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- Par nicky
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Le Racing poursuit son parcours en Coupe de France, et pour ce 7e tour, après un déplacement plus que court au FC Kronenbourg, c'est cette fois-ci en terre meusienne, à Verdun, que les supporters se sont rendus.
En ce samedi après-midi de novembre, environ une cinquantaine de supporters strasbourgeois, s'étaient donné rendez-vous, comme d'habitude, devant le stade de la Meinau pour rallier Verdun en bus. Le départ a lieu vers 14h30, quelques minutes après Frédéric Sitterlé, qui a pris le temps de venir souhaiter une bonne route à tous.
Après un peu plus de trois heures de trajet et deux arrêts sur des aires d'autoroute, dont une ou nous avons eu l'occasion de croiser furtivement un routier hongrois passablement éméché, nous arrivons à Verdun dans la nuit, et dans un froid qui nous parait glacial. Ceux qui comptaient éventuellement se réchauffer avec un vin chaud, ont vite vu leurs espoirs s'envoler, pas d'alcool servi dans le stade, ni vin chaud donc, ni bière évidemment. A la place, on servait cet infâme breuvage déjà connu de tous car vendu également à la Meinau, appelé "bière sans alcool". Au gré des buvettes et autres stands de sandwichs, on pouvait entendre des Verdunois dire qu'il était quand même dommage de voir un club comme le RCS évoluer en CFA2.
Une partie de la petite tribune du Parc des Sports de Londres, a été réservée aux visiteurs, c'est donc là que tout le monde prend place. Fait nouveau pour cette rencontre de Coupe de France, c'est la première de la saison où les UB90 ont prévu de chanter. Le ton est donné dès l'entrée des joueurs sur le terrain, accompagnés de jeunes enfants verdunois. Les chants débutent, quelques fumigènes sont allumés, sous les yeux médusés desdits enfants, qui ne devaient pas être habitués à voir ce genre de spectacle. La première période se passe relativement calmement, le "parcage", ou plutôt le coin, visiteur de la tribune entonne les chants habituels.
La deuxième période, quant à elle, est plus épique. Les Verdunois placés à proximité des Strasbourgeois, sentant un Racing assez poussif, tentent de lancer quelques chants, tout d'abord pour encourager leur équipe avec des "allez les Rouges", puis pour chambrer les visiteurs. Certains scandèrent "ils sont où les Strasbourgeois?", ce à quoi les Strasbourgeois répondirent " ils sont où les Verdunais ? Dans ton nez". Quelques minutes après, les quelques Verdunois chambreurs nous apprirent que "le chou est cuit". Plus tard, la période de Noël approchant à grands pas, c'est le traditionnel chant sur l'air de "vive le vent d'hiver" qui fut lancé par les UB90, suivit d'un "Petit Papa Noël" repris en choeur par tous les Strasbourgeois. Comme le spectacle n'était toujours au rendez-vous sur le terrain, il fallait bien trouver des occupations pour ne pas s'ennuyer ferme en tribune. C'est donc ainsi que les UB90 nous gratifièrent d'un mythique "au clair de la lune" chanté en canon.
Le Racing, qui n'a pas réussi à ouvrir le score lors du temps réglementaire, ou plutôt devrais-je dire que Verdun a bien résisté, nous emmena donc en prolongations. Certains supporters se sont un peu impatientés. En effet, il faisait de plus en plus froid, et un stadier m'apprit d'ailleurs, que pour une fois "ça va, il n'y a pas de vent aujourd'hui". Les joies de la Lorraine au mois de novembre, en somme. La prolongation commença donc, sur les mêmes bases que le reste du match, avec toujours aucun but à célébrer. Pour pallier ce déficit, les UB90 célébrèrent donc une touche pour le Racing, de la même façon qu'un but l'aurait été, et diverses chansons avec comme mot clef "touche " furent entonnées. Inutile donc de préciser que le premier but d'Anthony Sichi fut célébré comme il se doit par tous les Strasbourgeois, suivi rapidement du deuxième, avec en prime encore un fumigène. La fin de la rencontre fut marquée par la naissance de "la nouvelle star" du Racing. Le jeune Robin Binder, évoluant de notre côté a eu droit à quelques chants, notamment " ça c'est bien joué" quand il touchait le ballon. Binder fut du coup quelque peu déconcentré, et regardait les supporters en rigolant, ce qui poussa quelques Strasbourgeois à lui demander de rester dans son match.
