Pour commencer, quelques extraits de mon journal de Californie. 11 mars 1942
Ce matin, je crois bien avoir découvert la trace d'un nouveau pudendum, d'un nouveau motif de honte encore inconnu dans le passé. Pour le moment, je l'appelle « /la honte prométhéenne/ », et j'entends par là « /la honte qui s'empare de l'homme devant l'humiliante qualité des choses qu'il a lui-même fabriquées/ ».
Günther Anders, L'obsolescence de l'homme/ Sur l'âme à l'époque de la deuxième révolution industrielle (1956)
Au dessus de chez moi, à mes côtés dans le train, la télévision et un téléphone portable, la musique technoïde et l'agitation commerciale, j'avais toujours pensé à l'expression "silence de mort", j'entendais l'assourdissant ennui d'un dimanche après-midi qui se faisait présence pour exister.Ce matin, je crois bien avoir découvert la trace d'un nouveau pudendum, d'un nouveau motif de honte encore inconnu dans le passé. Pour le moment, je l'appelle « /la honte prométhéenne/ », et j'entends par là « /la honte qui s'empare de l'homme devant l'humiliante qualité des choses qu'il a lui-même fabriquées/ ».
Günther Anders, L'obsolescence de l'homme/ Sur l'âme à l'époque de la deuxième révolution industrielle (1956)
Bienvenue dans la civilisation du bruit, du vacarme, du beat frénétique qui hurle la pulsation de l'homme mort.
La ville est l'enfer du Je.
