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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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Derby au sommet... du fond du classement ! Pour la venue de l'ennemi messin, un chevalier dans les gradins, et des combattants sur le terrain. Au final, on a triomphé...
Après le bon match à Monaco, il n'est pas question de perdre ce soir. D'autant que l'adversaire ne laisse pas indifférent : Metz est en effet le club honni, derby oblige, et c'est également un concurrent direct au maintien, dans la même situation désespérée que le Racing. Tout autre résultat qu'une victoire serait donc une insulte pour l'honneur des couleurs, et un faux pas impardonnable dans la lutte désespérée contre la L2.
Pour beaucoup, ce n'est donc pas un match comme les autres, même si finalement seulement 15 000 personnes se déplacent jusqu'à la Meinau. Eternelle réflexion sur le verre à moitié plein ou à moitié vide : faut-il regretter que le stade ne soit pas rempli pour le derby, ou faut-il saluer la toujours bonne mobilisation du public strasbourgeois malgré le classement du RCS ? Au vu de la régularité des mauvais résultats, on ne fera sans doute pas la fine bouche, pour saluer la moyenne d'affluence de la Meinau. Il n'y a donc pas seulement 15 000 personnes, mais encore 15 000 personnes qui ont bravé le froid et la neige pour assister à une rencontre entre le dernier et l'avant-dernier !
Après les traditionnels échanges d'amabilités entre les deux Kops durant l'échauffement, les deux équipes pénètrent enfin sur la pelouse. A ce moment, les UB90 déroulent leur tifo, consistant en un grand voile recouvrant tout le quart de virage nord-ouest, représentant un chevalier terrassant un dragon grenat (le graoully messin), avec en fond des rayons aux couleurs du club local. Un parchemin "happy end" accompagne cette fresque, qui renvoie au sens de cette animation. La saison dernière, les UB90 avaient en effet mis en scène une araignée dévorant la mouche messine. Au match retour, les ultras grenats leur avaient répondu avec un spectacle représentant un dragon crachant du feu sur la toile et l'araignée strasbourgeoises. La victoire du chevalier alsacien sur le monstre lorrain prétend donc mettre un terme à ces échanges originaux entre tribunes... en attendant la réponse à Saint-Symphorien ?
A peine le voile disparu, plusieurs torches viennent colorer joyeusement le Kop, tandis que les premiers chants fusent, avec une belle intensité. Les tribunes voisines ne sont donc pas pleines comme on pouvait l'espérer, mais on sent qu'il y a de l'électricité dans l'air et que beaucoup sont motivés. Et cela d'autant que sur le terrain, le Racing fait une belle entame de match et obtient un pénalty dès la dixième minute de jeu ! Naturellement, les gradins explosent, et le but de Le Pen, malgré une petite frayeur sur le tir, achève de faire chavirer la Meinau. Pour la première fois depuis le début de saison, le RCS mène à la Meinau en championnat, qui plus est contre Metz ! L'ambiance monte d'un cran, récompensée par un nouveau but suite à un exploit de Johansen. Bien sûr, on tremble sur les occasions messines, mais on y croit !
Au retour des vestiaires, une autre animation a lieu dans le Kop : les ultras rendent en effet hommage à leurs amis allemands encore présents ce soir, qu'ils soient de Karlsruhe ou de Berlin, avec le nom de ces deux villes, accompagnés par le message "Nos amitiés sont une force", tandis que les logos des trois groupes amis sont apposés en bas du quart de virage. Plusieurs chants viendront aussi saluer ces relations chaleureuses, et le capo des Phönix Sons, groupe ultra du KSC jumelé aux UB90, prendra même le micro pour lancer un chant remarqué.
Pendant ce temps, sur le terrain, le ton monte rapidement sur une faute sifflée par l'arbitre. Des joueurs en viennent aux mains, on se bouscule près du rond central, tandis que les tribunes grondent. Mais elles exultent lorsque Méniri se fait expulser ! Metz est donc mené 2-0 et réduit à 10, autant dire que la fin du match s'annonce bien : le Racing tient enfin sa première victoire à domicile en L1. Comme souvent, le carton rouge galvanise les foules, et les tribunes voisines commencent à se prêter aux jeux du Kop en suivant ses encouragements, timidement d'abord, puis de plus en plus franchement à l'approche de la fin du match. En face, les supporters lorrains semblent assommés, et on ne les entendra finalement que peu durant la partie, malgré leur nombre.
On se dirige donc vers un succès tranquille, mais le Racing encaisse un but à deux minutes de la fin du temps réglementaire. Le score réduit, on commence à stresser en maudissant cette ultime frayeur, mais les Bleus tiennent bon et remportent ainsi leur première victoire en championnat depuis le match contre Bastia en fin de saison dernière. La plupart des joueurs prennent le temps de savourer ce succès et de saluer longuement le public, tandis que Cassard est ovationné.
