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- Par chris68
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C'est un Racing invaincu depuis trois matchs qui se déplace à Metz dans le cadre du grand et traditionnel derby de l'Est, avec l'espoir de remporter sa première victoire à l'extérieur sur une terre où il n'a plus gagné depuis 1995.
Toute l'Alsace est en effervescence. Après avoir enfin tenu tête au FC Sochaux samedi dernier à la Meinau (0-0), le Racing s'en va défier son éternel rival, le FC Metz. Depuis quelques jours déjà, que se soit aux comptoirs des bars-restaurants, dans les chaumières, sur les bancs de la fac ou dans les lycées, on pronostique, on prévoit le pire, on se souvient des derbys mémorables, on espère une victoire et une sortie de la zone rouge, on rêve de battre enfin le rival chez lui, bref dans le froid rigoureux de l'hiver alsacien, tous espèrent que le derby réchauffera un peu les coeurs. Question d'obligation de résultat bien sûr mais aussi question d'honneur face au rival messin.
Au lycée, il y a de tout. Du Strasbourgeois en majorité, du Parisien, Monégasque, Marseillais, Nancéen, Galatasaray-rois mais rares sont les Messins. Le grenat n'est visiblement pas la couleur préférée des Alsaciens. C'est donc sans tensions que les enjeux de la rencontre peuvent y être analysés, en cette fin de semaine qui sent déjà bon le week end. Etat des lieux.
Le Racing est en forme...
Le match nul face à Sochaux n'a laissé personne indifférent. Tous sont repartis de la Meinau en faisant la même conclusion : le Racing est une équipe solidaire, qui s'est battue sur tous les ballons et qui a encore prouvé qu'elle pouvait tenir tête à tout le monde. Le nul est un bon point de pris, le Racing reste sur trois matchs sans défaite et reste invaincu sur ses terres depuis deux mois, pas mal pour un relégable. Surtout, il en a fini avec la série de matchs face aux ténors du championnat. C'est maintenant, face à des rivaux directs dont fait partie le FC Metz qu'il faut engranger le maximum de points.
Le Racing n'est plus qu'à un point du premier non relégable Bastia et de Nantes qui s'enfonce encore un peu plus. Dès samedi, en cas de victoire, il pourrait quitter la zone rouge et se replacer juste derrière le peloton avant la trêve. Une victoire à l'extérieur, comme c'est maintenant le cas depuis quelques journées, sortirait sensiblement le Racing de la zone des relégables et mettrait l'équipe dans d'excellentes conditions avant d'aborder le dernier match du cycle aller. Nul doute que si les Strasbourgeois ne sont plus relégables d'ici la trêve, leur moral sera gonflé à bloc dès la reprise. Cela voudrait dire aussi que les objectifs que s'était fixé Jacky Duguépéroux ont été atteints avec brio. Mais une défaite compromettrait largement la donne en obligeant le Racing à s'imposer à la Meinau sans garantie de passer l'hiver au chaud.
... et en plus il est bien armé !
Après les enjeux comptables, le point sur l'état de forme de l'équipe. Le cours d'économie est le moment idéal pour jouer les entraîneurs avec les petits schémas tactiques esquissés sur le coin de la feuille de cours. Niang est à son meilleur niveau, Pagis est toujours bien inspiré mais semble avoir levé le pied, Arrache détalle toujours aussi vite, la défense est enfin solide et appliquée et Cassard, toujours aussi grandiose, se classe désormais second au classements des gardiens de L1 (pas mal pour la pire défense du championnat !) dans le France Football décortiqué juste après le cours ! Pas de doute, l'équipe des bleus et blanc commence à avoir fière allure, dotée d'un vrai caractère, à des années lumières de ce que l'on voyait à la fin de l'été.
Les Messins sont inquiets et les supporters impatients
A 150 km à l'Ouest, Metz attend. De pied ferme ? Pas sûr au vu des derniers résultats des grenats. Les Messins dégringolent au classement passant de la 8ème à la 14ème place en quelques journées seulement. Metz est rentré dans le rang et le maintien pourrait bien être la triste réalité du coté de la Moselle. Pour preuve, la nouvelle défaite concédée à Lens (2-0). C'est donc certainement avec un soupçon d'appréhension que le peuple grenat voit la réception d'un Strasbourg très motivé de continuer sur sa dynamique.
A la Meinau, les groupes de supporters préparent activement le déplacement. On valide les dernières inscriptions, on affrète les bus, on rassemble le « matos ». C'est certainement le dernier enjeu de cette rencontre. La mobilisation sera forte comme à l'accoutûmé pour ce déplacement pas vraiment comme les autres. Près de 15 bus soit près de 700 strasbourgeois accompagnés de centaines d'autres en voitures individuelles vont converger vers la cité lorraine. Des UB90, des KCB, CCS et des supporters de Karlsruhe notamment. Car les derbys face à Metz c'est ça : « Ce fut assez chaud mais sans trop de dégâts » racontent les UB 90 après un de leur déplacement là bas. Si nous sommes encore loin des PSG-Marseille ou des St-Etienne- Lyon, une rivalité évidente anime les deux clubs notamment en raison de la situation géographique et de l'histoire des deux régions. Ce derby de l'Est, plus qu'une confrontation entre mal classés, est devenu une question d'honneur pour nombre de supporters.
