Qu'il est donc difficile d'être libre !
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polo...classique, y'a jamais foule pour tirer la charrue -
polo a écrit : ...classique, y'a jamais foule pour tirer la charrue
Ne déprime pas va...
Je ne fait pas dans le militantisme c'est tout !!!
Je fais le chat comme je disais et je recueille les quelques bienfaits de la société, petites réparations quant à tout ce que je lui donne de TVA, taxes diverse, etc...
Mais j'ai une façon de me libérer qui ne coûte rien et sur laquelle, l'Etat ou les gens autour de moi n'ont pas prise...
Alors je ne vais pas fomenter la révolte alors que j'y trouve mon compte, non ? -
...surtout pas
l'expression "faire le chat" est magnifique !!!
y'a des chats a-do-rables... -
Je lis 1984 de George Orwell à l'usine où je bosse cet été, et le sujet/citation du topic, me fait penser à un slogan du fameux "Parti" (pour ceux qui ont lu le livre):
La liberté c'est l'esclavage -
pas lu - developpe un peu si tu as le temps, mercifather-tom a écrit : Je lis 1984 de George Orwell à l'usine où je bosse cet été, et le sujet/citation du topic, me fait penser à un slogan du fameux "Parti" (pour ceux qui ont lu le livre):La liberté c'est l'esclavage -
L'idée c'est que (je recopie un passage clé du livre):
"Seul, libre, l'être humain est toujours vaincu. Il doit en être ainsi puisque le destin de tout être humain est de mourir, ce qui est le plus grand de tous les échecs. Mais si il peut se soumettre complètement et entièrement, si il peut échapper à son identité, si il peut plonger dans le Parti jusqu'à être le Parti (*), il est alors tout-puissant et immortel."
* Le Parti est un parti politique ayant établi un régime totalitaire dont le dirigeant est le dictateur Big Brother... la doctrine sur laquelle il a été fondé prone la guerre continuelle, la suppression de liberté, l'ignorance et la haine.
Dans l'exemple, la seule raison d'être libre ou d'échapper à la mort, c'est de se soumettre à une cause collective immuable et immortelle, une cause qui persiste dans la conscience collective au travers d'un but commun recherché par les directives d'une autorité suprême. Alors que la liberté individuelle, celle des choix personnels au quotidien sans mission commune imposée, n'a aucun intérêt, ni aucune utilité, ni aucune fin, puisqu'elle se solde par une mort avec une disparation dans la conscience collective; la faute à une vie échappant à "un sens commun" défendu. En gros, la liberté au sens individualiste est une vanité existentielle soldée par la mort, alors que la soumission à une autorité dans un but collectif correspond à une forme de liberté liée à une légitimité existentielle avec l'appartenance et la survie dans la mémoire collective, au travers de la poursuite d'objectifs communs "imposés".
Autrement, quand on a une liberté individuelle on doit toujours veiller à ne pas empiéter sur celle des autres puis on finit par mourir vainement après avoir été esclave de ces autres. Alors que si l'on ote la liberté individuelle pour définir une ligne de conduite collective, l'individu devient libre (quelque part) car il sert le même but que les autres individus, sans la problématique des choix, de leurs conséquences, et de la coexistence.
Enfin c'est ce que j'ai compris...
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...pas euphorisant l'extrait, ça remet les pieds au sol !father-tom a écrit : ...
Osons résumer : ... au mieux, votre libre-arbitre vous condamne à une liberté "relative", sans véritable valeur ...
Abandonnez donc votre libre-arbitre et venez avec nous partager l'immortalité
Rajoutons : "Pour votre bien, nous couperont l'oxygène à un moment donné et c'en sera plus vite fini de vos souffrances !"
sauf erreur d'interprêtation, y'a le même rapport entre çà et la pensée qu'entre le purin et l'eau. Le pire a des ressources infinies mais n'est pas certain, heureux les groupes qui veulent bien considérer que la pensée d'un collectif ne vaut qu'exceptionnellement plus que celle d'un individu -
polo a écrit : heureux les groupes qui veulent bien considérer que la pensée d'un collectif ne vaut qu'exceptionnellement plus que celle d'un individu
Et ceux qui estiment que le "moins pire" est la pensée d'un petit groupe d'individus pour le collectif ?
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hans a écrit : polo a écrit : heureux les groupes qui veulent bien considérer que la pensée d'un collectif ne vaut qu'exceptionnellement plus que celle d'un individu
Et ceux qui estiment que le "moins pire" est la pensée d'un petit groupe d'individus pour le collectif ?
dans un autre contexte alors
le "bien", c'est qd même un peu au-delà du "moins pire"
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