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- Par il-vecchio
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Le traditionnel abécédaire de la saison est de retour. 1er volet, les lettres A à E.
Vous avez détesté l'abécédaire de la saison passée, alors passez votre chemin. Si au contraire vous l'avez plus ou moins apprécié, celui ci est pour vous. Si l'an passé, j'avais été très mordant, il vous faudra faire attention cette année, j'ai laissé traîner quelques coups de pattes tels des bouchers la semelle sur les jambes du Fußballgott.
Il m'a coûté du temps, de la matière grise, mais je m'y suis investi, ainsi qu'un autre stubiste bien connu dans le seul but de vous proposer un peu de plaisir de lecture. Je précise que cet article a été rédigé à titre entièrement bénévole. Voilà, le ton est donné.
A comme L'Alsace, seul quotidien à réellement nous informer, dussé-je déplaire à certains. Quotidien fort apprécié en 2010-2011, honni cette saison lorsque son journaliste osa s'attaquer au chevalier blanc, dont la blancheur grisonna au fil des jours.
A comme l'Alsacienne de Restauration, fournisseur maltraité par les hommes de main du repreneur. Une entreprise de restauration collective de qualité reconnue dans toute l'Alsace et probablement au centre de formation du Racing mais qui vit sur la bête, en exigeant des supporters 4,50 € la saucisse mi-cuite et 3 € le verre d'eau. Sa mise à l'écart provisoire de la buvette fut une des bonnes idées du renouveau.
Audit, épreuve récurrente pour le service compta du Racing. A chaque exercice son ou ses audits, hormis cette année où pour la petite association l'Audit se transforma en Arlésienne, sa remise étant chaque jour reportée, bien que certains connussent son contenu.
B comme Barça, club légendaire qui joue en 4-3-3 et qui se serait inspiré de Schilles. On peut être en CFA2 et aller jouer à Barcelone. Certes, ce ne fut pas le Camp Nou, mais les U15 eurent le privilège d'affronter leurs homologues catalans.
B comme Blue Girls, une des bonnes idées de l'homme à la casquette. Hattsch àwer doch Blöji Mäid'l gsàt....
B comme Bénévole. Une explication de texte s'impose. Il y a le vrai bénévole, qui oeuvre depuis des années, qui vient tous les jours de la semaine éduquer et former des jeunes pour un minable défraiement oscillant entre deux et trois cents €. Ces bénévoles, fini, on n'en veut plus, on les dégoûte, on ne règle plus leurs frais de déplacements qui ne couvrent d'ailleurs pas leurs frais. Ainsi le décréta l'investisseur auto-proclamé.
Puis vient le bénévole ami du siphonneur de trésorerie. Certains de ces bénévoles ont un véritable savoir-faire en matière d'organisation, d'autres un savoir-faire certain en matière de désorganisation. Pour eux, rien n'est trop beau. Présentés comme bénévoles on finit par reconnaitre du bout des lèvres qu'ils étaient rémunérés 1500 € mensuels pour aboutir à 2500 € plus des notes de frais gastronomiques en restaus et taxis parisiens. Les explications données par le prétendu investisseurs furent pour le moins fluctuantes.
B comme Blodelsheim Media Venture, une des sociétés de l'homme d'affaires du village éponyme. A l'origine cette société racheta les actifs de la SASP pour rapidement se transformer en pompe à finance au profit de son actionnaire. Elle détenait la marque, la détient elle toujours, et dégagea environ 60 k€ de revenus au titre de la vente des produits dérivés, tels maillots, bonnets, écharpes. Ce bénéfice fut il reversé à l'association? (Ndla, rédigé AVANT cession tardive à l'asso)
B comme Babbaba ou Bàbbà. Combien d'entre nous ont-ils découvert le Racing avec leur grand-père ou leur père ? Combien d'entre nous ont-ils fait découvrir le Racing à leurs enfants? Ils ont inculqué l'amour du Racing à leurs enfants et petits-enfants. Dommage que pour certain cet amour se soit limité au « projet entrepreneurial » (1) de « vivre sur la bête. » (2)
C comme Chauveau, un de ces bénévoles trouvés par « hasard » lors d'une conférence du sauveur à la maison d'Alsace. L'homme est plus connu dans le milieu du foot sous le patronyme de Polo Breitner sur RMC. Chargé d'un audit et d'une restructuration, il sema la zizanie à la Meinau, exigeant du concierge qu'il fasse la plonge à la buvette, ravalant Kuentz au rang de lavandière, contactant un nouvel entraineur alors que l'actuel donne pleine satisfaction et se nommant directeur sportif et manager général pour la saison 2012-2013. Chauveau, l'homme lige de Beau-Parleur qui publia une interview pamphlétaire et incendiaire sur Racingstub. Il est à Beau-Parleur ce que Cornecul était à Kafar.
