Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Mi-figue mi-raisin : le bilan du début de saison

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Par florian67
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Le Racing alterne le bon et le moins bon...

La trêve hivernale est l'occasion de faire le point sur un début de saison mitigé. Le classement a fluctué au gré des prestations, tantôt étonnantes, tantôt médiocres, du Racing.

Le Racing version 2007/2008 a tout juste bouclé la première moitié d'une saison placée sous le signe du maintien, se retrouvant, à mi-parcours, calé à la 14ème place, à trois points du 8ème, mais surtout à quatre points du premier reléguable. Une situation cocasse, qui clôt un début de saison mi-figue mi-raisin.

L'avant saison


Les Strasbourgeois abordent cette nouvelle saison avec, à leur tête, un nouveau "manager général" : il s'agit de Jean-Marc Furlan qui remplace Jean-Pierre Papin, dont le départ se fit dans les circonstances houleuses que l'on sait. La série de matchs amicaux s'avère moyennement rassurante, même si le nouvel entraîneur la considère comme une période d'observation et de mise en place tactique.
Sur le terrain, la composition d'équipe est une dérivée de l'an dernier. Le Racing se « débarrasse » enfin d'Yves Deroff, alias "le plot", qui est remplacé par Guillaume Lacour dans un premier temps, avant le recrutement de Zoltan Szelesi. Hervé Tum et Dimitar Rangelov, notamment, sont prêtés, alors que Jeff Strasser, laissé libre, rejoint le rival messin.
Du côté des arrivées, la collaboration entre la cellule recrutement et JMF semble fonctionner, tant les recrutements sont judicieux. Grégory Paisley rejoint le club après une lutte entre les présidents troyen et strasbourgeois, pour la somme d'1M€ ; il est suivi de Manuel Dos Santos et de Pierre Ducrocq. Rodrigo est prêté par Ajaccio avec une option d'achat, que l'on estime entre 800 000€ et 2M€. Le secteur offensif se voit renforcé par les arrivées de Wason Renteria, Jacob Mulenga et Alvaro Marcio Santos.

1ère à 5ème journée : l'été indien


La saison débute le 4 août dans une Meinau chauffée à blanc, garnie de 26 000 spectateurs, face au grand OM dont on avait prédit la victoire écrasante. Il n'en est rien, et les "stars" Zenden, Ziani ou autre Cissé sont muselées par une défense efficace, dirigée par Rodrigo.
Mieux encore, c'est le Racing qui domine la partie et il faut un très bon Cédric Carrasso pour repousser la balle de match qui avait été offerte à Wason Renteria. Au final, ce match est un très bon résultat pour le Racing.
La saison est donc lancée, mais le déplacement à Nice une semaine plus tard freine les bonnes envies strasbourgeoises. L'expulsion de Dos Santos et la frappe sur le poteau d'Abdessadki font de cette soirée un match à oublier.
L'Alsace se prépare à la réception d'Auxerre, une équipe redoutée, en dépit de confrontations ayant le plus souvent tournées à l'avantage du Racing. Ce match est certainement le plus beau du début de saison, avec un très grand Renteria. En effet, le doublé du Colombien non seulement pousse alors certains à douter de leur sexualité, mais surtout, il permet au Racing d'empocher trois nouveaux points, qui en font à ce moment-là le septième du championnat. Surtout, le but de Gameiro à la dernière minute permet d'atteindre le score de 3-0, tout un symbole.
Dans le prolongement de ces performances encourageantes vient le déplacement à Toulouse. On s'attend à un match serré, marqué par un possible duel entre Johan Elmander et Saint Stéphane Cassard. Il n'en est rien, et le club alsacien confirme sa bonne forme, en s'imposant 3-1.
Au terme d'un match moyen, le Racing remporte une nouvelle victoire face à Lens sur le score de 2-1 et, dans la foulée, Jean-Pierre Papin remplace Guy Roux au poste d'entraîneur de Lens. Le match représente, au final, une bonne opération sur le plan comptable, puisque le Racing monte à la 4ème place. Le début de saison est donc positif, bien au-delà des espérances affichées avant l'entame du championnat.

