Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La SIG

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Flux RSS 8486 messages · 1.367.035 lectures · Premier message par rcsmick · Dernier message par hellzass

  • La SIG souhaiterais un agrandissement du Rhenus voir une nouvelle salle.
    http://www.dna.fr/actualite/2015/05/29/la-sig-veut-muscler-le-rhenus-pour-viser-l-euroligue

    Cette saison, la salle a souvent été pleine ?
  • C'est indiqué dans l'article, à cinq reprises ...
  • 20 millions pour une nouvelle salle de 10 000 places?! Plus Low Cost que ça on trouvera pas...
    Le plus logique serait de moderniser le Rhenus, avec 20 millions, je pense qu'il est possible de réaliser des travaux sympathiques.
  • La capacité du Rhenus est suffisante en temps normal mais pour les plus grands matchs c'est un peu plus juste, à l'image de la dernière finale des PO avec des billets qui s'étaient vendus à une vitesse record en ligne. Une salle de 10000 places aurait été pleine pour un tel événement, ou encore pour la venue du Real en Euroligue par exemple. Si le club veut dominer durablement le basket français et franchir un cap sur la scène européenne, ça ne se jouera pas uniquement qur le parquet..


    Un nouveau bras de fer en vue

    Après avoir surmonté l’obstacle chalonnais, la SIG s’apprête à défier, au meilleur des cinq manches cette fois, Le Mans Sarthe Basket en demi-finale, ce samedi à 18h30 (live score sur sigbasket.fr) dans un Rhenus à nouveau plein comme un œuf. Un dernier obstacle « musclé » avant la finale.

    http://www.google.fr/url?source=imglanding&ct=img&q=http://sigbas...

    Entre la saison régulière et les play-offs, il y a un monde. En intensité, en qualité défensive, en émotion. Du coup, il est presque inutile de comparer les chiffres des deux équipes sur les 34 matches que la SIG a dominé tant l’écart est en faveur des Strasbourgeois. « En revanche, complète Vincent Collet, les statistiques sont très similaires sur les trois manches des quarts de finale. Le Mans a clairement élevé son niveau défensif contre Villeurbanne. Nous il ne faut pas que le nôtre descende… »

    S’il faut bien considérer Le Mans comme un redoutable adversaire, le plus dur a peut-être été fait contre Chalon. La peur d’une élimination après un si beau parcours est évacuée. Une participation à une Coupe d’Europe – l’Eurocup a minima – et l’équilibre financier de l’exercice sont assurés. Mais les joueurs de la SIG en veulent davantage.

    Howard va mieux, Diot souffre du pouce

    Privés de Matt Howard dans le match 3, mercredi, les Strasbourgeois vont retrouver leur « warrior ». Même s’il ne s’est pas entraîné, « s’il ne sera pas à 100% », comme le souligne le coach, il sera présent. Et vaillant comme à son habitude. Pour sa part, Antoine Diot souffre d’une entorse du pouce droit et est passablement gêné, au point de ne serrer que la main aux gens qu’il salue. « Mais ce sont les demi-finales, on va serrer les dents ! » Les bobos d’Ali Traoré et Paul Lacombe sont là mais la motivation les fera largement oublier. « Ils ne justifient pas de bon d’absence » plaisante Collet.

    En revanche, Le Mans est bien plus handicapé par l’absence de Charles Kahudi, touché au cartilage inter-dorsal. S’il a tenté de jouer en début de match lors de la belle face à l’ASVEL, la douleur était si vive qu’il a dû renoncer. Il devrait manquer toute la série contre la SIG.

    Avoir l’œil sur Beaubois et Ewing

    « Notre but, c’est toujours de limiter les forces de l’adversaire et d’utiliser ses faiblesses. Lorsqu’un joueur majeur est absent, c’est forcément un souci en moins. On est moins armé sur le post-up au poste 3. A la Leaders Cup, ils étaient revenus de -18 à -2 grâce à ça », se souvient le coach alsacien. Mais il n’est pas dupe. « Cela va déplacer le jeu sur d’autres problématiques. Beaubois et Ewing prendront le jeu à leur compte, C.J. Wallace, qui connaît ce genre de confrontation et d’enjeu, et Yarou, se montrent beaucoup ».

    Il sait aussi qu’à tout moment, d’autres joueurs peuvent sortir du bois. « Ça ne m’a pas plus de jouer sans Howard mercredi, mais Axel (Toupane), puis Paul (Lacombe) ont pris le relais ».

