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- Par zottel, jpdarky, meem
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Rattrapés par la patrouille ? Le Racing a le cuir épais, Carquefou la peau lisse.
(Cet article est résolument satirique, sans autre parti pris - le lecteur carquefolien égaré voudra bien nous en excuser)
La plupart des gens n'étant jamais allés à Carquefou, les auteurs non plus. Il faut se rendre sur site (site internet, c'est déjà beaucoup).
Mais une chose était sûre : les racines de Carquefou étaient profondes et fortes... comme celles des grands arbres. C'est pourquoi la feuille de chêne est devenue son symbole. Le passé s'en est allé. En langage d'aujourd'hui, Carquefou se dit plutôt "Coeur Vert et Matière Grise". Tout ici respire la vie... et la présence humaine.
Carquefou est une petite ville européenne typiquement française, pleine de charme, de douceur, d'équilibre et de dynamisme.
(Texte authentique) C'est tout ? On se demande bien quel genre de créature, et moyennant quelle rémunération, tente ici d'introduire le sujet. L'euphémisme est quasiment poussé jusqu'à l'ellipse et, en définitive, rien n'est clair (on ne dira jamais assez combien la fadeur et la pusillanimité de cette race moderne des communicants aura fait du tort à l'esprit français).
Tout ici respire la vie...et la présence humaine.
C'est trop court ! Il est exact que Carquefou respire la vie ; le taux de natalité est 12%. La semence des mâles est si riche qu'on en fait de la Danette, la mort est d'ailleurs interdite entre 7h00 et 22h00. Quand le vent souffle fort des enfants naturels sont conçus dans les villages alentours. Le dernier entrepreneur funèbre s'y est enterré lui-même en 1973 en déclarant : "Je m'en sors plus, c'est plein de vie ici" à ses 32 enfants.
Mais une chose était sûre : les racines de Carquefou étaient profondes et fortes... comme celles des grands arbres. C'est pourquoi la feuille de chêne est devenue son symbole. Le passé s'en est allé.
C'est pour toutes ces raisons - le site internet est trop pudique là dessus - la feuille de chène est devenu son Symbole. Il ne manquerait plus que le croix de fer, et ça ferait deux symboles, mais n'en parlons plus, le passé s'en est allé, allez ouste.
Carquefou est une petite ville européenne typiquement française, pleine de charme, de douceur, d'équilibre et de dynamisme.
Carquefou est effectivement une petite ville européenne mais typiquement française puisqu'on y trouve plusieurs cul-terreux qui ne parlent pas chypriote, car l'Europe n'est pas faite. 1) Européenne, 2) Française ; la nuance n'est pas mince avec les villes (1) françaises (2) typiquement européennes comme Flubigny sur Aube ou Niederbarenbirenbach; ce sont deux concepts totalement distincts pour des raisons qu'il est inutile de développer.
En conséquence et conformément au cahiers des charges des villes de l'élite, Carquefou est pleine de charme, de douceur (ça c'est pour vous, Mesdames), mais aussi d'équilibre, de dynamisme (il est important de rassurer l'investisseur sur l'étendue de cette "douceur" suspecte).
En langage d'aujourd'hui, Carquefou se dit plutôt "Coeur Vert et Matière Grise".
Il faut prendre la mesure de la vitesse à laquelle la langue évolue. Nous n'en sommes plus, et loin s'en faut, à hésiter entre Dambach-la-ville et Dambach-la-vigne, Jenifer et Jennifer. Trêve de finasseries. Carquefou, demeurée Carquefou depuis Charlemagne, est aujourd'hui coeur vert et matière grise, sera demain marabout bout de ficelle, coquillages et crustacés, le papier en tête de la mairie n'aura pas eu le temps de sécher. Seul restera un vague attachement à un lieu d'origine qu'il faudra chaque soir retrouver de mémoire, les panneaux ayant changé dans la journée.
Obligé d'interagir avec leurs semblables, et souvent d'avouer d'où ils viennent, les habitants de l'endroit, saisis par le tourbillon du langage d'aujourd'hui, tâcheront d'improviser ; seront-ils des Carquefoliens ? Ou des caques à harengs ? Ou des cars qu'affole un rien ?
Bref, Carquefou n'est pas très intéressant. Parlons foot.
