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- Par jpdarky, meem
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Le mois d’août ressemble furieusement à un Théma de Arte à la Meinau, puisque, après Épinal, c’est Boulogne qui s’approche.
(NDLR : cet article fait partie d'une série d'articles au ton décalé et résolument second degré. A lire avec précaution. “A lire avec précaution”, tu comprends ? Ca veut dire que si tu te prends toi ainsi que ce texte trop au sérieux t’es vraiment trop square. On ne parlera pas de foot. “Ribéry”. Ha si, ça y est, c’est fait. On parlera à peine du bled dont on se contre-bat l’oeil d’une force surpuissante (tout comme eux, nous l’espérons, se double-carrent-feuille-morte-flip-flap-triple-lutz de notre club); Et, en gros, seules des inepties seront débitées. TU COMPRENDS ? Allez, tu sais que t’es tout mignon toi ? Va, bisous coquinou.)
Et si on refaisait le même papier que l’an dernier ? Hein ? Il était pas mal quand même. Pas très flatteur pour Boulon-sur-Mer mais pas mal. Légèrement fruité, généreux, presque gouleyant, bon, pas le plus élégant de notre production collective mais pas mal. En plus, il est probable que personne ne s’en rende compte.
Non ? Vraiment ? Parce que bon, Boulon-sur-Mer, c’est pas pour dire, mais ça nous inspire assez moyennement. Outre qu’on a l’impression d’être chez Bricolex ou Castorama (ou le quincailler du coin, j’en connais un qui vend les meilleurs clous du quartier, paraît qu’on peut même faire tenir un cadre avec, par exemple, un diplôme, genre le diplôme du plus gros buveur de Stella Artois dessus). On l’a faite l’an dernier, la blague génialissimement drôle sur la Stella Artois qui n’était même pas brassée dans l’Artois alors que Boulon-sur-Mer est en Artois ? Oui ? Vous nous désolez.
On essaie bien de trouver quelque chose. Mais c’est ça le drame avec ces coins sans intérêt. Pardon, ces coins tranquilles loin de la fureur et le bruit des mégapoles qui tuent l’humain dans l’humain à force d’incommunicabilité entre les êtres dans un post-modernisme si décadent que j’en ai des sueurs. Il n’y a rien. Ou si peu. Du coup, bon, forcément, les enfants trinquent.
Un papier, déjà, c’est chaud. Mais deux. Ah c’est sûr, ils ont beau jeu les collègues qui font des papiers pour parler de l’histoire et la vie footbalistique du club suivant. Là on est censés faire décalé, second degré et drôle. Avec Salim Arrache, une pelle et un Sudoku, on vous fait des trucs, sans problèmes. Mais avec Boulon ? Oh et puis Steven Pelé à la fin, on s’en fout, on va vous servir de l’histoire de Boulon.
Sinon, on peut vous parler de Damien Perrinelle. Un genre de héros. En 2008 je crois, Boulon reçoit Niort pour finir la saison et doit gagner pour se maintenir, au détriment de Niort. Un genre de finale ou de barrage, avec élimination directe mieux qu’avec de la Contrex (qui draine mieux les reins que la Stella-Artois-brassée-en-Gelbique). Fin fond des arrêts de jeu, c’est cuit pour les pêcheurs de hareng vu qu’on en est à 0-0, action confuse, hop Perrinelle, hop but, hop maintien et Hop c’est moins bien qu’Air France. Pince-mi et Pince-moi sont dans un bateau, c’est bali qui tombe à l’eau et balo qui reste au sec. L’année d’après, Boulon monte, ça on s’en souvient, merci les magouilles du Pas-de-Calais, ces gens là, entre eux, tout ça, enfin bref : Niort redescend. Depuis, Niort a failli revenir en L1 et Boulon peine à se maintenir, ils ont pas dû trouver le bon écrou (rires clairsemés dans la salle, merci de votre indulgence, vous êtes bien bons).
Intéressant, hein ? Je sais, vous vous régalez, bande de petits coquins. On peut faire dans l’érotisme torride, aussi, mais si cette pluie est une invitation à folâtrer, elle vous détourne de notre brillant papier. Pensez-y. Enfin si vous n’y pensez pas, nous on y pense.