    « Comme chez eux, Eito, qui est vaillant, l’avait fait à la Leaders Cup. Le talent de Beaubois, en très nette hausse, va nous causer quelques soucis. On va essayer de le limiter mais ce ne sera pas facile ».

    Auteur de 30 points lors du match 1, l’ex-joueur de Dallas est capable de gros cartons. La SIG sait désormais à quoi s’attendre. Et le fait d’avoir dû jouer trois matches compliqués contre Chalon après une fin de saison en roue libre aura peut-être été un mal pour un bien. « D’avoir pioché trois fois c’est une bonne chose pour remettre le jeu en place. A nous maintenant d’en gagner au moins un sur les deux à domicile. Car on a prouvé cette saison, que nous étions performants à l’extérieur. Et je préfère gagner le premier, sinon on aura une énorme pression sur le deuxième lundi », termine Collet.

    Il n’imagine même pas d’être mené 0-2 – « ce serait mission impossible » – car avec l’appui du formidable public du Rhenus, la SIG sera au rendez-vous.

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Une salle de 10 000 places à 20M d'euros, ça me paraît impossible.
    Ou alors ça sera un équipement en échaffaudage similaire à la salle de basket utilisé pour les JO de londres, non merci, la logique voudrait une extension du Rhenus.
  • Pour donner un ordre d'idée, la Kindarena de Rouen a coûté plus de 50 millions d'euros pour un nombre de place similaire au Rhénus Sport.
    Il n'y a pas de mystère, ce dont la SIG a parlé aujourd'hui c'est exactement les critères pour entrer dans l'Euroligue fermée qui se prépare à moyen terme (10 M de budget et une salle de 10 000 places).
    L'équipement n'étant pas à l'ordre du jour de la ville ou de l'Eurométropole, et le Maire ayant tout de suite précisé qu'il ne s'agira pas d'argent public, on peut donc penser que ça ne verra pas le jour à moins qu'un repreneur argenté ne devienne fou à l'idée de s'acheter un club champion de France :D
  • Quelle est la marge de manœuvre pour agrandir le Rhénus ?
  • A part rajouter un étage, je ne vois pas trop comment le Rhénus pourrait être agrandi.
    Sinon le président Bellon a donné un long entretien autour de ce sujet https://vimeo.com/129270704

    Le président parle bien d'une salle modulable d'une durée de vie de 20ans max.

    Le plus important, outre les nouveaux équipements, c'est surtout l'augmentation sensible du budget d'ici 2020. Cela permettrait d'accueillir à terme des pointures d'Euroleague avec des salaires > 15k.
  • Ajouter un étage aurait des airs de tâche herculéenne, prendrait des années et nécessiterait une délocalisation des matchs à domicile pendant un laps de temps.

    Martial va un peu vite en besogne, évoquer une salle de 10000 places, alors qu'il reste encore des places à vendre pour un match capital me paraît prématuré. Les 6200 places du Rhenus sont rarement pourvues en totalité.

    Et que nombreux restent les chantiers avant d'atteindre les standards Euroligue...

    Absence de Kahudi pour toute la série, les astres sont décidément alignés pour la SIG lors de cette campagne de playoffs. Gare à Beaubois, en pleine bourre actuellement.
  • Pas sûr qu'il y ait beaucoup de place en hauteur pour ajouter un étage (le plafond n'est pas très haut)...
    Bref, je ne crois ni à l'agrandissement du Rhénus, ni à la nouvelle salle...
    Quant au Zenith, on apprend que c'est pas possible d'y jouer... alors même que c'était prévu l'an dernier pour un éventuel match4 ou 5 de finale !
  • L'avantage de ce projet de salle, c'est qu'il serait porté uniquement par le club, et qu'il permettrait d'attirer plus de VIP, donc, plus de recettes billetterie et sponsoring. C'est aussi un argument important pour pouvoir prétendre intégrer l'Euroligue fermée qui se dessine, d'autant que deux clubs français y sont annoncés.
    Alors évidemment, pour attirer le grand public, il faudra combiner ça avec des opérations marketing (sur ce point là, la SIG a fait énormément de progrès) et une constance dans les résultats.
  • Je ne sais pas si c'est un avantage que le club doive se charger de tout pour le financement. Il faut trouver la piste pour le naming, le sponsoring, suivre tout le projet.

