- Note
- 5.0 / 5 (1 note)
- Date
- Catégorie
- Côté tribunes
- Lectures
- Lu 2.101 fois
- Auteur(s)
- Par mitchtornado
- Commentaires
- 1 comm.
Deuxième déplacement en Vendée cette saison, cette fois-ci, c'est une nouvelle destination avec ce match aux Herbiers, au stade Massabielle,
Petites frayeurs quelques jours avant la rencontre, avec l'annonce locale d'un match à guichet fermé, mais ce n'était qu'une erreur de communication car seuls les billets en tribune d'honneur (500 places) n'étaient plus en vente.
L'arrivée des premiers Strasbourgeois se fait autour de 19h, et je rejoins dans un premier temps un supporter strasbourgeois venu de Vendée sous la petite buvette « Le grand turc » (merci la stub ! )
Nous rejoindrons ensuite le reste du groupe strasbourgeois, où sont présents une dizaine d'UB90, pour se réunir finalement à une grosse vingtaine sur les nouveaux gradins en béton, en face de la tribune honneur, spécialement montés pour cette saison.
Selon les supporters locaux, et cela se vérifiera ensuite avec l'annonce officielle, le match est loin de faire le plein mais souligne tout de même une belle affluence, autour de 2000 spectateurs (capacité maximum de 5000).
Le terrain est très, trop éloigné de la main courante et c'est dommage, une large piste d'athlétisme, même pas aménagée, bordant la pelouse. Heureusement que le petit gradin en béton nous permet de nous surélever d'un petit mètre pour suivre convenablement la rencontre.
Le temps de remettre le drapeau alsacien à l'endroit, les drapeaux nous sont attribués, les banderoles fixées, le speaker du stade nous souhaite la bienvenue, avant l'entrée des joueurs.
Petite anecdote avant le coup d'envoi, la présentation individuelle des ramasseurs de balle où l'on notera la présence de jeunes minots aux noms de Collet et Papin entre autre.
Les chants à l'honneur du Racing commencent a cappella, enfin sans capo ni tambour, dès le coup d'envoi. Nous sommes les seuls à faire vivre timidement les tribunes, puisqu’aucun kop ni groupe de supporters n'existe du côté des Herbiers. Les quelques chants et encouragements s’enchaînent jusqu'à la 23ème minute et la confusion autour de l'action qui emmène l'exclusion de Dudouit et le penalty. On encourage encore plus fort Douniama avant la sentence et inutile de vous décrire notre déception après cet énième penalty arrêté, et très mal tiré, et le tonnerre d'applaudissements qui suit cet événement tout autour du stade.
Les chants reprennent avec l'espoir et la conviction certaine que le Racing ne va pas, cette fois-ci, rentrer broucouille du pays du buchenois.
On se rend compte du silence abyssal à chaque intermède entre deux de nos chants, nous sommes peu nombreux mais on est chez nous et la tribune est à nous, ce qui fait sourire les Vendéens autour de nous lorsqu'ils découvrent la panoplie complète et la ferveur qui nous habite.
La mi-temps nous permet de nous restaurer à la buvette où il y a pléthore de choix pour se rincer le gosier, à la pelle, bière pression, vin blanc, rouge, vin chaud, trouspinette (spécialité local) également connu dans le Poitou, etc... Et tout cela à un prix très raisonnable ; tout comme les saucisses (parfaitement cuites) et les morceaux de specks (poitrine ou ventrèche pour les locaux).
On croise également à la buvette le n°10 herbretais, Tristan Boubaya, sorti par l’entraîneur pour un remaniement tactique après l'expulsion, certainement pour oublier dans la bière la frustration d'avoir dû sortir aussi tôt et d'observer ses coéquipiers se démener contre le grand et leader Racing. Malgré la foule nombreuse, le service est extrêmement bien effectué et rapidement, de quoi se retrouver en tribune à temps pour la reprise.
La seconde mi-temps des supporters est similaire à la prestation des Bleus sur le terrain, quelques moments chauds où ça pousse, fort, très fort, sans toutefois trouver la faille et ces moments sont comblés par des gros passage à vide.
Malgré les derniers encouragements, la fin du match est sifflée et avec cette énième contre performance à l'extérieur pour le Racing, on est extrêmement déçu, surtout au vu de la physionomie du match. Les supporters vendéens, et c'est une habitude, sont heureux et fiers du résultat de leur équipe à domicile contre le « grand » Strasbourg ; les rouges et noirs que nous croisons à la sortie nous confient qu'ils ne doutent pas, au vue des prestations des autres équipes de National à Massabielle que le Racing va monter, et mérite la L2. Et c'est sur ces derniers mots échangés, notamment en soulignant que nous sommes malgré tout encore à la première place, que nous nous quittons chacun et reprenons la route pour Strasbourg, La Roche-sur-Yon, Nantes, Paris ou Poitiers.