Bien, donc Boulon-sur-Mer. Là où c’est rudement bien vu, c’est que c’est sur la mer. Qu’on appelle la Manche. Doit bien y avoir le Plastron et la Poche quelque part mais j’ai pas trouvé sur la carte. Cessez de vous bidonner, c’est indécent. Notez que c’est plus approprié que Longemer ou Retournemer qui sont des lacs (qui, contrairement à Gerardmer, qui se prononce à la fin comme un met que l’on mange, se prononcent comme une mère dont on peut aussi bouffer… heu… enfin ça dépend… après… enfin, bref, concentration, reprenons). Nous étions au bord de la Mer, celle que l’on voit danser le long des golfes clairs.
A propos d’être clair, et pour jouer la transparence auprès de toi lecteur, qui est comme la prunelle de nos yeux (non, on veut pas dire que vous êtes vitreux), il a fallu faire taire un des contributeurs qui voulait évidemment tartiner du cliché éculé sur le Nord, tout ça. Comme quoi il y a plein de chômeurs, de pédophiles. Rapport à la fameuse banderole de l’époque. Le con voulait même coller l’image ci-dessous, sous prétexte que “ouiii, mais regardez, les chiffres parlent d’eux-mêmes”, tout ça :
Statistiques du chômage par région et moyenne nationale par trimestre de 2002 à 2012. Source : INSEE.
Nous on a dit non, du coup ça ne sera pas dans le papier, y’en a marre à la fin. Nous ne pouvons et ne voulons cautionner de tels agissements. Le gars voulait en plus parler des viols sur mineurs, en montrant la fréquence desdites agressions par région, un truc comme la figure en dessous là :
Viols sur mineurs par région, de 2005 à 2010, source Slate, données brutes.
Vous comprenez bien que ce n’est pas possible. Du coup, paf, expurgé du papier. Quand il s’est mis à parler de l’alcoolisme, on l’a tabassé et rangé dans un placard, on n’est pas à la montagne, mais quand même, quand il faut, il faut.
Parlons plutôt de littérature, de peinture ou de musique lyrique voulez-vous. Elle est bien bonne celle-là, non, évidemment, on ne peut pas. Et pour le reste, sic transit gloria mundi au bon lait de brebis, comme on dit dans les usines de laxatifs.
Article co-défoncé par meem et jpdarky
Et si on refaisait le même papier que l’an dernier ? Hein ? Il était pas mal quand même. Pas très flatteur pour Boulon-sur-Mer mais pas mal. Légèrement fruité, généreux, presque gouleyant, bon, pas le plus élégant de notre production collective mais pas mal. En plus, il est probable que personne ne s’en rende compte.
Non ? Vraiment ? Parce que bon, Boulon-sur-Mer, c’est pas pour dire, mais ça nous inspire assez moyennement. Outre qu’on a l’impression d’être chez Bricolex ou Castorama (ou le quincailler du coin, j’en connais un qui vend les meilleurs clous du quartier, paraît qu’on peut même faire tenir un cadre avec, par exemple, un diplôme, genre le diplôme du plus gros buveur de Stella Artois dessus). On l’a faite l’an dernier, la blague génialissimement drôle sur la Stella Artois qui n’était même pas brassée dans l’Artois alors que Boulon-sur-Mer est en Artois ? Oui ? Vous nous désolez.
L’angoisse du plumitif amateur et besogneux devant le sujet insignifiant
On essaie bien de trouver quelque chose. Mais c’est ça le drame avec ces coins sans intérêt. Pardon, ces coins tranquilles loin de la fureur et le bruit des mégapoles qui tuent l’humain dans l’humain à force d’incommunicabilité entre les êtres dans un post-modernisme si décadent que j’en ai des sueurs. Il n’y a rien. Ou si peu. Du coup, bon, forcément, les enfants trinquent.