    Encore une fois, le sport strasbourgeois doit composer sans la municipalité. Strasbourg n'a de l'argent pour rien. Étonnant de voir que d'autres municipalités trouvent des fonds pour les infrastructures sportives. Différences de gestion sûrement.

    Je crois en la capacité du club à avancer sur un projet d'enceinte conforme au statut et aux ambitions de la SIG. Une nouvelle structure est plus plausible qu'un agrandissement, vue la configuration du Rhenus. Sportivement, pour donner du poids au projet, il faudra bien négocier ces play off!
  • Un projet de naming est déjà prévu, c'est même la condition sine qua non du projet. Mais la futur "Arena" sera la propriété de la SIG, ce qui est un avantage par rapport au Rhénus, même si la location actuelle ne doit pas représenter une dépense folle.
  • La SIG méne 1-0 dans sa série contre Le Mans (+) victoire 76-67 ce samedi ce soir ! 2éme couvert lundi soir (20h50), toujours au Rhénus
  • Après un début de PO poussif, mine de rien la SIG reste sur deux victoires (tranquilles) et semble avoir retrouvé le bon rythme.


    Une bonne chose de faite

    La SIG a parfaitement entamé les demi-finales de play-offs en dominant Le Mans (78-69) au terme d’un rude combat. Vaillants, avec un collectif retrouvé, un Fofana de haute volée, ils doivent maintenant aborder la deuxième manche lundi (20h50) avec le même élan et la même envie…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/05/SIG-LeMans13005150...

    Entre Le Mans et la SIG, on se doutait qu’on n’aurait pas droit à un festival offensif ! Les premières minutes le confirmaient sans équivoque. Jeu au ralenti, patience de part et d’autres, mais aussi cinq balles perdues du côté de la SIG dès l’entame. Le score évoluait très lentement lui aussi (4-5, 4e’) même si Beaubois avait déjà montré le bout du nez, le Mans ayant décidé de débuter avec trois grands (Yarou, Wallace et Mendy). Les premiers changements envoyaient Axel Toupane défendre sur l’ancien des Mavericks, au relais de Campbell, alors que Lacombe devait apporter de l’énergie à la place de Leloup.

    Exceptionnel Fofana

    Entre Wallace et Howard, la lutte était pour le moins intense et le bras de fer surveillé de près par les arbitres. Menée 4-7, la SIG se refit tout d’abord une santé par Howard puis Toupane (8-7, 7e’) avant de hausser le ton en défense. Même la deuxième faute de Matt Howard ne fit baisser en rien l’intensité des Strasbourgeois. Car Vincent Collet avait trouvé son facteur X, Bangaly Fofana. En trois minutes, il allait s’offrir 4 points à 2 sur 2, 2 contres et 3 rebonds ! La SIG en profitait pour prendre les commandes de la rencontre (15-9, 10e’) mais concédait deux paniers « and one » à Cornelie pour finir la période à 17-12.

    La SIG déroule

    Le Mans continuait sur sa lancée, poussé par Ewing, et quand Leloup dût défendre au poste 4 sur Ignierski, le Polonais des Tangos vint le ‘’poster’’ à deux reprises près du cercle : 21-22 (13e’). Kunter demandait une défense de zone, mais cette fois, la SIG l’attaquait au mieux. Toupane se faisait passeur pour Fofana, Campbell scorait à 6,75m imité par… Toupane (14pts en première mi-temps et 3 sur 4 à trois points en 15’) et la SIG s’envolait : 34-22 (17e’). Le 13-0 ne devait rien à personne ! Car la défense avait étouffé les velléités mancelles dans l’œuf. Eito stoppait l’hémorragie et à la mi-temps, l’écart restait conséquent : 41-28.

    Le Mans joue plus dur

    Sermonnés dans les vestiaires, les visiteurs revinrent sur le parquet le couteau entre les dents. Yarou enfonçait la défense alsacienne, Ewing scorait au large et l’écart se resserrait : 41-35 (23e’). Beaubois, muet depuis la 5e minute, plantait trois primés et le danger se fit plus pressant : 46-41. Le Mans venait de marquer en quatre minutes autant de points que pendant toute la deuxième période. Mais les Strasbourgeois étaient cette fois dans de bien meilleures dispositions. Disparue la peur des quarts de finale, évanouie l’angoisse de mal faire et de sortir par la petite porte. Une faute offensive de Wallace, suivie d’une… technique, comme en finale de la Leaders Cup et en 1’03’’, la SIG passait un 10-0 qui mit Le Mans dans les cordes : 56-41 (26e’).

