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- Catégorie
- Côté tribunes
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- Auteur(s)
- Par david97
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Retour en tribune sur une victoire princière, une première depuis 40 ans. Une première sûrement aussi pour la plupart des supporters alsaciens présents.
C'est sous une fine pluie du sud que je me rends en Principauté. Ce déplacement est l'occasion pour les quelques expats' de la Côte d'Azur de retrouver leur région de cœur pour quelques bons instants en tribune. L'entrée en tribune visiteurs me permet de constater que les deux bus en provenance de la capitale alsacienne sont déjà présents. La fouille est particulièrement méticuleuse entre les mains des policiers princiers. Le stade Louis II est comme à son habitude : peu rempli. Les ultras monégasques sont une petite cinquantaine, et leur nombre s'amenuisera au fil des buts encaissés.
L'avant match permet à Jean-Eudes Aholou, à la démarche boiteuse, de profiter de timides applaudissements de la part des Alsaciens présents en tribune. Cela nous aura aussi permis de constater que la dizaine de blessés monégasques, outre le fait d'être bien présents, ont au moins eu le temps d'arborer les dernières pièces de la collection du partenaire vestimentaire de luxe allemand. Quelques "Thierry" sont lancés de la tribune, sans que l'on ne sache pour autant à quel entraîneur ils sont destinés.
Le match commence fort avec la décision de l'arbitre canapé, toujours très longue à venir lorsque l'on est en tribune, d'expulser le vétéran Naldo non loin du parcage visiteurs. On sent à ce moment, avec la joie qui émane du virage, que cette soirée ne peut que bien se passer. Les deux buts de la tête font tous les deux ressortir de la tribune un sentiment trop rarement éprouvé, que ce Racing est fort, très fort. Ils sont, à chaque fois, suivis du chant du soir, qui lui aussi décrit l'enthousiasme ambiant sur cette équipe : « laisse moi kiffer l'Europe avec mes potes, j'suis pas d'humeur à ce qu'on me prenne mes torches, à Copenhague, à Prague ou à Basel ». Le tout évidemment sur l'air du classique de Diam's. Après la réduction du score monégasque, le capo nous épingle d'un rappel à l'ordre : « l'année dernière on prend 3-0 on met une ambiance de feu, là on mène 2-1 et on n'entend rien. »
La deuxième mi-temps, malgré les buts strasbourgeois à l'opposé du parcage, permettra d'entendre le fameux « 4 buts au fonds des caisses, c'est vraiment un festival, et la cigogne du RCS qui s'envole dans les étoiles ». Un superbe raid solitaire d'Ajorque, qui sera aussi le moment qu'auront choisi Carole, Liénard et Da Costa pour une petite embrouille avec un photographe - sûrement à cause d'une question d'emplacement de l'échauffement des remplacements. Mais à Louis II, Monaco ne fait pas la loi, ce sont bien les Alsaciens qui la dicteront ce soir. Le magnifique enroulé de Sissoko aura également les faveurs des supporteurs avec un bon nombre de visages éberlués. On semble rêver du niveau de ce Racing pour des supporters qui, il y a à peine quatre ans à la même période, voyaient leur équipe ramener un point du chef lieu du département des Vosges. Le capo se prendra même à rêver de ligue des champions. On se contentera du « on s'en fout l'année prochaine on va au Kazakhstan ».
La fin de match sera l'occasion pour les ultras monégasques d'une énième explication avec leurs joueurs. Toutefois la fin de match en tribune ne se jouera pas là, mais bien du côté des vainqueurs du soir. Le capitaine Mitrovic, expulsé, attend sagement en claquettes ses partenaires pour fêter cette très belle victoire avec leurs admirateurs et nous offre un petit pogo. "Le groupe vit bien." Martinez, dernier joueur à rejoindre le vestiaire, offrira son maillot et repartira avec un tee-shirt Ultra Boys, joli cadeau pour le sudiste. La sortie de tribune se fait très rapidement. Le traditionnel McDonald's post match permet aux Strasbourgeois de constater qu'ils sont presque chez eux. Que dis-je, "presque" ? Ce soir, on était chez nous.
L'avant match permet à Jean-Eudes Aholou, à la démarche boiteuse, de profiter de timides applaudissements de la part des Alsaciens présents en tribune. Cela nous aura aussi permis de constater que la dizaine de blessés monégasques, outre le fait d'être bien présents, ont au moins eu le temps d'arborer les dernières pièces de la collection du partenaire vestimentaire de luxe allemand. Quelques "Thierry" sont lancés de la tribune, sans que l'on ne sache pour autant à quel entraîneur ils sont destinés.
Le match commence fort avec la décision de l'arbitre canapé, toujours très longue à venir lorsque l'on est en tribune, d'expulser le vétéran Naldo non loin du parcage visiteurs. On sent à ce moment, avec la joie qui émane du virage, que cette soirée ne peut que bien se passer. Les deux buts de la tête font tous les deux ressortir de la tribune un sentiment trop rarement éprouvé, que ce Racing est fort, très fort. Ils sont, à chaque fois, suivis du chant du soir, qui lui aussi décrit l'enthousiasme ambiant sur cette équipe : « laisse moi kiffer l'Europe avec mes potes, j'suis pas d'humeur à ce qu'on me prenne mes torches, à Copenhague, à Prague ou à Basel ». Le tout évidemment sur l'air du classique de Diam's. Après la réduction du score monégasque, le capo nous épingle d'un rappel à l'ordre : « l'année dernière on prend 3-0 on met une ambiance de feu, là on mène 2-1 et on n'entend rien. »
La deuxième mi-temps, malgré les buts strasbourgeois à l'opposé du parcage, permettra d'entendre le fameux « 4 buts au fonds des caisses, c'est vraiment un festival, et la cigogne du RCS qui s'envole dans les étoiles ». Un superbe raid solitaire d'Ajorque, qui sera aussi le moment qu'auront choisi Carole, Liénard et Da Costa pour une petite embrouille avec un photographe - sûrement à cause d'une question d'emplacement de l'échauffement des remplacements. Mais à Louis II, Monaco ne fait pas la loi, ce sont bien les Alsaciens qui la dicteront ce soir. Le magnifique enroulé de Sissoko aura également les faveurs des supporteurs avec un bon nombre de visages éberlués. On semble rêver du niveau de ce Racing pour des supporters qui, il y a à peine quatre ans à la même période, voyaient leur équipe ramener un point du chef lieu du département des Vosges. Le capo se prendra même à rêver de ligue des champions. On se contentera du « on s'en fout l'année prochaine on va au Kazakhstan ».
La fin de match sera l'occasion pour les ultras monégasques d'une énième explication avec leurs joueurs. Toutefois la fin de match en tribune ne se jouera pas là, mais bien du côté des vainqueurs du soir. Le capitaine Mitrovic, expulsé, attend sagement en claquettes ses partenaires pour fêter cette très belle victoire avec leurs admirateurs et nous offre un petit pogo. "Le groupe vit bien." Martinez, dernier joueur à rejoindre le vestiaire, offrira son maillot et repartira avec un tee-shirt Ultra Boys, joli cadeau pour le sudiste. La sortie de tribune se fait très rapidement. Le traditionnel McDonald's post match permet aux Strasbourgeois de constater qu'ils sont presque chez eux. Que dis-je, "presque" ? Ce soir, on était chez nous.