Un papier, déjà, c’est chaud. Mais deux. Ah c’est sûr, ils ont beau jeu les collègues qui font des papiers pour parler de l’histoire et la vie footbalistique du club suivant. Là on est censés faire décalé, second degré et drôle. Avec Salim Arrache, une pelle et un Sudoku, on vous fait des trucs, sans problèmes. Mais avec Boulon ? Oh et puis Steven Pelé à la fin, on s’en fout, on va vous servir de l’histoire de Boulon.
Le pire y naît. Prochain arrêt “Belleville”
Sinon, on peut vous parler de Damien Perrinelle. Un genre de héros. En 2008 je crois, Boulon reçoit Niort pour finir la saison et doit gagner pour se maintenir, au détriment de Niort. Un genre de finale ou de barrage, avec élimination directe mieux qu’avec de la Contrex (qui draine mieux les reins que la Stella-Artois-brassée-en-Gelbique). Fin fond des arrêts de jeu, c’est cuit pour les pêcheurs de hareng vu qu’on en est à 0-0, action confuse, hop Perrinelle, hop but, hop maintien et Hop c’est moins bien qu’Air France. Pince-mi et Pince-moi sont dans un bateau, c’est bali qui tombe à l’eau et balo qui reste au sec. L’année d’après, Boulon monte, ça on s’en souvient, merci les magouilles du Pas-de-Calais, ces gens là, entre eux, tout ça, enfin bref : Niort redescend. Depuis, Niort a failli revenir en L1 et Boulon peine à se maintenir, ils ont pas dû trouver le bon écrou (rires clairsemés dans la salle, merci de votre indulgence, vous êtes bien bons).
Intéressant, hein ? Je sais, vous vous régalez, bande de petits coquins. On peut faire dans l’érotisme torride, aussi, mais si cette pluie est une invitation à folâtrer, elle vous détourne de notre brillant papier. Pensez-y. Enfin si vous n’y pensez pas, nous on y pense.
Parental advisory
Bien, donc Boulon-sur-Mer. Là où c’est rudement bien vu, c’est que c’est sur la mer. Qu’on appelle la Manche. Doit bien y avoir le Plastron et la Poche quelque part mais j’ai pas trouvé sur la carte. Cessez de vous bidonner, c’est indécent. Notez que c’est plus approprié que Longemer ou Retournemer qui sont des lacs (qui, contrairement à Gerardmer, qui se prononce à la fin comme un met que l’on mange, se prononcent comme une mère dont on peut aussi bouffer… heu… enfin ça dépend… après… enfin, bref, concentration, reprenons). Nous étions au bord de la Mer, celle que l’on voit danser le long des golfes clairs.
A propos d’être clair, et pour jouer la transparence auprès de toi lecteur, qui est comme la prunelle de nos yeux (non, on veut pas dire que vous êtes vitreux), il a fallu faire taire un des contributeurs qui voulait évidemment tartiner du cliché éculé sur le Nord, tout ça. Comme quoi il y a plein de chômeurs, de pédophiles. Rapport à la fameuse banderole de l’époque. Le con voulait même coller l’image ci-dessous, sous prétexte que “ouiii, mais regardez, les chiffres parlent d’eux-mêmes”, tout ça :
Statistiques du chômage par région et moyenne nationale par trimestre de 2002 à 2012. Source : INSEE.
Nous on a dit non, du coup ça ne sera pas dans le papier, y’en a marre à la fin. Nous ne pouvons et ne voulons cautionner de tels agissements. Le gars voulait en plus parler des viols sur mineurs, en montrant la fréquence desdites agressions par région, un truc comme la figure en dessous là :
Viols sur mineurs par région, de 2005 à 2010, source Slate, données brutes.
Vous comprenez bien que ce n’est pas possible. Du coup, paf, expurgé du papier. Quand il s’est mis à parler de l’alcoolisme, on l’a tabassé et rangé dans un placard, on n’est pas à la montagne, mais quand même, quand il faut, il faut.
Ordre et Beauté, Luxe, Calme et Volupté… Non, pas Volupté
Parlons plutôt de littérature, de peinture ou de musique lyrique voulez-vous. Elle est bien bonne celle-là, non, évidemment, on ne peut pas. Et pour le reste, sic transit gloria mundi au bon lait de brebis, comme on dit dans les usines de laxatifs.
Article co-défoncé par meem et jpdarky