    Le match était loin d’être joué pour autant car même sonné, Le Mans se relevait, avec le réveil de Shy Ely, revenait à 58-50 avant de virer à 63-52 à l’entame du dernier quart.

    Rien de facile

    Le match avait tout d’une demi-finale de play-offs ! Engagement, dureté, tout y était. Les fautes pleuvaient et les Manceaux grignotaient aux lancers-francs : 64-56 (33e’). La SIG peinait en attaque, perdait quelques munitions en route, ou se montrait maladroite à l’image de Traoré ou Dobbins. Leloup lui sortait une grosse épine du pied en fin de possession, Fofana concluait en alley-oop et le Rhenus respirait à nouveau : 69-56. Jusqu’au bout, les Manceaux ne lâcheront rien, portés par la puissance de Yarou, mais avec un Fofana énorme, établissant son record en carrière avec 18 points – et aussi 9 rebonds et 29 d’évaluation -, avec toute une équipe galvanisée et un public toujours aussi brûlant, la SIG s’offrait la première manche ! Il faudra être tout aussi solide lundi, avant d’aller dans la Sarthe…

    Les réactions

    Vincent Collet : « C’était important de commencer par une victoire mais dans mon esprit le match de lundi a la même importance. Le minimum vital est atteint et on fera tout pour aller au Mans. On a suffisamment payé ces deux dernières années. On n’a jamais réussi à le faire. Le fait que ce ne fut pas facile est une bonne nouvelle. On avait beaucoup moins peur au départ, notre jeu était consistant des deux côtés du terrain. Le Mans a bien profité du relâchement défensif en début de 3e quart temps, nous avons perdu le rythme, mais on a repris avec la défense. Il faut déjà se concentrer sur le deuxième, ils vont s’ajuster et c’est à nous d’anticiper. Ce qui ne va pas changer, c’est l’intensité… Bangaly (Fofana) a été très performant quand il est entré. Très clairement, il a fait monter l’équipe. Tony a grappillé deux ballons à un moment où nous étions moins bien. Dommage qu’il ait manqué son lay-up ».

    Bangaly Fofana : « On est très content de cette victoire. C’est une nouvelle série, une nouvelle histoire, le coach a insisté là-dessus. On a essayé de ne pas faire les mêmes erreurs, de bien débuter, de défendre d’emblée. C’est mon meilleur match de la saison. J’ai essayé d’être présent partout. J’avais beaucoup d’énergie, j’ai eu de bonnes situations, de bonnes passes. Très bon jeu collectif en attaque et en défense. Le coach fait tourner à chaque match et ce soir, c’était mon jour. Nous sommes 11 dans l’équipe, tous tournés vers le même objectif : le titre. Lundi, ils vont sans doute corriger quelques trucs ».

    Erman Kunter : « En première mi-temps, on perd 9 balles pour 5 passes décisives ; en deuxième mi-temps, on ne perd plus que 4 balles pour 11 passes. Tout est dit. On revient à cinq points, on perd deux ballons que même à l’entraînement on ne perd pas ! Et on se retrouve à dix points. On a trouvé des tirs mais on n’a eu que 39% de réussite. On a aussi perdu un peu de discipline, mais quand il y a de la pression, les joueurs oublient parfois ce qu’il faut faire. Le match est fini mais on est encore vivant, la série n’est pas terminée. Même lundi, ce ne sera pas fini ! On va essayer mais ce ne sera pas facile. On connaît Strasbourg, une équipe très complète. On va se mobiliser pour lundi, préparer quelque chose de spécial ».

    Petr Cornélie : « On ne fait pas un si mauvais match, mais on a eu des trous. Peut-être un manque de concentration, Strasbourg qui monte en pression, qui durcit le jeu. On n’est pas vraiment fatigué, on est prêt à jouer. L’absence de Charles Kahudi nous donne plus de travail en défense. Sa présence faisait peur à l’adversaire. Il faut qu’on puisse jouer sans lui. Ce match nous laisse de l’espoir. On reviendra lundi pour gagner ».

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/05/SIG-LeMans13005151...