6ème à 9ème journée : la grande dépression


C'est une équipe gonflée à bloc qui s'en va dans le Forez défier les Verts dans le Chaudron. Le Racing se procure quelques occasions en début de match, mais Guillaume Lacour commet alors l'irréparable : il fauche Mustapha Sall à l'entrée de la surface. L'arbitre siffle logiquement penalty, mais, ce qui semble sévère, expulse le capitaine Strasbourgeois. Dès lors, le match est plié, Saint-Etienne aggravant le score (2-0) ; il faut un très bon Stéphane Cassard pour éviter que le Racing ne reparte de Geoffroy-Guichard avec une défaite plus lourde dans la musette.
Cette déconvenue est le signe qu'à présent, le beau début de saison est bel et bien achevé... La réception de Lorient en est une autre preuve. Les Bretons sont offensifs et menacent régulièrement Stéphane Cassard. Les Strasbourgeois semblent désorientés et ne parviennent pas à retrouver leur qualité de début de saison. Abriel place une tête sur la barre, tandis que Wason Renteria, pourtant prolifique jusqu'alors, trouve le poteau d'Audard. Ainsi va la vie : en dépit du bon point pris ce soir là, c'est quand même la déception qui prédomine sur les bords du Krimmeri.
La mini trêve internationale permet au Racing d'affronter le FC Thoune en amical, et l'équipe bis perd 1-2 face aux modestes Suisses. Vient alors le derby à Sochaux. Le match est médiocre, et les rares occasions strasbourgeoises ne sont pas très dangereuses. Le nul 0-0 confirme la mauvaise passe du Racing qui, après ces trois matchs décevants, retombe à une 8ème place somme toute honnête.
La réception du Mans donne aux Alsaciens une occasion de relancer la machine. Il n'en est rien, et à part James Fanchone transcendé face à ses anciens partenaires, les Strasbourgeois sont amorphes. Le Mans ouvre le score peu avant la mi-temps, et Strasbourg ne s'en relèvera jamais. Cette première défaite ponctue une série de 22 matchs sans défaite à la Meinau. En coupe, quelques jours plus tard, le Racing récidive face à Amiens, en s'inclinant 0-2 à domicile.

10ème à 12ème journée : après la pluie, le beau temps...


Le même soir que le France - Nouvelle-Zélande en rugby, le Racing rencontre Metz à l'occasion d'un "choc" opposant les Alsaciens à des Messins, qui, alors qu'ils étaient dominateurs l'an dernier en Ligue 2, font pâle figure en Ligue 1. Le Racing devait le faire, le Racing l'a fait. En vertu d'on ne sait quel miracle, les Strasbourgeois se sont révoltés et ont dominé Metz, à Saint Symphorien. Menés par un très bon Pascal Johansen, ils ouvrent le score juste avant la mi-temps par l'intermédiaire d'Eric Mouloungui. Renteria crucifie Marichez en début de seconde période. C'est la goutte d'eau qui fait déborder Saint Symphorien : les ultras messins forcent la barrière et pénètrent sur la pelouse. Non contents de s'en prendre à la tribune visiteurs, ces excités agresseront même le président messin Carlo Molinari. Le virage visiteur préfère en rire, mais le calme mettra tout de même un gros quart d'heure à revenir. Les Messins réduiront le score par un beau but signé François, mais le score n'évoluera plus. Le Racing venait de mettre fin à 24 ans de disette à Saint Symphorien.
Le Racing reçoit ensuite un gros morceau du championnat : Bordeaux. Le RCS ouvre rapidement le score par l'intermédiaire de Kévin Gameiro, d'une superbe reprise de volée du gauche. Bordeaux réagit en égalisant par Bellion à l'heure de jeu. C'est tout de même un résultat satisfaisant, obtenu au terme d'un vaillant combat. Avec ce nul, le Racing se maintient à la 9ème place.
C'est alors le déplacement chez un autre grand nom de la Ligue 1, le LOSC. Les joueurs de Claude Puel sont toujours redoutables et redoutés. Mais les hommes de Furlan, loin de se démobiliser, vont frapper un grand coup. En une demi-heure, les Alsaciens vont mettre le ballon au fond des filets à trois reprises. C'est surtout le but de Rodrigo, à la 41ème minute qui marquera les esprits. Une reprise en demi-volée de 35 mètres, poteau rentrant, qui restera l'un des plus beaux buts de la saison. Cette belle performance permet au club strasbourgeois de remonter à la 6ème place.

13ème à 16ème journée :... pour combien de temps ?


