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- Par il-vecchio
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D'Abadie à Gurtner en passant par Evian, on décortique dans l'ordre une année à nulle autre pareille.
Joooo! Jetzt bìn I wed'r g'frojt! Jooo pourquoi moi ? Et bien sûr mon fan-club, car il se murmure qu'il y en a un, de se dire « Jetzt geht's los », les autres de fermer l'article d'un clic rageur et les non-dialectophones de gémir « Nooooon ! Pas lui, on va de nouveau pas comprendre la moitié du tiers du quart ».
Les ceusses dans l'expectative de littérature talentueuse, passez votre chemin.
Quant à celles et ceux qui attendent louanges, distribution de Césars, d'Oscars, de Pelé, satisfecit, et pluie de bons points tels des milliards de l'UE sur le Pirée, ils en seront pour leurs frais, ça va dézinguer.
A comme Abadie, ou « assez scandaleux» selon les paroles très modérées de Jacky Duguépéroux. Jérémy Abadie ou l'irrespect de l'être humain nach Londoner Abfällenart. Un joueur formé au club qui fut aligné à huit reprises en L2, mais qu'on ne présenta pas à la qualification devant la DNCG, qu'on mena en bateau et qu'on jeta comme un mouchoir à usagé en lui refusant le certificat de travail. Il a bien raison en disant que « Ces gens peuvent détruire une carrière .»
Il y avait aussi Actif puisque les financiers règnent, mot délibérément choisi dans la mesure où le président signe « Jafar 1er ». Les joueurs, l'entraîneur et le staff n'étant pour lui guère que des pions ou des machines, on me pardonnera l'expression totalement fausse au plan comptable d'Actif circulant, puisqu'on envoie les joueurs à droite et à Köln (essentiellement rive gauche du Rhin).
Puis je passer sous silence ce retentissant « Abruti de président » prononcé en direct sur I-télé par Gilles Verdez après la victoire en huitièmes de finale de coupe de France contre Évian ?
A comme Avocat, largement plus recherché du coté de la Meinau qu'Arrière, Ailier et Avant-centre
J'ai également songé à L'Alsace, seul quotidien à réellement nous informer, dusse-je déplaire à certains.
Dans les Annales 2010-2011 il y a également Anatomie. Du haut de ma bonté je condescends à ne pas vous imposer un traité complet, me limitant à l'Anus.
B comme Bordel, existe-t-il un autre qualificatif pour désigner la gestion du Racing ? Je n'omets pas Barbara Schuster, qui nous a abreuvés de portraits de joueurs au cours de la saison - snobant régulièrement de sa superbe les graves difficultés dans lesquelles se débat le club.
B comme Bayonne qui pour la jeune génération figurera plus tard au rang du PSG pour celle dont la jeunesse tourna autour de 1979. Lorsque vous aurez l'âge de votre serviteur, le simple mot de Bayonne vous fera frémir, frissonner en fermant les yeux avec nostalgie.
C comme [g]C[/g]ompte-courant actionnaire. J'ai aussi plus vulgairement Crevure, Crapule, Crève Charogne, Carne venduti e Carogna infamanti, mais franchement que viennent ces mots se mêler d'un abécédaire consacré à notre Racing, je vous le demande.
C comme Concierge, mot de vieux françois encore utiliséjusque dans les années 1970 (1), remplacé aujourd'hui par open-space manager ou fondé de pouvoir auprès des huissiers.
D comme Dü Dolla, Dü Dracksöj ou Déficient, ou Déficit structurel de 5 M€, mais en cette fin de saison plutôt comme D comme Dépôt de bilan, terme bien impropre car il évoque la liquidation des biens moins que le redressement judiciaire. A l'heure où j'écris ces lignes, nous ignorons encore à quelle sauce le Racing sera mangé.
Mais D comme DNCG, la grande amie de Jafar the first, qu'il a prise de haut et qui fut bien aimable de ne pas nous mettre trop de bâtons dans les roues, mais à force d'être « défavorablement connu des services » de la DNCG, il est à redouter qu'elle dise « fertig, basta, jetzt langt's !! » et que ce D qui figure partout à Strass sur les plaques minéralogiques des touristes ne se transforme en DH.