Son seul mérite est d'avoir éliminé Nancy (peuh !) et Marseille (pppeeeeuuuh !) en Coupe de France en 2008 et d'avoir suscité des gémissements pleins d'émotion de la part de Denis Balbir, l'homme qui s'excite dès que le ballon quitte le rond central. Denis Balbir, dont on se rend compte qu'il est la version ratée de Grégoire Margotton (alors que Margotton crie aussi mais finalement, ça semble tellement plus à propos qu'on ne lui en veut pas ; en plus, lui ne nous abreuve pas de commentaires sur le club de son coeur, qui avait gagné la Coupe 2008 contre le vainqueur de Carquefou, on y revient toujours).
Donc, Carquefou, Denis Balbir, les petites équipes à la con en Coupe de France, les banlieues à pavillon, Jean-Marc Ayrault, la Loire-ce-fleuve-majestueux-et-chiant (d'ailleurs, l'observateur attentif, pointilleux et légèrement contrôleur de gestion aura constaté que Carquefou n'est pas sur la Loire, ça c'est la commune voisine de Thouaré-sur-Loire, mais sur l'Erdre, un fleuve que n'aurait pas renié Alfred Jarry). Les auteurs devinent que vous vous endormez. Et bien vous avez raison. Citez nous un grand joueur de Carquefou ? Hein ?
Ah ! Il y a bien quelque chose tu pourrais adorer, ô lecteur.
Mieux que Schnappi en musique d'entrée des joueurs, nettement mieux que le virage du Krimmeri (Virginie, je t'aime, veux-tu m'épouser ?) infiniment mieux que les expérimentations du Velvet Underground, voici :
L'hymne de l'USJA Carquefou par Nantes.Maville.com
On en reste sans voix. Pour résumer : le football infra-départemental est une nuisance quand on lui accorde le moindre crédit. Contrairement à Vedette, l'US Jeanne d'Arc Carquefou mérite notre mépris, ne serait-ce que pour cet attentat musical, et aussi pour s'être indûment approprié Jeanne d'Arc (ce qui leur fait un point commun av... mais n'en parlons plus, le passé s'en est allé, allez ouste).
(global meeting incluant jpdarky, meem et zottel)
Langage d'aujourd'hui
La plupart des gens n'étant jamais allés à Carquefou, les auteurs non plus. Il faut se rendre sur site (site internet, c'est déjà beaucoup).
Mais une chose était sûre : les racines de Carquefou étaient profondes et fortes... comme celles des grands arbres. C'est pourquoi la feuille de chêne est devenue son symbole. Le passé s'en est allé. En langage d'aujourd'hui, Carquefou se dit plutôt "Coeur Vert et Matière Grise". Tout ici respire la vie... et la présence humaine.
Carquefou est une petite ville européenne typiquement française, pleine de charme, de douceur, d'équilibre et de dynamisme.
(Texte authentique) C'est tout ? On se demande bien quel genre de créature, et moyennant quelle rémunération, tente ici d'introduire le sujet. L'euphémisme est quasiment poussé jusqu'à l'ellipse et, en définitive, rien n'est clair (on ne dira jamais assez combien la fadeur et la pusillanimité de cette race moderne des communicants aura fait du tort à l'esprit français).
Tout ici respire la vie...et la présence humaine.
C'est trop court ! Il est exact que Carquefou respire la vie ; le taux de natalité est 12%. La semence des mâles est si riche qu'on en fait de la Danette, la mort est d'ailleurs interdite entre 7h00 et 22h00. Quand le vent souffle fort des enfants naturels sont conçus dans les villages alentours. Le dernier entrepreneur funèbre s'y est enterré lui-même en 1973 en déclarant : "Je m'en sors plus, c'est plein de vie ici" à ses 32 enfants.
Mais une chose était sûre : les racines de Carquefou étaient profondes et fortes... comme celles des grands arbres. C'est pourquoi la feuille de chêne est devenue son symbole. Le passé s'en est allé.
C'est pour toutes ces raisons - le site internet est trop pudique là dessus - la feuille de chène est devenu son Symbole. Il ne manquerait plus que le croix de fer, et ça ferait deux symboles, mais n'en parlons plus, le passé s'en est allé, allez ouste.
Carquefou est une petite ville européenne typiquement française, pleine de charme, de douceur, d'équilibre et de dynamisme.
Carquefou est effectivement une petite ville européenne mais typiquement française puisqu'on y trouve plusieurs cul-terreux qui ne parlent pas chypriote, car l'Europe n'est pas faite. 1) Européenne, 2) Française ; la nuance n'est pas mince avec les villes (1) françaises (2) typiquement européennes comme Flubigny sur Aube ou Niederbarenbirenbach; ce sont deux concepts totalement distincts pour des raisons qu'il est inutile de développer.
En conséquence et conformément au cahiers des charges des villes de l'élite, Carquefou est pleine de charme, de douceur (ça c'est pour vous, Mesdames), mais aussi d'équilibre, de dynamisme (il est important de rassurer l'investisseur sur l'étendue de cette "douceur" suspecte).
En langage d'aujourd'hui, Carquefou se dit plutôt "Coeur Vert et Matière Grise".
Il faut prendre la mesure de la vitesse à laquelle la langue évolue. Nous n'en sommes plus, et loin s'en faut, à hésiter entre Dambach-la-ville et Dambach-la-vigne, Jenifer et Jennifer. Trêve de finasseries. Carquefou, demeurée Carquefou depuis Charlemagne, est aujourd'hui coeur vert et matière grise, sera demain marabout bout de ficelle, coquillages et crustacés, le papier en tête de la mairie n'aura pas eu le temps de sécher. Seul restera un vague attachement à un lieu d'origine qu'il faudra chaque soir retrouver de mémoire, les panneaux ayant changé dans la journée.
Obligé d'interagir avec leurs semblables, et souvent d'avouer d'où ils viennent, les habitants de l'endroit, saisis par le tourbillon du langage d'aujourd'hui, tâcheront d'improviser ; seront-ils des Carquefoliens ? Ou des caques à harengs ? Ou des cars qu'affole un rien ?
Carquefou le Racing en National
Bref, Carquefou n'est pas très intéressant. Parlons foot.
Son seul mérite est d'avoir éliminé Nancy (peuh !) et Marseille (pppeeeeuuuh !) en Coupe de France en 2008 et d'avoir suscité des gémissements pleins d'émotion de la part de Denis Balbir, l'homme qui s'excite dès que le ballon quitte le rond central. Denis Balbir, dont on se rend compte qu'il est la version ratée de Grégoire Margotton (alors que Margotton crie aussi mais finalement, ça semble tellement plus à propos qu'on ne lui en veut pas ; en plus, lui ne nous abreuve pas de commentaires sur le club de son coeur, qui avait gagné la Coupe 2008 contre le vainqueur de Carquefou, on y revient toujours).
Donc, Carquefou, Denis Balbir, les petites équipes à la con en Coupe de France, les banlieues à pavillon, Jean-Marc Ayrault, la Loire-ce-fleuve-majestueux-et-chiant (d'ailleurs, l'observateur attentif, pointilleux et légèrement contrôleur de gestion aura constaté que Carquefou n'est pas sur la Loire, ça c'est la commune voisine de Thouaré-sur-Loire, mais sur l'Erdre, un fleuve que n'aurait pas renié Alfred Jarry). Les auteurs devinent que vous vous endormez. Et bien vous avez raison. Citez nous un grand joueur de Carquefou ? Hein ?
Ah ! Il y a bien quelque chose tu pourrais adorer, ô lecteur.
Mieux que Schnappi en musique d'entrée des joueurs, nettement mieux que le virage du Krimmeri (Virginie, je t'aime, veux-tu m'épouser ?) infiniment mieux que les expérimentations du Velvet Underground, voici :
L'hymne de l'USJA Carquefou par Nantes.Maville.com
On en reste sans voix. Pour résumer : le football infra-départemental est une nuisance quand on lui accorde le moindre crédit. Contrairement à Vedette, l'US Jeanne d'Arc Carquefou mérite notre mépris, ne serait-ce que pour cet attentat musical, et aussi pour s'être indûment approprié Jeanne d'Arc (ce qui leur fait un point commun av... mais n'en parlons plus, le passé s'en est allé, allez ouste).
(global meeting incluant jpdarky, meem et zottel)