    (Jean-Claude Frey / site officiel)
  • Belle victoire de la SIG hier soir, sans trop trembler. Toupane a été décisif, comme contre Chalons. Et surtout, Fofana, qui a été intenable. Heureusement, car Ali Traoré avait été fantomatique (pas la première fois dans ces play-offs), peinant à se mettre sur sa main gauche, et distillant des passes horribles dans les chaussures de ses coéquipiers. Ce même ali qui, logiquement sorti par Collet, a boudé sur le banc comme une gamine...
  • Des joueurs comme Lacombe ou encore Fofana par exemple, ne faisaient pas rêver grand monde en arrivant, certains choix de Collet n'étant pas forcément compris et aujourd'hui on voit le résultat... Paul a été décisif lors du match 3 contre Chalon puis ce fut au tour de Bangaly face au Mans.


    Enfoncer le clou

    Jamais, en trois saisons, la SIG n’a pu mener 2-0 dans les séries en cinq manches alors qu’elle a toujours eu l’avantage du terrain. Pour sa quatrième occasion, elle en aura l’opportunité ce lundi face au Mans (20h50, en direct sur Canal+ Sport, live score sur sigbasket.fr) et veut saisir l’aubaine. Pour arriver ensuite dans la Sarthe avec un maximum de confiance.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/05/SIG-LeMans13005150...

    En fin observateur des choses du basket, Vincent Collet avait raison lorsqu’il affirmait, avant ce match 1 des demi-finales : « Sur un match, il y a toujours un joueur qui peut sortir du bois. C’est le propre des play-offs ». Il avait vu avec plaisir Paul Lacombe et Axel Toupane jouer ce rôle de jokers de luxe dans la belle décisive contre Chalon. Samedi, face au Mans, si Toupane a encore été exceptionnel – marqueur, mais aussi rebondeur et passeur – la SIG a trouvé en Bangaly Fofana, qui n’avait joué que… 3’45’’ dans le match 3 de mercredi, un remède absolu à tous ses soucis. Avec 18 points (6 sur 7 aux tirs, 6 sur 6 aux lancers, 9 rebonds et 2 contres pour 29 d’évaluation en… 24 minutes), le grand échalas qui a énormément progressé sous la houlette de Collet, a battu ses records en carrière. De bon augure avant le match 2.

    La magie des play-offs va encore opérer

    Mais lundi, ce sera encore une autre histoire, un autre scénario. « C’est ce qui fait la beauté de la formule. Et je plaide pour qu’on joue en cinq matches dès les quarts, avec une finale en 7 manches, comme en NBA, commence Collet, très enthousiaste. L’équipe qui a perdu est la plus à même de changer les choses. Celui qui a gagné est enclin à ne pas modifier ce qui a marché ». Véritable partie d’échecs, qui se joue aussi sur le banc, entre les coaches, qui doivent observer, réagir, s’adapter, trouver à chaque instant une solution au problème posé. « On cherche déjà, avec Pierre Tavano, quelles pourraient être leurs modifications. On a une idée… Mais on a beau tout prévoir, l’issue des rencontres dépend aussi grandement de la performance individuelle des joueurs. Ils n’avaient pas prévu que Fofana fasse ce match-là… On cherche toujours à contrer les meilleurs, mais en cas de neutralisation tactique, le talent individuel fera la différence », continue le coach de la SIG. Alors, quand un second couteau vient brouiller les pistes…

    Demain, cela pourrait être Dobbins, Duport, Lacombe ou Dragićević, ou même un joueur majeur, discret jusque là, comme Ali Traoré, qui fera la différence. Comment exclure encore, un match exceptionnel d’Antoine Diot, même gêné par son entorse au pouce, qui présente la meilleure évaluation en play-offs (14,8) tandis que Louis Campbell (12,3pts) est le meilleur marqueur des Strasbourgeois et sans doute le plus régulier. C’est dire la densité de l’effectif au moment où il faut réunir la totalité de ses forces vives… « Tout le monde doit rester concerné, mobilisé. Car ils peuvent tous apporter des choses différentes en fonction des besoins ».