E comme Luxe. Doch, doch ! Verdammi 60 € gejà Evian das esch Luxe ! Evian un club sans culture, sans racines, mais avec un milliardaire éclairé comme actionnaire que nos tocards de financiers snobent en refusant de cigler les 370 € consacrés au buffet lors de sa réception. Évian, la révolte contre Jafar, mais pas Évian-Thonon-Gaillard, non Évian-leDésert.
F comme Fournier, la Foi en son groupe, une capacité Formidable à Fédérer ce groupe, à ne pas le laisser Flancher alors que tout Foire, une Force de conviction jusqu'au sommet de la hiérarchie et au bout de la saison. Fournier dit tout simplement « Foin de ces histoires en coulisses, on bosse ! ». (2)
Quel entraîneur fut à ce point acclamé par le public ?
Mais Fournier ? Rien, pas de titre et pas de montée et pourtant il aura marqué joueurs et supporters comme les deux suscités.
G comme Gress, car dans un abécédaire consacré au Racing, Gress figure toujours à la lettre G et ce au moins jusqu'à l'obtention d'un nouveau titre de champion dans l'élite, autrement dit jusqu'à la fin des temps ou la liquidation du Racing.
G comme Gott ou God, mais ni lui, ni Gress ne feront rien pour sauver le Racing. Alors qu'un Gode bien placé chez qui vous savez...
Mais il y a surtout G comme Godin, interdit de séjour dans les bureaux de la Meinau, dont la seule évocation du nom par un dessalariés esclaves du Racing vaut condamnation au licenciement pour faute grave par le flingueur attitré. Godin qui malgré toutes ces entraves se démène comme un beau diable pour obtenir toutes les infos qui doivent demeurer secrètes, véritable poil à Gratter sur les rives de la Tamise.
Je n'oublierai pas Gurtner, des statistiques pourries : aucun but, aucune passe décisive. Mais combien d'arrêts décisifs, combien de points sauvés ? Sans lui, un 0-3 à la mi-temps contre les tricheurs d'Alfortville (3) n'eut pas été volé me suis-je laissé dire. Le combat aurait changé d'âme et l'espoir de camp ce soir là.
H comme Haus Dü Hosàschisser!!!
(1) Lien réservé à celles et ceux qui ont connu les années 1970.
(2) Celle-là vous ne l'aviez pas vue venir !
(3) Les Colmariens auront compris.
Les ceusses dans l'expectative de littérature talentueuse, passez votre chemin.
Quant à celles et ceux qui attendent louanges, distribution de Césars, d'Oscars, de Pelé, satisfecit, et pluie de bons points tels des milliards de l'UE sur le Pirée, ils en seront pour leurs frais, ça va dézinguer.
A
A comme Abadie, ou « assez scandaleux» selon les paroles très modérées de Jacky Duguépéroux. Jérémy Abadie ou l'irrespect de l'être humain nach Londoner Abfällenart. Un joueur formé au club qui fut aligné à huit reprises en L2, mais qu'on ne présenta pas à la qualification devant la DNCG, qu'on mena en bateau et qu'on jeta comme un mouchoir à usagé en lui refusant le certificat de travail. Il a bien raison en disant que « Ces gens peuvent détruire une carrière .»
Il y avait aussi Actif puisque les financiers règnent, mot délibérément choisi dans la mesure où le président signe « Jafar 1er ». Les joueurs, l'entraîneur et le staff n'étant pour lui guère que des pions ou des machines, on me pardonnera l'expression totalement fausse au plan comptable d'Actif circulant, puisqu'on envoie les joueurs à droite et à Köln (essentiellement rive gauche du Rhin).
Puis je passer sous silence ce retentissant « Abruti de président » prononcé en direct sur I-télé par Gilles Verdez après la victoire en huitièmes de finale de coupe de France contre Évian ?
A comme Avocat, largement plus recherché du coté de la Meinau qu'Arrière, Ailier et Avant-centre
J'ai également songé à L'Alsace, seul quotidien à réellement nous informer, dusse-je déplaire à certains.
Dans les Annales 2010-2011 il y a également Anatomie. Du haut de ma bonté je condescends à ne pas vous imposer un traité complet, me limitant à l'Anus.
B
B comme Bordel, existe-t-il un autre qualificatif pour désigner la gestion du Racing ? Je n'omets pas Barbara Schuster, qui nous a abreuvés de portraits de joueurs au cours de la saison - snobant régulièrement de sa superbe les graves difficultés dans lesquelles se débat le club.