C comme Convention, mot que l'on croyait remisé dans les dictionnaires avec la liquidation mais qui ressortit tel un zébulon de sa boîte. Pour faire bonne mesure, l'homme à la casquette en voulut, pardon en exigea, il ne veut rien il exige, pas moins de deux. Deux conventions innovantes, si innovantes qu'elles devaient profiter à la seule BMV au détriment du Racing. Conventions si innovantes qu'elles en étaient inconvenantes, au point d'être lues par les conseilllers municipaux strasbourgeois.
C comme Cinquième Colonne. Les derniers « Boches » sont repartis en 45, les ultimes collabos sont grabataires, le mythe de la Cinquième Colonne demeure. Monstre du Loch Ness ou de l'Ill ou du Krimmeri, régulièrement invoquée par le prétendu investisseur comme source de tous les maux au Racing. Mais qu'on lui demande de nommer les membres de ce sinistre organisme et il vous oppose une fin de non recevoir au motif que tout le monde sait de qui il s'agit. Tout le monde, sauf bon nombre de stubistes et autres supporters. « Tout le monde », comme réponse, c'est un peu court jeune homme.
C comme Chaumont. Chaumont et son mirador, son viaduc, son train Corail. Chaumont, le GF le plus abouti de la saison. Il y a aussi le match retour et ce fut «Chaumont, c'est là qu'on monte».
D comme Déficit structurel de 2,3 M€. Ah le déficit structurel. Le Racing a beau avoir été liquidé, il revient à la charge. Toutefois via des méthodes peu morales, ce déficit prévisionnel devrait être réduit. Mais D comme DH qui menace ou plus bas encore. Certain bonimenteur se fiche d'ailleurs de voir le Racing en DH.
D comme DNCG qui aurait du être une formalité en fin de saison, mais qui se transforme en calvaire jafardien.
D comme Dropbox.com, site où l'on peut tout à loisir héberger sa correspondance privée et publier les liens sur sa page FB.
D comme Dégommer Godin et son ordinateur.
Extrait du live de L'Alsace lors de l'ultime rencontre à Neuves-Maisons.
20' : Désolés de cette interruption momentanée de la retransmission. Mais un ballon inopportun a fini sa course dans la tribune, bloquant l'ordinateur. Après avoir relancé la machine, tout est rentré dans l'ordre. Soyez rassurés: vous n'avez rien manqué.
D comme DVD, mais chut....
E comme Echarpe du renouveau. Géniale idée de l'homme qui essaya près de deux années durant de racheter le Racing. Il s'agissait d'une forme de démocratie participative, permettant aux supporters de proposer leur modèle d'écharpe. Il y eut un concours à l'automne pour une écharpe en laine qui connut un succès à rendre jaloux des clubs de L1. Las, la zizanie persistante transforma le concours printanier de l'écharpe satin en véritable flop, les propositions se comptant sur les doigts de la main.
E comme Engouement qui jamais ne se démentit tout au long de cette saison en CFA2. Pour preuve, le Racing figure à la 33ème place dans le classement des affluences moyenne tout au long de cette saison. Les 32 première équipes évoluent en L1 ou L2, après on n'en trouve qu'une en National. Cette place est suffisamment étonnante pour avoir été l'objet d'un article dans foot-national.com.
(1) et (2) En sitterlien dans le texte.
Il m'a coûté du temps, de la matière grise, mais je m'y suis investi, ainsi qu'un autre stubiste bien connu dans le seul but de vous proposer un peu de plaisir de lecture. Je précise que cet article a été rédigé à titre entièrement bénévole. Voilà, le ton est donné.