    Gare au réveil de Wallace, Ewing et… Beaubois

    Il est bien évident qu’en face, les Manceaux doivent réagir. Künter attend davantage de C.J. Wallace, trop vite sorti du match par sa féroce empoignade avec Matt Howard, de Beaubois, Ewing et Ely, bien ciblés par Collet, et qui n’ont cumulé qu’un modeste 8 sur 27 aux tirs. « Un seul relâchement de notre défense, dans le troisième quart, nous a montré de quoi ils étaient capables », se souvient Collet. La bonne surprise est venue de Petr Cornelie et de Mouphtaou Yarou et il y a fort à parier que le MSB misera à nouveau sur la puissance de son jeu intérieur en cherchant à être moins dominé au rebond (40 à 32 pour la SIG).

    « On connaît l’importance du match 2, qui est à la bascule dans une série en cinq. Ce qui est sûr, c’est que la SIG n’a jamais gagné deux matches de suite à domicile dans ce type de série. Il faudra les faire défendre longtemps, et là, l’expérience acquise les années précédentes en play-offs devra nous servir ».

    De toute évidence, la partie sera compliquée. « Il était impératif d’être au moins à un partout avant d’aller au Mans. Si on pouvait partir à 2-0, ce serait un premier tournant dans la série. Un vrai défi dans lequel j’implique le public, car ce serait un signe intéressant pour la suite de la compétition », insiste Collet.

    L’entraîneur de la SIG n’a pas oublié que si son équipe reste invaincue à domicile, elle ira jusqu’au bout, cette saison. Ce sera l’objectif numéro 1, demain. Au Rhenus de jouer à nouveau, comme depuis le début, son rôle de 6e homme !

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/05/SIG-LeMans13005151...

    (Jean-Claude Frey : site officiel)
  • Une victoire qui en dit long…

    La SIG ira au Mans en menant 2-0 après un match exceptionnel, remporté 86-79, pourtant mal embarqué. Il suffit désormais d’une victoire dans l’un des trois prochains rendez-vous avec les Manceaux pour se hisser en finale. Et les Strasbourgeois voudraient bien plier l’affaire avant de revenir en Alsace…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/06/playoffs_match2_si...

    On savait que ce deuxième match ne ressemblerait pas au premier. On savait aussi que C.J. Wallace, dominé par Matt Howard, serait particulièrement revanchard. Mais on était tout de même loin d’imaginer que l’entame serait aussi douloureuse pour la SIG. Après quatre minutes et des poussières, le tableau lumineux indiquait… 0-11 et Wallace n’y avait pas été pour rien ! Une claquette d’entrée sur la tête de Howard, une faute provoquée, 8 points, 5 rebonds pour 13 d’évaluation en 6’ mais aussi deux fautes qui poussaient Künter à le remplacer.

    Fofana et Toupane, encore en évidence

    La SIG, maladroite près du cercle, avait démarré par un triste 0 sur 9 aux tirs. Et en près de 7 minutes, elle n’avait pu se mettre que trois lancers-francs sous la dent. Mais le public du Rhenus, décidément insatiable en cette période de play-offs, se mit à pousser, pousser, de toutes ses forces. Fofana (8pts, 4 rebonds) y allait de toute son énergie, avec deux dunks tonitruants. Diot vint rapidement au relais pour un retour de 3-15 à 10-15 (9e’). Le Mans s’imposait au rebond offensif et Beaubois en profitait pour marquer derrière l’arc, mais Toupane, déjà très présent en défense, répliquait à 6,75m : 13-20. Un moindre mal.

    La zone étouffe Le Mans, Dragićević se surpasse

    Toupane continuait sur sa lancée, Fofana enquillait les lancers-francs comme jamais, et après un panier d’Ignierski (15-22), la SIG allait trouver un joker inattendu. S’appuyant sur leur défense de zone match-up, les Strasbourgeois étouffaient les Manceaux, soudain au pain à l’eau, alors qu’en attaque, Tadija Dragićevic allait réussir une incroyable série, dont on le sait capable mais qu’on n’osait plus imaginer pour ne plus l’avoir vue depuis longtemps ! Le temps de la deuxième période, il allait scorer 14 points à 5 sur 6, dont deux primés venus de nulle part. Drive, post-up, lancers-francs, tout y passait. Et même quelques rebonds et des passes (7 au total). Le Serbe était sur un nuage et totalisait 19 d’évaluation à la mi-temps, 31 en fin de match !