Après le coup de sifflet final, et la qualification acquise dans la douleur, les joueurs saluent le parcage. Anthony Sichi, homme providentiel de ce match, et Tommy De Jong vinrent aussi serrer les mains des supporters présents au bord de la main courante. Un peu plus tard, de retour dans le bus, un Verdunois y entra brièvement pour nous dire bonne chance pour la remontée. C'est ainsi que s'acheva cette soirée en terre meusienne, et que le bus prit le chemin du retour.
Après un peu plus de trois heures de trajet et deux arrêts sur des aires d'autoroute, dont une ou nous avons eu l'occasion de croiser furtivement un routier hongrois passablement éméché, nous arrivons à Verdun dans la nuit, et dans un froid qui nous parait glacial. Ceux qui comptaient éventuellement se réchauffer avec un vin chaud, ont vite vu leurs espoirs s'envoler, pas d'alcool servi dans le stade, ni vin chaud donc, ni bière évidemment. A la place, on servait cet infâme breuvage déjà connu de tous car vendu également à la Meinau, appelé "bière sans alcool". Au gré des buvettes et autres stands de sandwichs, on pouvait entendre des Verdunois dire qu'il était quand même dommage de voir un club comme le RCS évoluer en CFA2.
Une partie de la petite tribune du Parc des Sports de Londres, a été réservée aux visiteurs, c'est donc là que tout le monde prend place. Fait nouveau pour cette rencontre de Coupe de France, c'est la première de la saison où les UB90 ont prévu de chanter. Le ton est donné dès l'entrée des joueurs sur le terrain, accompagnés de jeunes enfants verdunois. Les chants débutent, quelques fumigènes sont allumés, sous les yeux médusés desdits enfants, qui ne devaient pas être habitués à voir ce genre de spectacle. La première période se passe relativement calmement, le "parcage", ou plutôt le coin, visiteur de la tribune entonne les chants habituels.
La deuxième période, quant à elle, est plus épique. Les Verdunois placés à proximité des Strasbourgeois, sentant un Racing assez poussif, tentent de lancer quelques chants, tout d'abord pour encourager leur équipe avec des "allez les Rouges", puis pour chambrer les visiteurs. Certains scandèrent "ils sont où les Strasbourgeois?", ce à quoi les Strasbourgeois répondirent " ils sont où les Verdunais ? Dans ton nez". Quelques minutes après, les quelques Verdunois chambreurs nous apprirent que "le chou est cuit". Plus tard, la période de Noël approchant à grands pas, c'est le traditionnel chant sur l'air de "vive le vent d'hiver" qui fut lancé par les UB90, suivit d'un "Petit Papa Noël" repris en choeur par tous les Strasbourgeois. Comme le spectacle n'était toujours au rendez-vous sur le terrain, il fallait bien trouver des occupations pour ne pas s'ennuyer ferme en tribune. C'est donc ainsi que les UB90 nous gratifièrent d'un mythique "au clair de la lune" chanté en canon.
Le Racing, qui n'a pas réussi à ouvrir le score lors du temps réglementaire, ou plutôt devrais-je dire que Verdun a bien résisté, nous emmena donc en prolongations. Certains supporters se sont un peu impatientés. En effet, il faisait de plus en plus froid, et un stadier m'apprit d'ailleurs, que pour une fois "ça va, il n'y a pas de vent aujourd'hui". Les joies de la Lorraine au mois de novembre, en somme. La prolongation commença donc, sur les mêmes bases que le reste du match, avec toujours aucun but à célébrer. Pour pallier ce déficit, les UB90 célébrèrent donc une touche pour le Racing, de la même façon qu'un but l'aurait été, et diverses chansons avec comme mot clef "touche " furent entonnées. Inutile donc de préciser que le premier but d'Anthony Sichi fut célébré comme il se doit par tous les Strasbourgeois, suivi rapidement du deuxième, avec en prime encore un fumigène. La fin de la rencontre fut marquée par la naissance de "la nouvelle star" du Racing. Le jeune Robin Binder, évoluant de notre côté a eu droit à quelques chants, notamment " ça c'est bien joué" quand il touchait le ballon. Binder fut du coup quelque peu déconcentré, et regardait les supporters en rigolant, ce qui poussa quelques Strasbourgeois à lui demander de rester dans son match.
Après le coup de sifflet final, et la qualification acquise dans la douleur, les joueurs saluent le parcage. Anthony Sichi, homme providentiel de ce match, et Tommy De Jong vinrent aussi serrer les mains des supporters présents au bord de la main courante. Un peu plus tard, de retour dans le bus, un Verdunois y entra brièvement pour nous dire bonne chance pour la remontée. C'est ainsi que s'acheva cette soirée en terre meusienne, et que le bus prit le chemin du retour.