A
A comme Association. L'Association, c'est ce qui resta après la liquidation. C'est elle qui fut relancée, elle qui disposait d'environ 800 k€ en trésorerie, elle qui fut siphonnée par le repreneur, elle composée de bénévoles, de vrais, elle détentrice du numéro d'affiliation. Association au fonctionnement tout de même bien curieux puisque seuls les membres fondateurs y ont, y avaient le droit de vote. Association, source de tous les maux selon le repreneur qui fut cru un temps, mais un temps seulement.A comme L'Alsace, seul quotidien à réellement nous informer, dussé-je déplaire à certains. Quotidien fort apprécié en 2010-2011, honni cette saison lorsque son journaliste osa s'attaquer au chevalier blanc, dont la blancheur grisonna au fil des jours.
A comme l'Alsacienne de Restauration, fournisseur maltraité par les hommes de main du repreneur. Une entreprise de restauration collective de qualité reconnue dans toute l'Alsace et probablement au centre de formation du Racing mais qui vit sur la bête, en exigeant des supporters 4,50 € la saucisse mi-cuite et 3 € le verre d'eau. Sa mise à l'écart provisoire de la buvette fut une des bonnes idées du renouveau.
Audit, épreuve récurrente pour le service compta du Racing. A chaque exercice son ou ses audits, hormis cette année où pour la petite association l'Audit se transforma en Arlésienne, sa remise étant chaque jour reportée, bien que certains connussent son contenu.
B
B comme Benchenane, jeune joueur issu de la 2 de l'an passé qui dut tenir la taule en début de saison et jouer les guides touristiques afin de séduire les nouvelles recrues. Des blessures privèrent trop longtemps l'équipe de son talent, très apprécié sur les coups de pieds arrêtés.B comme Barça, club légendaire qui joue en 4-3-3 et qui se serait inspiré de Schilles. On peut être en CFA2 et aller jouer à Barcelone. Certes, ce ne fut pas le Camp Nou, mais les U15 eurent le privilège d'affronter leurs homologues catalans.
B comme Blue Girls, une des bonnes idées de l'homme à la casquette. Hattsch àwer doch Blöji Mäid'l gsàt....
B comme Bénévole. Une explication de texte s'impose. Il y a le vrai bénévole, qui oeuvre depuis des années, qui vient tous les jours de la semaine éduquer et former des jeunes pour un minable défraiement oscillant entre deux et trois cents €. Ces bénévoles, fini, on n'en veut plus, on les dégoûte, on ne règle plus leurs frais de déplacements qui ne couvrent d'ailleurs pas leurs frais. Ainsi le décréta l'investisseur auto-proclamé.
Puis vient le bénévole ami du siphonneur de trésorerie. Certains de ces bénévoles ont un véritable savoir-faire en matière d'organisation, d'autres un savoir-faire certain en matière de désorganisation. Pour eux, rien n'est trop beau. Présentés comme bénévoles on finit par reconnaitre du bout des lèvres qu'ils étaient rémunérés 1500 € mensuels pour aboutir à 2500 € plus des notes de frais gastronomiques en restaus et taxis parisiens. Les explications données par le prétendu investisseurs furent pour le moins fluctuantes.
B comme Blodelsheim Media Venture, une des sociétés de l'homme d'affaires du village éponyme. A l'origine cette société racheta les actifs de la SASP pour rapidement se transformer en pompe à finance au profit de son actionnaire. Elle détenait la marque, la détient elle toujours, et dégagea environ 60 k€ de revenus au titre de la vente des produits dérivés, tels maillots, bonnets, écharpes. Ce bénéfice fut il reversé à l'association? (Ndla, rédigé AVANT cession tardive à l'asso)
B comme Babbaba ou Bàbbà. Combien d'entre nous ont-ils découvert le Racing avec leur grand-père ou leur père ? Combien d'entre nous ont-ils fait découvrir le Racing à leurs enfants? Ils ont inculqué l'amour du Racing à leurs enfants et petits-enfants. Dommage que pour certain cet amour se soit limité au « projet entrepreneurial » (1) de « vivre sur la bête. » (2)
C
C comme Chauveau, un de ces bénévoles trouvés par « hasard » lors d'une conférence du sauveur à la maison d'Alsace. L'homme est plus connu dans le milieu du foot sous le patronyme de Polo Breitner sur RMC. Chargé d'un audit et d'une restructuration, il sema la zizanie à la Meinau, exigeant du concierge qu'il fasse la plonge à la buvette, ravalant Kuentz au rang de lavandière, contactant un nouvel entraineur alors que l'actuel donne pleine satisfaction et se nommant directeur sportif et manager général pour la saison 2012-2013. Chauveau, l'homme lige de Beau-Parleur qui publia une interview pamphlétaire et incendiaire sur Racingstub. Il est à Beau-Parleur ce que Cornecul était à Kafar.