Alors, aussi bien du coté des fans que de celui des joueurs, il faudra vendre chèrement sa peau, faire preuve de ténacité, ne rien lâcher surtout, pour que Strasbourg cesse d'être humilié et retrouve son blason de club phare de l'Est. Son honneur aussi bien que son avenir immédiat en dépendent.
Au lycée, il y a de tout. Du Strasbourgeois en majorité, du Parisien, Monégasque, Marseillais, Nancéen, Galatasaray-rois mais rares sont les Messins. Le grenat n'est visiblement pas la couleur préférée des Alsaciens. C'est donc sans tensions que les enjeux de la rencontre peuvent y être analysés, en cette fin de semaine qui sent déjà bon le week end. Etat des lieux.
Le Racing est en forme...
Le match nul face à Sochaux n'a laissé personne indifférent. Tous sont repartis de la Meinau en faisant la même conclusion : le Racing est une équipe solidaire, qui s'est battue sur tous les ballons et qui a encore prouvé qu'elle pouvait tenir tête à tout le monde. Le nul est un bon point de pris, le Racing reste sur trois matchs sans défaite et reste invaincu sur ses terres depuis deux mois, pas mal pour un relégable. Surtout, il en a fini avec la série de matchs face aux ténors du championnat. C'est maintenant, face à des rivaux directs dont fait partie le FC Metz qu'il faut engranger le maximum de points.
Le Racing n'est plus qu'à un point du premier non relégable Bastia et de Nantes qui s'enfonce encore un peu plus. Dès samedi, en cas de victoire, il pourrait quitter la zone rouge et se replacer juste derrière le peloton avant la trêve. Une victoire à l'extérieur, comme c'est maintenant le cas depuis quelques journées, sortirait sensiblement le Racing de la zone des relégables et mettrait l'équipe dans d'excellentes conditions avant d'aborder le dernier match du cycle aller. Nul doute que si les Strasbourgeois ne sont plus relégables d'ici la trêve, leur moral sera gonflé à bloc dès la reprise. Cela voudrait dire aussi que les objectifs que s'était fixé Jacky Duguépéroux ont été atteints avec brio. Mais une défaite compromettrait largement la donne en obligeant le Racing à s'imposer à la Meinau sans garantie de passer l'hiver au chaud.
... et en plus il est bien armé !
Après les enjeux comptables, le point sur l'état de forme de l'équipe. Le cours d'économie est le moment idéal pour jouer les entraîneurs avec les petits schémas tactiques esquissés sur le coin de la feuille de cours. Niang est à son meilleur niveau, Pagis est toujours bien inspiré mais semble avoir levé le pied, Arrache détalle toujours aussi vite, la défense est enfin solide et appliquée et Cassard, toujours aussi grandiose, se classe désormais second au classements des gardiens de L1 (pas mal pour la pire défense du championnat !) dans le France Football décortiqué juste après le cours ! Pas de doute, l'équipe des bleus et blanc commence à avoir fière allure, dotée d'un vrai caractère, à des années lumières de ce que l'on voyait à la fin de l'été.
Les Messins sont inquiets et les supporters impatients
A 150 km à l'Ouest, Metz attend. De pied ferme ? Pas sûr au vu des derniers résultats des grenats. Les Messins dégringolent au classement passant de la 8ème à la 14ème place en quelques journées seulement. Metz est rentré dans le rang et le maintien pourrait bien être la triste réalité du coté de la Moselle. Pour preuve, la nouvelle défaite concédée à Lens (2-0). C'est donc certainement avec un soupçon d'appréhension que le peuple grenat voit la réception d'un Strasbourg très motivé de continuer sur sa dynamique.
A la Meinau, les groupes de supporters préparent activement le déplacement. On valide les dernières inscriptions, on affrète les bus, on rassemble le « matos ». C'est certainement le dernier enjeu de cette rencontre. La mobilisation sera forte comme à l'accoutûmé pour ce déplacement pas vraiment comme les autres. Près de 15 bus soit près de 700 strasbourgeois accompagnés de centaines d'autres en voitures individuelles vont converger vers la cité lorraine. Des UB90, des KCB, CCS et des supporters de Karlsruhe notamment. Car les derbys face à Metz c'est ça : « Ce fut assez chaud mais sans trop de dégâts » racontent les UB 90 après un de leur déplacement là bas. Si nous sommes encore loin des PSG-Marseille ou des St-Etienne- Lyon, une rivalité évidente anime les deux clubs notamment en raison de la situation géographique et de l'histoire des deux régions. Ce derby de l'Est, plus qu'une confrontation entre mal classés, est devenu une question d'honneur pour nombre de supporters.
Alors, aussi bien du coté des fans que de celui des joueurs, il faudra vendre chèrement sa peau, faire preuve de ténacité, ne rien lâcher surtout, pour que Strasbourg cesse d'être humilié et retrouve son blason de club phare de l'Est. Son honneur aussi bien que son avenir immédiat en dépendent.
