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- Côté tribunes
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La Meinau, en 2011, c'est un peu une résidence secondaire. C'est à peine si on ne vous donne pas les clés.
On a déjà vu plus sexy comme adversaire que Gueugnon à 18h par à peine dix degrés. La tribune Ouest est néanmoins copieusement garnie, tout comme les deux quarts de virage ouverts. Un peu moins de cinq milles personnes à vue d'oeil, dont 500 qui sont passées devant Nicolas Belvito sans le voir lorsqu'ils ont rejoint leurs sièges en tribune Sud.
La sécurité est aussi présente à la Meinau que le président du club, autant dire que l'accès à toutes les tribunes du stade est aisé, et les habitués en jouent. Des abonnés en populaires se prélassent en Sud, une partie de la tribune Ouest va en tribune Est aussi fermée que le Kop - pour la seconde période, et quelques Strasbourgeois vont discuter avec les Gueugnonnais. Bref, c'est une répartition des supporters à la carte et tout le monde est installé pour voir l'animation proposée par les Ultra Boys : un des emblèmes de leur groupe, un « Prédator », format « Zenke » est porté à l'avant de la tribune accompagné d'une banderole qui, elle, la surplombe : « Ultra Boys 90 ».
Les habituels chants égayent la première mi-temps, rarement repris par les autres supporters qui se font pourtant entendre sur les actions dangereuses d'un côté comme de l'autre. Car oui, aux abords de la partie « VIP » de la tribune Sud, les contre son camp sont applaudis tout en étant agrémentés de dialecte. Alaman ou Francique, le débat a fait rage. Autre tribune, autre univers.
A la pause, le Kop Ciel et Blanc harangue les joueurs avec une banderole « Ne lâchez rien ». Des joueurs, qui, à la fin du match salueront à distance les supporters venus, comme à chaque match.
La seconde période ressemblera à la première dans les travées : le noyau des supporters actifs se fait entendre, avec quelques pics. Rien de transcendant mais le jeu pratiqué n'était pas spécialement propice à voir la Meinau s'enflammer. C'est néanmoins suffisant pour ne pas entendre la dizaine de Gueugnonnais qui ont fait courageusement le trajet malgré une relégation quasi-certaine, et qui donne de temps à autre de la voix. Eux viennent, eux. Tout ceci est néanmoins insuffisant pour empêcher les réponses aux pères de famille interrogeant les habitués des bords du Krimmeri sur ce fameux « Hilali » dont beaucoup souhaitent le départ. Un résumé succinct des faits suffit à les entendre fredonner l'air des chants contestataires.
La Meinau vilipende l'arbitre avant de l'acclamer sur le pénalty accordé-et-puis-non. Décision qui encouragera une partie du public à encourager son équipe. David Ledy puis Ali Mathlouthi permettent de remporter le match. Le carton rouge pris par Gueugnon réveille quelque peu les racines alémaniques des supporters qui chantent un « Auf Widersehen » vibrant de compassion.
La barre sur un coup-franc de Noro sauve le gardien adverse aussi aimé qu'un Jafar à Gap par les pensionnaires de la populaire Est d'une valise.
Tiens, d'ailleurs, il n'y en a pas qui devraient les faire, les valises ?
La sécurité est aussi présente à la Meinau que le président du club, autant dire que l'accès à toutes les tribunes du stade est aisé, et les habitués en jouent. Des abonnés en populaires se prélassent en Sud, une partie de la tribune Ouest va en tribune Est aussi fermée que le Kop - pour la seconde période, et quelques Strasbourgeois vont discuter avec les Gueugnonnais. Bref, c'est une répartition des supporters à la carte et tout le monde est installé pour voir l'animation proposée par les Ultra Boys : un des emblèmes de leur groupe, un « Prédator », format « Zenke » est porté à l'avant de la tribune accompagné d'une banderole qui, elle, la surplombe : « Ultra Boys 90 ».
Les habituels chants égayent la première mi-temps, rarement repris par les autres supporters qui se font pourtant entendre sur les actions dangereuses d'un côté comme de l'autre. Car oui, aux abords de la partie « VIP » de la tribune Sud, les contre son camp sont applaudis tout en étant agrémentés de dialecte. Alaman ou Francique, le débat a fait rage. Autre tribune, autre univers.
A la pause, le Kop Ciel et Blanc harangue les joueurs avec une banderole « Ne lâchez rien ». Des joueurs, qui, à la fin du match salueront à distance les supporters venus, comme à chaque match.
La seconde période ressemblera à la première dans les travées : le noyau des supporters actifs se fait entendre, avec quelques pics. Rien de transcendant mais le jeu pratiqué n'était pas spécialement propice à voir la Meinau s'enflammer. C'est néanmoins suffisant pour ne pas entendre la dizaine de Gueugnonnais qui ont fait courageusement le trajet malgré une relégation quasi-certaine, et qui donne de temps à autre de la voix. Eux viennent, eux. Tout ceci est néanmoins insuffisant pour empêcher les réponses aux pères de famille interrogeant les habitués des bords du Krimmeri sur ce fameux « Hilali » dont beaucoup souhaitent le départ. Un résumé succinct des faits suffit à les entendre fredonner l'air des chants contestataires.
La Meinau vilipende l'arbitre avant de l'acclamer sur le pénalty accordé-et-puis-non. Décision qui encouragera une partie du public à encourager son équipe. David Ledy puis Ali Mathlouthi permettent de remporter le match. Le carton rouge pris par Gueugnon réveille quelque peu les racines alémaniques des supporters qui chantent un « Auf Widersehen » vibrant de compassion.
La barre sur un coup-franc de Noro sauve le gardien adverse aussi aimé qu'un Jafar à Gap par les pensionnaires de la populaire Est d'une valise.
Tiens, d'ailleurs, il n'y en a pas qui devraient les faire, les valises ?