    Dans son sillage, Leloup, Campbell puis Traoré retrouvaient eux aussi l’adresse qui avait fait défaut en début de match et le score s’inversait totalement : 24-22 tout d’abord, après un 9-0, puis 29-24 et 40-33 avant le panier au buzzer de Campbell : 43-35 et surtout 30-15 dans le quart avec un mirifique 11 sur 15 aux tirs ! Seule frayeur, la lourde chute sur l’épaule de Bangaly Fofana qui reviendra heureusement après la pause.

    Le Mans s’accroche

    Rien n’était fait pour autant, car si jusqu’à 50-38 (22e’), la SIG pouvait s’imaginer à l’abri. Ely, Ewing et Wallace (18pts, 12 rebonds, 33 d’évaluation) allaient rapidement se rappeler aux bons souvenirs des Alsaciens. Un 0-8 qui faisait froid dans le dos (50-46), puis après cinq points de Toupane, un 0-6 qui obligeait Collet à prendre un temps mort. Les Manceaux, passés en zone, s’étaient rapprochés à trois petits points : 55-52.

    Dragićević (29 d’évaluation après 30 minutes), présent partout, en défense, au rebond et… en attaque, réglera le problème presque à lui tout seul. Et le MSB était repoussé à 62-54 à l’entame du dernier quart.

    Un dernier quart de feu, brûlant, au cours duquel on passera par toutes les émotions. Les plus inquiétantes à 62-58, les plus douces à 71-61 (35e’). La fatigue fit perdre un peu de lucidité aux uns et aux autres, mais le Rhenus jouera son rôle de 6e homme à fond. A 71-66, après un rapproché signé Eito et Beaubois, puis à 75-71 après un nouveau primé d’Eito, prêt à refaire le coup de la Leaders Cup.

    Howard, puis Traoré et Diot, ne tremblaient pas aux lancers-francs, Campbell « tuait » le match sur un « triple » plein de sang-froid et malgré les derniers paniers d’Ignierski, la SIG pourtant loin de ses standards défensifs, faisait hurler le Rhenus de bonheur. Pour la première fois dans une série en cinq manches, les Strasbourgeois mènent désormais 2-0.

    Les réactions

    Vincent Collet : « Avant la conférence de presse, je voudrais faire une mise au point. J’ai commis une erreur et c’est un devoir de ma part de le reconnaître. J’ai tenu des propos blessants à l’encontre de Rodrigue Beaubois et je veux m’en excuser en toute sincérité auprès de l’intéressé tout d’abord et de toute la communauté basket. Je connais ma fonction et je dois être beaucoup plus vigilant même si c’était dans un certain contexte. Je regrette profondément ce qui a pu se passer et ce qui a été écrit. J’assume cette erreur, c’est inadmissible. Pour parler du match, Le Mans a été très bon, très juste, non seulement au début, mais sur toute la durée du match. On a couru après eux et le passage en zone, c’est eux qui nous l’ont imposé, et c’est ce qui nous a permis de revenir. Le deuxième quart a été très bon. La match-up était efficace et on a retrouvé de l’adresse. Après un bon début de troisième période, le match est devenu très serré. On mène 2-0, mais le troisième succès va être le plus difficile à obtenir. Jouer dans cette ambiance, c’est vraiment autre chose, mais jeudi, nous serons à Antarès et on va essayer d’en accrocher un. Tout au moins ne rien lâcher, rester dans la course chez eux comme ils l’ont fait chez nous. On va jouer ce 3e match comme une finale. On a davantage de maturité mais aussi d’esprit guerrier cette saison, l’équipe l’a déjà prouvé. Le passage de Tadija était d’autant plus précieux que Matt qui passe très rarement à côté, était un peu moins performant ce soir, avec un C.J. Wallace de feu en face. Ali a aussi fait un bon match et Bangaly a confirmé. Il faut des leaders mais nous avons aussi besoin de joueurs qui viennent du banc pour apporter leur écot ».

    Tadija Dragićević : « Pendant toute la saison, on a joué en équipe, on s’est passé le ballon, chacun son tour apporte quelque chose. Je savais que je n’avais pas été bon dans les derniers matches mais il ne fallait pas se poser de question, faire les efforts nécessaires pour l’équipe. C’est vrai que ça peut surprendre d’avoir un match aussi offensif, mais il ne faut pas s’attendre à l’avance à un scénario particulier. Il fallait rentrer rapidement dans le match, mettre des paniers simples, mais une fois encore c’est la performance de l’équipe qu’il faut souligner avec plusieurs joueurs en double figure au scoring. Nous savions qu’ils viendraient plus agressifs pour tenter de gagner. Ça ne sera pas facile au Mans. 2-0, ce n’est pas la même chose que 1-1. On a été très performants en attaque par rapport à la série contre Chalon et ce fut la clé du match ».

    Erman Künter : « Une fois encore, quatre ou cinq ballons perdus nous ont tué. On avait bien commencé, et après le deuxième quart dans lequel on se troue, on revient peu à peu. Manque de concentration, facilité, il y a eu trop d’erreurs. L’équipe qui a fait le moins d’erreurs a gagné. On a été plus adroits qu’eux, on a été au-dessus de notre moyenne en attaque, mais les 30 points du deuxième quart temps ont fait mal. On est toujours vivant, il reste une chance. C’est positif… Le 3e match est le plus important dans les séries en cinq. Si on gagne jeudi, on peut encore espérer. On va miser sur la durée, même si on est un peu limité par les blessures de Dounia Issa et Charles Kahudi, que Ewing a joué deux fois 35 minutes. Si on veut rester dans la course, il faut gagner ».

    Antoine Eito : « C’est passé près, mais si loin… On a bien commencé mais on a encore eu un trou dans le match. Ils étaient en place tactiquement. Nous, on a mieux bougé la balle mais il faut plus de régularité dans l’intensité pour espérer quelque chose contre cette équipe-là. On a encore perdu 13 balles, c’est trop pour nous. C’est frustrant car on revient à deux, trois possessions et on fait des fautes d’inattention juste après. On va battre trois fois Strasbourg, croyez-moi. Sinon, on s’arrête de jouer. On a vu sur les quarts que notre public peut nous aider. A nous de montrer qu’on en est capables. On reviendra ici et on gagnera. J’ai confiance dans le coach et dans mes équipiers. Croyez-moi, on va rien lâcher. On va se mettre les fesses par terre. Par fierté… »

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/06/playoffs_match2_si...

    (Jean-Claude Frey : site officiel)
  • Question con, à quoi servent les collants que portent les joueurs ?
  • C'est le principe des bas de contention : favoriser la récupération, éviter les douleurs.

    Il y a aussi des trucs sous le short pour éviter les "béquilles".
  • Dans ce cas pourquoi tous les joueurs n'en portent-ils pas ? :-/
  • A mon avis, c'est très personnel comme choix, il y a un facteur psychologique qui doit également jouer.

    A une époque, certains joueurs portaient des chaussettes hautes (Patrick Femerling =P~), maintenant il y a ce genre de collants. L'aspect esthétique joue peut-être, comme lorsqu'un gars porte un bandeau ou un manchon de compression sur le bras comme Iverson à l'époque.
    Ou Stockton, meneur de jeu de légende des Utah Jazz qui continuait à porter un short des 80's au début des années 2000. Chacun est un peu libre de s'apprêter comme il veut.
  • Certains joueurs ne sont peut-être pas convaincus de l'efficacité de ces collants. Ils peuvent aussi craindre que cela les gêne dans leurs mouvements. Il y a peut-être aussi des superstitions qui interviennent, l'habitude...
  • j'était à la salle, alors à 0-12 nous étions circonspect !, j'était à coter de la Wantzenau, en plus des tirs qui rentre d'habitude là, ça ne voulais pas ! attendre 2 lancers pour ouvrir le compteur c'est chaud et surtout 4 pts après 6 minutes ! arrivé a la fin du 1/4 temps avec 13 pts marqué ! wouah ça fait bizard ! et avec aussi la chance que de l'autre coté, ça à pas mal vendanger ! c'est ce qui m'a permis d'y croire, puis la réussite et revenu en 2nd 1/4, puis la SIG à réussit à dérouler et arriver avec un +8 à la MT, un écart qui monte à 10-12 pts !, puis au moment ou on se dit que c'est fait, voilà que le MSB revient à 7, puis 5 et enfin 3 pts ! mais finalement un temps mort et quelque points plus tard la SIG c'était remis dans le bon sens ! même si les revoir revenir à 5 pts/6 pts à deux de la fin, pour le suspense c'était bien ! en revanche pour le supporteur gros coup de chaud ! mais finalement la SIG est passée par tous les états, très bon match ! et 2-0
  • De quoi s'excuse exactement Vincent collet en préambule de son interview ?? Il a allumé beaubois ??
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