C comme Convention, mot que l'on croyait remisé dans les dictionnaires avec la liquidation mais qui ressortit tel un zébulon de sa boîte. Pour faire bonne mesure, l'homme à la casquette en voulut, pardon en exigea, il ne veut rien il exige, pas moins de deux. Deux conventions innovantes, si innovantes qu'elles devaient profiter à la seule BMV au détriment du Racing. Conventions si innovantes qu'elles en étaient inconvenantes, au point d'être lues par les conseilllers municipaux strasbourgeois.
C comme Cinquième Colonne. Les derniers « Boches » sont repartis en 45, les ultimes collabos sont grabataires, le mythe de la Cinquième Colonne demeure. Monstre du Loch Ness ou de l'Ill ou du Krimmeri, régulièrement invoquée par le prétendu investisseur comme source de tous les maux au Racing. Mais qu'on lui demande de nommer les membres de ce sinistre organisme et il vous oppose une fin de non recevoir au motif que tout le monde sait de qui il s'agit. Tout le monde, sauf bon nombre de stubistes et autres supporters. « Tout le monde », comme réponse, c'est un peu court jeune homme.
C comme Chaumont. Chaumont et son mirador, son viaduc, son train Corail. Chaumont, le GF le plus abouti de la saison. Il y a aussi le match retour et ce fut «Chaumont, c'est là qu'on monte».
Impossible d'afficher la vidéo YouTube Sw47VRdC5Tc via l'API [Client error: `GET https://www.youtube.com/oembed?url=https://www.youtube.com/watch?v=Sw47VRdC5Tc&format=json` resulted in a `403 Forbidden` response:
Forbidden
]
D
D comme Déficit structurel de 2,3 M€. Ah le déficit structurel. Le Racing a beau avoir été liquidé, il revient à la charge. Toutefois via des méthodes peu morales, ce déficit prévisionnel devrait être réduit. Mais D comme DH qui menace ou plus bas encore. Certain bonimenteur se fiche d'ailleurs de voir le Racing en DH.
D comme DNCG qui aurait du être une formalité en fin de saison, mais qui se transforme en calvaire jafardien.
D comme Dropbox.com, site où l'on peut tout à loisir héberger sa correspondance privée et publier les liens sur sa page FB.
D comme Dégommer Godin et son ordinateur.
Extrait du live de L'Alsace lors de l'ultime rencontre à Neuves-Maisons.
20' : Désolés de cette interruption momentanée de la retransmission. Mais un ballon inopportun a fini sa course dans la tribune, bloquant l'ordinateur. Après avoir relancé la machine, tout est rentré dans l'ordre. Soyez rassurés: vous n'avez rien manqué.
D comme DVD, mais chut....
E
E comme Echarpe du renouveau. Géniale idée de l'homme qui essaya près de deux années durant de racheter le Racing. Il s'agissait d'une forme de démocratie participative, permettant aux supporters de proposer leur modèle d'écharpe. Il y eut un concours à l'automne pour une écharpe en laine qui connut un succès à rendre jaloux des clubs de L1. Las, la zizanie persistante transforma le concours printanier de l'écharpe satin en véritable flop, les propositions se comptant sur les doigts de la main.
E comme Engouement qui jamais ne se démentit tout au long de cette saison en CFA2. Pour preuve, le Racing figure à la 33ème place dans le classement des affluences moyenne tout au long de cette saison. Les 32 première équipes évoluent en L1 ou L2, après on n'en trouve qu'une en National. Cette place est suffisamment étonnante pour avoir été l'objet d'un article dans foot-national.com.
(1) et (2) En sitterlien dans le texte.