B comme Bayonne qui pour la jeune génération figurera plus tard au rang du PSG pour celle dont la jeunesse tourna autour de 1979. Lorsque vous aurez l'âge de votre serviteur, le simple mot de Bayonne vous fera frémir, frissonner en fermant les yeux avec nostalgie.
C
C comme [g]C[/g]ompte-courant actionnaire. J'ai aussi plus vulgairement Crevure, Crapule, Crève Charogne, Carne venduti e Carogna infamanti, mais franchement que viennent ces mots se mêler d'un abécédaire consacré à notre Racing, je vous le demande.
C comme Concierge, mot de vieux françois encore utiliséjusque dans les années 1970 (1), remplacé aujourd'hui par open-space manager ou fondé de pouvoir auprès des huissiers.
D
D comme Dü Dolla, Dü Dracksöj ou Déficient, ou Déficit structurel de 5 M€, mais en cette fin de saison plutôt comme D comme Dépôt de bilan, terme bien impropre car il évoque la liquidation des biens moins que le redressement judiciaire. A l'heure où j'écris ces lignes, nous ignorons encore à quelle sauce le Racing sera mangé.
Mais D comme DNCG, la grande amie de Jafar the first, qu'il a prise de haut et qui fut bien aimable de ne pas nous mettre trop de bâtons dans les roues, mais à force d'être « défavorablement connu des services » de la DNCG, il est à redouter qu'elle dise « fertig, basta, jetzt langt's !! » et que ce D qui figure partout à Strass sur les plaques minéralogiques des touristes ne se transforme en DH.
E
E comme Luxe. Doch, doch ! Verdammi 60 € gejà Evian das esch Luxe ! Evian un club sans culture, sans racines, mais avec un milliardaire éclairé comme actionnaire que nos tocards de financiers snobent en refusant de cigler les 370 € consacrés au buffet lors de sa réception. Évian, la révolte contre Jafar, mais pas Évian-Thonon-Gaillard, non Évian-leDésert.
F
F comme Fournier, la Foi en son groupe, une capacité Formidable à Fédérer ce groupe, à ne pas le laisser Flancher alors que tout Foire, une Force de conviction jusqu'au sommet de la hiérarchie et au bout de la saison. Fournier dit tout simplement « Foin de ces histoires en coulisses, on bosse ! ». (2)
Quel entraîneur fut à ce point acclamé par le public ?
- Schilles ? Mais Schilles est hors concours ! Gamin, joueur au club, joueur pro, ange de la Meinau, une coupe de France en 1966, LE titre comme entraîneur en 1979, une remontée comme entraîneur en 1992, c'est le mythe.
- Dugué ? Dugué c'est LE titre comme joueur en 79, finaliste de la Coupe de France 95 en tant qu'entraîneur et deux coupes de la Ligue 1997 et 2005. Dugué a bien mérité du Racing et acquis une légitimité certaine.
Mais Fournier ? Rien, pas de titre et pas de montée et pourtant il aura marqué joueurs et supporters comme les deux suscités.
G
G comme Gress, car dans un abécédaire consacré au Racing, Gress figure toujours à la lettre G et ce au moins jusqu'à l'obtention d'un nouveau titre de champion dans l'élite, autrement dit jusqu'à la fin des temps ou la liquidation du Racing.
G comme Gott ou God, mais ni lui, ni Gress ne feront rien pour sauver le Racing. Alors qu'un Gode bien placé chez qui vous savez...
Mais il y a surtout G comme Godin, interdit de séjour dans les bureaux de la Meinau, dont la seule évocation du nom par un des
Je n'oublierai pas Gurtner, des statistiques pourries : aucun but, aucune passe décisive. Mais combien d'arrêts décisifs, combien de points sauvés ? Sans lui, un 0-3 à la mi-temps contre les tricheurs d'Alfortville (3) n'eut pas été volé me suis-je laissé dire. Le combat aurait changé d'âme et l'espoir de camp ce soir là.
H
H comme Haus Dü Hosàschisser!!!
Notes
(1) Lien réservé à celles et ceux qui ont connu les années 1970.
(2) Celle-là vous ne l'aviez pas vue venir !
(3) Les Colmariens auront compris.