A titre personnel, c'était le quatrième match en déplacement cette saison et au vu des prochaines destinations, certainement le dernier. Le moins que l'on puisse dire c'est que le bilan est bien maigre dans le grand-Ouest, enfin surtout le spectacle, avec une victoire, une défaite et deux nuls, mais surtout un but marqué pour un un but encaissé (je rappelle sur quatre matchs ! ). Le Racing me conforte dans l'idée que je dois réfléchir à quitter cette belle, mais (trop) calme région du Poitou pour voir plus de spectacle :)
L'arrivée des premiers Strasbourgeois se fait autour de 19h, et je rejoins dans un premier temps un supporter strasbourgeois venu de Vendée sous la petite buvette « Le grand turc » (merci la stub ! )
Nous rejoindrons ensuite le reste du groupe strasbourgeois, où sont présents une dizaine d'UB90, pour se réunir finalement à une grosse vingtaine sur les nouveaux gradins en béton, en face de la tribune honneur, spécialement montés pour cette saison.
Selon les supporters locaux, et cela se vérifiera ensuite avec l'annonce officielle, le match est loin de faire le plein mais souligne tout de même une belle affluence, autour de 2000 spectateurs (capacité maximum de 5000).
Le terrain est très, trop éloigné de la main courante et c'est dommage, une large piste d'athlétisme, même pas aménagée, bordant la pelouse. Heureusement que le petit gradin en béton nous permet de nous surélever d'un petit mètre pour suivre convenablement la rencontre.
Le temps de remettre le drapeau alsacien à l'endroit, les drapeaux nous sont attribués, les banderoles fixées, le speaker du stade nous souhaite la bienvenue, avant l'entrée des joueurs.
Petite anecdote avant le coup d'envoi, la présentation individuelle des ramasseurs de balle où l'on notera la présence de jeunes minots aux noms de Collet et Papin entre autre.
Les chants à l'honneur du Racing commencent a cappella, enfin sans capo ni tambour, dès le coup d'envoi. Nous sommes les seuls à faire vivre timidement les tribunes, puisqu’aucun kop ni groupe de supporters n'existe du côté des Herbiers. Les quelques chants et encouragements s’enchaînent jusqu'à la 23ème minute et la confusion autour de l'action qui emmène l'exclusion de Dudouit et le penalty. On encourage encore plus fort Douniama avant la sentence et inutile de vous décrire notre déception après cet énième penalty arrêté, et très mal tiré, et le tonnerre d'applaudissements qui suit cet événement tout autour du stade.
Les chants reprennent avec l'espoir et la conviction certaine que le Racing ne va pas, cette fois-ci, rentrer broucouille du pays du buchenois.
On se rend compte du silence abyssal à chaque intermède entre deux de nos chants, nous sommes peu nombreux mais on est chez nous et la tribune est à nous, ce qui fait sourire les Vendéens autour de nous lorsqu'ils découvrent la panoplie complète et la ferveur qui nous habite.
La mi-temps nous permet de nous restaurer à la buvette où il y a pléthore de choix pour se rincer le gosier, à la pelle, bière pression, vin blanc, rouge, vin chaud, trouspinette (spécialité local) également connu dans le Poitou, etc... Et tout cela à un prix très raisonnable ; tout comme les saucisses (parfaitement cuites) et les morceaux de specks (poitrine ou ventrèche pour les locaux).
On croise également à la buvette le n°10 herbretais, Tristan Boubaya, sorti par l’entraîneur pour un remaniement tactique après l'expulsion, certainement pour oublier dans la bière la frustration d'avoir dû sortir aussi tôt et d'observer ses coéquipiers se démener contre le grand et leader Racing. Malgré la foule nombreuse, le service est extrêmement bien effectué et rapidement, de quoi se retrouver en tribune à temps pour la reprise.
La seconde mi-temps des supporters est similaire à la prestation des Bleus sur le terrain, quelques moments chauds où ça pousse, fort, très fort, sans toutefois trouver la faille et ces moments sont comblés par des gros passage à vide.
Malgré les derniers encouragements, la fin du match est sifflée et avec cette énième contre performance à l'extérieur pour le Racing, on est extrêmement déçu, surtout au vu de la physionomie du match. Les supporters vendéens, et c'est une habitude, sont heureux et fiers du résultat de leur équipe à domicile contre le « grand » Strasbourg ; les rouges et noirs que nous croisons à la sortie nous confient qu'ils ne doutent pas, au vue des prestations des autres équipes de National à Massabielle que le Racing va monter, et mérite la L2. Et c'est sur ces derniers mots échangés, notamment en soulignant que nous sommes malgré tout encore à la première place, que nous nous quittons chacun et reprenons la route pour Strasbourg, La Roche-sur-Yon, Nantes, Paris ou Poitiers.
A titre personnel, c'était le quatrième match en déplacement cette saison et au vu des prochaines destinations, certainement le dernier. Le moins que l'on puisse dire c'est que le bilan est bien maigre dans le grand-Ouest, enfin surtout le spectacle, avec une victoire, une défaite et deux nuls, mais surtout un but marqué pour un un but encaissé (je rappelle sur quatre matchs ! ). Le Racing me conforte dans l'idée que je dois réfléchir à quitter cette belle, mais (trop) calme région du Poitou pour voir plus de spectacle :)