Le Racing vient donc d'enchaîner quelques résultats positifs (Nancy, Monaco et Metz) après l'humiliation lyonnaise. L'équipe se renforce, Loué semble avoir convaincu, les résultats sont là, et la Meinau reprend des couleurs. De bon augure pour la suite ?
Pour beaucoup, ce n'est donc pas un match comme les autres, même si finalement seulement 15 000 personnes se déplacent jusqu'à la Meinau. Eternelle réflexion sur le verre à moitié plein ou à moitié vide : faut-il regretter que le stade ne soit pas rempli pour le derby, ou faut-il saluer la toujours bonne mobilisation du public strasbourgeois malgré le classement du RCS ? Au vu de la régularité des mauvais résultats, on ne fera sans doute pas la fine bouche, pour saluer la moyenne d'affluence de la Meinau. Il n'y a donc pas seulement 15 000 personnes, mais encore 15 000 personnes qui ont bravé le froid et la neige pour assister à une rencontre entre le dernier et l'avant-dernier !
Après les traditionnels échanges d'amabilités entre les deux Kops durant l'échauffement, les deux équipes pénètrent enfin sur la pelouse. A ce moment, les UB90 déroulent leur tifo, consistant en un grand voile recouvrant tout le quart de virage nord-ouest, représentant un chevalier terrassant un dragon grenat (le graoully messin), avec en fond des rayons aux couleurs du club local. Un parchemin "happy end" accompagne cette fresque, qui renvoie au sens de cette animation. La saison dernière, les UB90 avaient en effet mis en scène une araignée dévorant la mouche messine. Au match retour, les ultras grenats leur avaient répondu avec un spectacle représentant un dragon crachant du feu sur la toile et l'araignée strasbourgeoises. La victoire du chevalier alsacien sur le monstre lorrain prétend donc mettre un terme à ces échanges originaux entre tribunes... en attendant la réponse à Saint-Symphorien ?
A peine le voile disparu, plusieurs torches viennent colorer joyeusement le Kop, tandis que les premiers chants fusent, avec une belle intensité. Les tribunes voisines ne sont donc pas pleines comme on pouvait l'espérer, mais on sent qu'il y a de l'électricité dans l'air et que beaucoup sont motivés. Et cela d'autant que sur le terrain, le Racing fait une belle entame de match et obtient un pénalty dès la dixième minute de jeu ! Naturellement, les gradins explosent, et le but de Le Pen, malgré une petite frayeur sur le tir, achève de faire chavirer la Meinau. Pour la première fois depuis le début de saison, le RCS mène à la Meinau en championnat, qui plus est contre Metz ! L'ambiance monte d'un cran, récompensée par un nouveau but suite à un exploit de Johansen. Bien sûr, on tremble sur les occasions messines, mais on y croit !
Au retour des vestiaires, une autre animation a lieu dans le Kop : les ultras rendent en effet hommage à leurs amis allemands encore présents ce soir, qu'ils soient de Karlsruhe ou de Berlin, avec le nom de ces deux villes, accompagnés par le message "Nos amitiés sont une force", tandis que les logos des trois groupes amis sont apposés en bas du quart de virage. Plusieurs chants viendront aussi saluer ces relations chaleureuses, et le capo des Phönix Sons, groupe ultra du KSC jumelé aux UB90, prendra même le micro pour lancer un chant remarqué.
Pendant ce temps, sur le terrain, le ton monte rapidement sur une faute sifflée par l'arbitre. Des joueurs en viennent aux mains, on se bouscule près du rond central, tandis que les tribunes grondent. Mais elles exultent lorsque Méniri se fait expulser ! Metz est donc mené 2-0 et réduit à 10, autant dire que la fin du match s'annonce bien : le Racing tient enfin sa première victoire à domicile en L1. Comme souvent, le carton rouge galvanise les foules, et les tribunes voisines commencent à se prêter aux jeux du Kop en suivant ses encouragements, timidement d'abord, puis de plus en plus franchement à l'approche de la fin du match. En face, les supporters lorrains semblent assommés, et on ne les entendra finalement que peu durant la partie, malgré leur nombre.
On se dirige donc vers un succès tranquille, mais le Racing encaisse un but à deux minutes de la fin du temps réglementaire. Le score réduit, on commence à stresser en maudissant cette ultime frayeur, mais les Bleus tiennent bon et remportent ainsi leur première victoire en championnat depuis le match contre Bastia en fin de saison dernière. La plupart des joueurs prennent le temps de savourer ce succès et de saluer longuement le public, tandis que Cassard est ovationné.
Le Racing vient donc d'enchaîner quelques résultats positifs (Nancy, Monaco et Metz) après l'humiliation lyonnaise. L'équipe se renforce, Loué semble avoir convaincu, les résultats sont là, et la Meinau reprend des couleurs. De bon augure pour la suite ?
