Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Mondovision

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Après-match
Lectures
Lu 1.408 fois
Auteur(s)
Par denpasar
Commentaires
0 comm.

Certains étaient au Stade de France, d'autres places Kléber mais le Racing a été suivi de bien plus loin : Bali, en Indonésie. Récit d'une nuit animée par le RCS à des milliers de kilomètres de Strasbourg !

Non, la presse parisienne et ses inquisiteurs ne détiennent pas la vérité vraie. La Coupe de la Ligue, sa finale du moins, est bien un événement majeur. Quelle ne passionne pas le grand public au sens large n'est, finalement, qu'une preuve de qualité.

Le stub, en précurseur du mass-media de demain, a déjà tout compris, lui. A Strasbourg et en Alsace, bien sûr, l'instant fait la « une ». Mais pas seulement ! Dans la Pampa argentine, dans les rizières balinaises, au bord des Grands Lacs canadiens, on ne parle que de ça : Caen-Racing.

Les membres de la toute jeune « section stub-tropicale » se retrouvent ainsi l'oreille aux aguets, suspendus à la voix aigre-doux d'un Matthieu Dubrulle des grands soirs, sur les coups de 3 heures du matin, le jour de la fête du travail en métropole. D'ailleurs, wilfried et baliforrcs achèvent leur labeur, malinement décalé pour suivre la finale tardive au boulot tout en savourant le lendemain une grasse matinée méritée.

Mes préoccupations sont, depuis la fin d'après midi, plus terres à terres : dans le jargon, on dit « gérer l'apéro », le but étant de ne pas s'effondrer sur le sable d'une plage quelconque avant le coup d'envoi. Facile ? Pétard, quand on passe la soirée en compagnie d'un supporter nantais moqueur (en parfaite osmose avec les harpies parisiennes...), il s'agit de se self-contrôler.

2hoo... Il est temps de gagner les pénates d'un troisième larron, Bordelais de son état. L'expatriation oblige l'honnête Strasbourgeois à des concessions peu glorieuses dictées par la nécessité, une connexion internet en l'occurrence. Ne pas se planter dans les rizières que traverse le petit chemin mal éclairé.

J'y suis. Et en bonne compagnie, puisque barbu (alias « stubiste furtif ») est là. La joie qui éclaire son visage, rougeaud et sanguin, est communicative : la connexion tient la route, et les jingles de France Bleu Alsace font grésiller les enceintes, la chaleur de la nuit tropicale se teinte d'accent alsacien, le plus beau du monde.

3hoo (et des bananes)... Le match est un condensé de stress et d'émotions, enrobé de l'imprécision hertzienne. Magique, quoi ! J'imagine le terrain, les joueurs, l'ambiance. Mon match à moi. La radio fait toujours sont petit effet boomerang : les soirées passées à la Meinau, les heures bercées par le duo Sold/Capron (tous les petits Haut-rhinois vous disent merci !), la finale de 97 que j'avais vécu avec mon père. Purée...

But de Niang. La fête, à deux, mais la fête quand même. Je sue mais je m'en fous... A peine le temps de finir son verre, les Malherbistes égalisent. Un verre pour digérer ce coup de massue, la mi-temps est sifflée. A temps pour se servir un rafraîchissement...

Ca repart, on les mate, on les asmatte, le stade pousse... Un but. De qui ? Comment ? M'en moque, c'est gagné, rien n'a d'importance. L'ambiance en devient presque sereine. On la mérite, cette victoire, après tout.

Vers 5hoo... C'est fini... Deux Alsacos se prennent dans les bras ici, 30.000 là-bas. Direction la plage ou retour en Alsace, ce matin c'est tout comme.

Des vagues de plaisirs bleues et blanches ondulent sur la surface du globe...
Epicentre : le 93.
Gros pique d'intensité sur Strasbourg.
On signale des mouvements dans la Pampa argentine, aux abords des Grands Lacs canadiens, et dans les rizières balinaises...

denpasar

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives