F

F comme Féminine. Rendons à celui qui caressa les supporters dans le sens du poil, la paternité du lancement d'une section féminine au Racing.

F comme Fêtes à la Meinau, sur un petit modèle versaillais. Ah ! Comme c'était plaisant, cela attirait le supporter, les familles et vidait les caisses de l'association. Il y eut, entre autres, le vin nouveau de Steinseltz et les danses folkloriques du Nord de l'Alsace, les Mannela à la St-Nicolas et la bière de Noël. Animations coûteuses qui disparurent lorsque les caisses furent vides, telle la cigale lorsque la bise fut venue.

F comme Facebook, réseau social intrusif, KGB du XXIe siècle où presque tout un chacun, joueurs compris, croit bon d'avoir sa page. Page FB de la Fédé, page FB de Planète Racing, mais surtout Facebook outil de communication et de propagande du propriétaire de la marque RCS. Facebook, LA solution pour sauver le Racing, grâce à un groupe FB qui voulait lancer un projet socios, groupe manipulé par un expert ès-manipulation originaire de Blodelsheim.

Facebook permet de se faire des « amis » mais surtout de tancer les joueurs pour une bien surprenante contre-performance à Drancy. Une méthode de reproches qui ne fut guère appréciée dans le vestiaire. Si depuis Facebook est coté en bourse, l'homme d'affaires de Blodelsheim y est bien silencieux et sa cote au fond de la cave.

F comme Formation, pépite du Racing dont le centre de formation qui était encore 8e de France lors de la saison 2010-2011 en National malgré les attaques du Kafar. Centre de formation qui avait perdu son agrément suite à la rétrogradation en CFA2 mais que le tchatcheur voulait conserver malgré le surcoût. L'idée était excellente et fut saluée, la réalisation fut à l'image de promesses d'un politicard. On sait ce qu'il advint, les éducateurs plus payés, la restauration supprimée le week-end afin que les équipes de jeunes jouent le ventre vide et son directeur tout juste bon à passer la serpillère pour Chauveau. Le directeur de la pédagogie finit par s'exprimer vertement : « Sitterlé nous prend pour des cons. »

F comme Forbach, là où débuta l'aventure mais aussi la chute de Beau-Parleur parmi les supps. Forbach, premier match de la saison où pas moins de 200 Strasbourgeois avaient fait ce déplacement. Ils furent si sonores que François Keller qui avait joué en CFA2 l'an passé à Forbach alla s'excuser auprès des dirigeants. Le ton était donné pour la saison, on allait entendre ce qu'on allait entendre. Les Alsaciens sont bruyants, très bruyants.



Au rang des surprises de ce match, la découverte d'une web-radio qui retransmettra tous les matches et d'un vidéaste qui filmera tous les matches.

On se plut même à constater la présence du sauveur proclamé qui saluait les supporters et sifflait une bière en leur compagnie. C'était solidaire, convivial, la proximité était là et l'ère Jafar un mauvais souvenir. Du moins le croyait-on.




Au printemps, retour à la Meinau. Les cris, les chants de l'aller firent place à un silence de cathédrale, laissant joueurs et entraineur pantois. Qu'avaient ils fait pour mériter ça? Eux rien, bien au contraire. Mais les dirigeants de tout poil agaçaient particulièrement le public qui alla manifester dignement sa défiance en présidentielle.





Video : http://www.youtube.com/watch?v=Z7ZK-iW2O7g

G

G comme Gress, car dans un abécédaire consacré au Racing, Gress figure TOUJOURS à la lettre G et ce au moins jusqu'à l'obtention d'un nouveau titre de champion dans l'élite, autrement dit jusqu'à la fin des temps ou l'anéantissement du Racing. Gilbert Gress qui fêta ses 70 ans le 17 décembre 2011 alors que le Racing accueillait St-Dié, mais curieusement nulle manifestation en son honneur. Pas de coup d'envoi, pas un mot, rien. La direction voulut-elle passer l'évènement sous silence, l'omit-elle, ou le principal intéressé préféra-t-il rester dans l'ombre ?

G comme Gardien adverse. Le gardien de CFA2 est un personnage bizarre. Il passe pour être un honnête gardien sans plus, qui gagne sa pitance comme salarié sans pouvoir prétendre à une quelconque carrière de footballeur professionnel. Mais voilà, le Racing et la Meinau le transcendent. Qu'il pénètre dans l'arène alsacienne ou affronte les bleus chez lui, il se sent pousser des ailes, il devient une araignée yachinesque, un mur kahnien, il se métamorphose en Remetter, Dropsy, Vencel ou Cassard en livrant le match de sa vie. Parfois les supporters tentent de le corrompre à la bière et au Picon. Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=o0bHdtVk10w

Et les gardiens incorruptibles nous rejouent Cyrano


Tac ! je pare la pointe dont
Vous espériez me faire don,
Je ferme l'angle, je le bouche...
Tiens bien ta balle, Ledy !
A la fin de l'envoi, je me couche.