En Alsace, on est plus confiant que jamais. Le succès en terre nordiste redonne de l'espoir, et la réception d'un PSG en plein marasme s'annonce prometteuse. Dans une Meinau quasi-pleine, le Racing commence cependant bien mal la partie. Le malheureux Rodrigo, héros du match précédent, met la balle dans ses propres filets. Les Strasbourgeois prennent un coup sur la tête et Paris, profitant du flottement qui s'ensuit dans les rangs strasbourgeois, aggravre le score à la 19ème minute. Le Racing se relève peu à peu, mais le magnifique but de Renteria à la 50' arrive trop tard. Le score ne changera plus, malgré les encouragements incessants du public alsacien et le doute prend de nouveau place dans les esprits strasbourgeois.
Le déplacement à Monaco, une équipe en forme, s'annonce délicat. De fait, l'addition se révèlera salée, avec un 3-0 sans appel pour le club de Marc Keller. Avec cette défaite, le Racing retombe donc à la 9ème place.
Le RCS se doit de réagir face à VA. Les Valenciennois, quant à eux, veulent poursuivre leur bonne série et, pour ce faire, attaquent d'entrée. Le Racing réagit, mais reste brouillon. Au final, le match se cantonne essentiellement au milieu de terrain et l'arbitre siffle la fin du match sur le score de 0-0. Le Racing se retrouve alors 10ème.
Le déplacement à Lyon semble ne pas, sur le papier, être la meilleure opportunité pour se rassurer et chercher des points. Comme de juste, le Racing rentrera bredouille, en ayant essuyé une cinglante raclée. Bien que les joueurs alsaciens livrent tant bien que mal une prestation honorable et se créent des occasions, notamment sur une belle frappe de Johansen, le corps arbitral semble avoir décidé ce soir-là que les Alsaciens ne marqueraient pas. Pire encore, l'efficacité du champion de France combinée au parti pris des arbitres feront que la déroute s'achèvera sur un 5-0 cruel.

16ème à 19ème journée : la fin


Après la bérézina lyonnaise, le Racing se retrouve dos au mur, et relégué à la 13ème place. La réception de Rennes, équipe déconcertante et instable, apparaît donc comme une occasion pour les Alsaciens de se ressaisir et de reprendre pied dans la première partie de tableau. Les Rennais sont vite découragés par le premier but inscrit par Alvaro Santos de la tête, à la 9ème minute. Ils se procureront quelques occasions, mais ne pourront rien face à l'efficacité, respectivement, de Renteria et d'Alvaro Santos pour son doublé. Au final, la Meinau est soulagée et satisfaite de ce nouveau 3-0. Le Racing retrouve ainsi la 10ème place.
La réception de Nancy, pour le 2ème derby de l'Est de l'année, est de nature à nourrir quelques inquiétudes du côté alsacien. Les Nancéens, seuls à suivre la cadence de Lyon, sont peu spectaculaires mais efficaces ("si tu veux du spectacle, va au cirque" – Pablo Correa). Le Racing entre bien dans son match, Renteria et Mulenga se procurant des occasions intéressantes ; les Nancéens défendent bien, et il reste toujours un pied ou un dos lorrain, voire la main ferme de Bracigliano. Les Nancéens procèdent par contre ou par coups de pied arrêtés, inquiétant de temps à autres Cassard, mais sans que cela ne perturbe le Saint Stéphane. Au final, le 0-0 débouche sur un bon point et le RCS reste accroché à sa 10ème place.
Le dernier match avant la trêve se déroule en Normandie, à Caen. Le SMC est dominé en première mi-temps, grâce à un milieu strasbourgeois performant. Les Caennais résistent grâce à leur défense et surtout grâce à leur gardien Planté. Cependant, sur l'une de leurs seules occasions, Eluchans ouvre le score. Hold-up parfait, accentué par un second but à la 70ème : Compan obtient un penalty généreux et Hengbart aggrave le score. 2-0, score final.

Conclusion


Le Racing suit la loi des courbes de Kondratiev : il alterne des périodes positives et négatives, avec régularité. La défaite à Caen entre dans un ensemble négatif et devrait donc être suivie de jours meilleurs. Gageons que le Racing saura reproduire le bon jeu du début de saison, afin d'atteindre son objectif principal : le maintien, et, pourquoi pas, de terminer à une place honorable.

florian67

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  • il-vecchio Hein?? A 13h on mange! On ne passe pas d'exam! Verdammi la France n'est plus la France dans ce cas!
  • mediasoc si tu as ton brevet, le Racing risque de te recruter, attention
  • pando67 je suis en troisieme mdr je passe l'oral du brevet dans 2h
  • guigues hopla
  • il-vecchio Je pense au gamin en seconde qui explique les trois états de la matière simultanés au prof de physique-chimie.
  • il-vecchio et tu découvres 1) les trois états de la matière 2) les effets de la Hefeweizen
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  • murbleu liquide-solide-gaz
  • murbleu Il existe bien un point triple pour lequel une substance peuit se trouver en trois état simultanément
  • takl je crois que c'est impossible de bouillir et d'être en fusion en même temps mais je suis une quiche sidérale en physique
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