Mais, mais.... Au bout il y a l'envoi

Envoi
Gardien,demande à David pardon !
Je quarte du pied, j'escarmouche,
Je dribble, je feinte...
Hé ! là, donc !
A la fin de l'envoi, je touche.

Mais il y a surtout G comme Godin, qui pensait passer une saison pépère. Il commença par se promener dans l'hexagone pour nous trouver des anciens du Racing à droite et à gauche, à nous pondre des publi-reportages. Le calme était revenu au Racing et tout le monde était heureux.

Vinrent les tensions, des faits qu'il tût tant qu'il pût, afin de ne pas perturber le groupe. Les révélations qu'il publia provoquèrent l'ire du prétendu investisseur qui démentit ce qu'il put sans apporter la moindre preuve, contrairement à ses détracteurs trahis.

Godin fut villipendé, d'aucuns l'auraient bien vu au bout d'une pique. La ligne chauffait entre myskreen et le rédacteur en chef à Mulhouse. L'homme d'affaires de Blodelsheim prétendait réclamer des droits de réponse que parait il on lui refusait. Il en fut pour ses frais, le journal soutint son journaliste et donna même l'occasion au successeur de Jafar d'exprimer ses vérités.

Godin, quant à lui fut condamné à la baignade contre Chaumont.



G comme Garanties, garanties que nul n'a vu. Une vulgaire attestation de solde nous ayant été présentée comme garantie. Pas de chance, le stubiste sait lire.

G comme Pierre Groscolas, chanteur de variétés des années 70, remis au goût du jour à la Meinau par la chorale de supporters de la croix bleue et blanche. Si, si, supporter le Racing, c'est bien souvent un calvaire, soit pour cause de mauvais résultats, soit au motif du bordel permanent en coulisses.

G comme Grand Format, une des nouveautés de cette saison. A chaque match « les supporters associés » nous proposèrent un résumé d'une quinzaine de minutes sur le net.

G comme Ludovic Golliard, « capitaine courage » comme il fut surnommé par TSL. Un joueur qui fit peu de bruit, mais qui tint sa place en défense centrale et comme capitaine. Il termine la saison blessé en continuant de jouer malgré une cheville qui le fait souffrir.

H

H comme ..... vous savez qui. Il a marqué les supporters et ces derniers lui ont rendu un hommage appuyé à chaque match. J'ai pris le premier, lors du match contre Illzach

Sous le QVNO à la 21“
vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=URLHQ-Hmf_g


Dans le résumé : vidéo :http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=HLxC4O1jpOo#

Lors de RCS-Chaumont, une seconde version : vidéo : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=6DvNdat-XYc


H comme Hallucinant, assurément LE mot-clé employé à chaque rencontre par les reporters de Total Sport Live. Mais le Racing n'est il pas un club hallucinant?

I

I comme Investisseur. Le Général disait « des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche ». Au Racing, un investisseur autoproclamé, par l'onction du tribunal adoubé, on en trouve, des investisseurs qui investissent et qui mettent au pot, on en cherche désespérément. Même l'ignoble Jafar avait délié sa bourse au Racing et perdu 4,9 M€. L'investissement du chouchou de l'été 2011 fut inversement proportionnel au cube de ses déclarations. (NdlA, rédigé avant la cession à Marco & Co.)

Notre « investisseur » avait toujours déclaré vouloir s'entourer à terme d'autres investisseurs. Mais il prit son bâton de pèlerin dès cette saison. Las, il trouva partout porte close. Nul investisseur potentiel n'acceptait d'investir dans un « projet entrepreneurial » dans lequel l'investisseur proclamé n'avait rien investi. Trouver du capital sans apport personnel, c'est fini.

J

J comme Jarville. Pas un grand club, mais un déplacement culte au milieu des barres d'une banlieue lorraine que l'on tente péniblement de faire passer pour la Californie. Pas de tribune, pas d'équipements, pas de toilette, des vestiaires à perpète, des conditions impossibles pour la retransmission et surtout un délire sur la Stub, où l'on envisagea le dép' avec tribune mobile, mirador mobile pour karim67100 et toilettes mobiles. Dommage, la configuration du terrain en synthétique ne permit pas la réalisation de cette idée folle.