Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La SIG

Chargement...

Flux RSS 8486 messages · 1.367.033 lectures · Premier message par rcsmick · Dernier message par hellzass

  • D'avoir dit la vérité...

    "Je sais très bien que je ne vais pas donner les clés de l’équipe de France à Rodrigue parce qu’il y a TP (Tony Parker), Heurtel, De Colo, voire Fournier, et j’ai considéré que ces joueurs là étaient devant lui. Je suis convaincu de son talent, un talent brut remarquable mais qui parfois se perd. Il peut jouer en meneur mais ne mène rien, à part lui-même. "

    strasbourg972 a écrit, le 02/06/2015 23:21 :
    à 0-12 nous étions circonspect

    Perso je n'ai pas tremblé, le début de rencontre ressemblant fortement à celui du match 3 contre Chalon (2-13), avec la fin que l'on connaît même si ce serait préférable d'arrêter de jouer avec le feu à l'avenir, un match se jouant sur 4 QT et non 3. Sinon on semble se diriger vers une revanche entre la SIG et le CSP..
  • Ok. Merci de m'avoir éclairé.
    En effet il n'y a rien de vraiment heurtant sauf peut être laisser entendre qu'il peut être égoïste et inutile au collectif.
    Une tempête dans un verre d'eau. Demain soir on ne parlera plus que de la victoire 3-0 :D
  • Les deux hommes se sont serré la main, c'est déjà de l'histoire ancienne et l'essentiel est ailleurs en effet..


    Au Mans pour plier l’affaire

    La SIG, qui mène 2-0, se rend au Mans en position idéale dans ces demi-finales de play-offs. Elle voudrait bien plier l’affaire en trois manches ce jeudi à 20h50 (en direct sur Canal+ Sport, live score sur sigbasket.fr). Et se qualifier pour une troisième finale en trois saisons. Mais les Manceaux sont décidés à vendre chèrement leur peau.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/06/playoffs_match2_si...

    Lorsqu’il jette un œil sur l’autre demi-finale, dans laquelle Limoges ne rencontre guère d’opposition de la part d’un Nancy décimé – après Pietrus et Duggins, Falker et Sene se sont à leur tour blessés mardi –, Vincent Collet se dit que le champion en titre pourrait bien terminer dès vendredi et disposer d’une semaine entière pour se préparer à disputer la finale… « Si on devait aller en cinq manches, on laisserait de la gomme, alors forcément, plier l’affaire en trois, on en rêve. Mais ce sera très dur… »

    Le Mans et la méthode Coué…

    Les deux premières oppositions ont donné lieu à des matches serrés, dans lesquels Le Mans est resté dans la course pendant près de 40 minutes. « On a aussi l’expérience de la Leaders Cup où on a mené de 18 points au début du 4e quart temps avant de buter sur leur zone et de les voir revenir… Il faut être conscient que les prochains matches auront lieu à Antarès et qu’ils vont jouer avec l’énergie du désespoir, poursuit le coach de la SIG. Il faut se mettre à leur place. Nous aussi on refuserait de perdre 3 à 0. C’est une équipe qui a du caractère et ils ne sont pas du genre à lâcher l’affaire ».

    Antoine Eito avait promis l’enfer dès le coup de sifflet final, lundi soir, persuadé – la méthode Coué ? – que le MSB pouvait gagner les trois matches à venir et renverser la situation. Ce qu’aucune équipe n’a jamais réussi dans l’histoire de la LNB. « Ils vont attaquer pied au plancher et il faudra qu’on reste avec eux jusqu’au quatrième quart temps. Après, ils seront peut-être rattrapés par la peur car une défaite signifierait la fin pour eux », dit Collet.

    L’entraîneur alsacien connaît le chemin pour accéder à la finale, mais il faut encore parvenir à le suivre jusqu’au bout. « Ne pas calculer… On a le droit de perdre, c’est très important, mais à condition de ne pas l’utiliser pour se reposer. Il faut les obliger à faire un grand match pour nous battre. En ayant conscience qu’ils en ont la capacité. Il faut qu’on se concentre sur ce qu’on peut contrôler, nous. Et donc être à fond ».

    Progresser, encore et toujours

    Si Vincent Collet est plutôt content de la progression de sa troupe depuis le début des play-offs, il attend encore davantage de ses hommes. « Celui qui sera champion, c’est celui qui parviendra à hausser son niveau de match en match. Et je sais qu’on peut et qu’on doit encore progresser ». En défense d’abord, où il faudra encore contenir la traction arrière mancelle avec Beaubois et Ewing. À respectivement 15,4 et 10,5 points de moyenne sur l’ensemble des play-offs, ils ne totalisent que 11,5 et 8,5 points dans les deux premières rencontres face aux Strasbourgeois. « Logiquement, Beaubois devrait sortir de sa boîte à un moment ou un autre. Car jusque là, il n’a pas encore eu l’impact qu’il a eu dans le match 1 contre Villeurbanne. Il faudra rester vigilant », prévient Collet.

    De même, il faudra résister au rééquilibrage imposé par Erman Künter qui a misé au Rhenus sur le jeu intérieur avec Yarou, Cornélie et Wallace, avec une certaine réussite. Là aussi, on est en droit d’attendre un gros match de Howard, plutôt en dedans lundi et toujours en souffrance avec sa cheville – il ne s’est pas entraîné ce mercredi, avant le départ en TGV dans l’après-midi –, de Leloup (4,8 d’évaluation seulement depuis le début des play-offs), alors que Traoré semble plutôt sur la voie ascendante. Enfin, espérer que Bangaly Fofana (21 d’évaluation moyenne sur les deux rencontres face au Mans !), Axel Toupane et l’imprévisible Tadija Dragićević, reproduisent leurs récentes performances.

    Un succès jeudi est à ce prix. Mais si d’aventure la SIG échouait, elle aurait une deuxième chance samedi, la pression s’inversant dès lors… Le Mans pourrait s’appuyer sur une dynamique née d’une première victoire, la SIG courrait le risque de revenir à Strasbourg pour une cinquième manche forcément périlleuse. Alors, il faut dès jeudi tout mettre en œuvre pour boucler la série. Go SIG !

    (Jean-Claude Frey / site officiel)

    Le chiffre : 31

    Avec 31, Tadija a réalisé lundi la meilleure évaluation individuelle pour un joueur de la SIG en ProA cette saison. Jusque-là, le meilleur total était de 29 pour Bangaly Fofana en demi-finale du match 1 contre Le Mans… 48h auparavant.

    Sur l’ensemble de la saison la meilleure évaluation pour un joueur de la SIG est détenue par Antoine Diot avec 36 en Eurocup – les critères de calcul ne sont pas les mêmes qu’en LNB – contre Nymburk (J3 du Last32). Par ailleurs, il y a eu trois évaluations à 30 et plus avant Tadija cette saison. Les trois ont été obtenues en Eurocup : Diot 36, Howard 32 et Traoré 30.

    Pour trouver trace d’une évaluation à 30 et plus en ProA, il faut remonter à la demi-finale de play-offs 2014. Lors du premier match contre Nancy, Jeremy Leloup avait réalisé un coquet 31 (26pts, 5rbs, 5pd). Des chiffres loin du top 4 des meilleures évaluations réalisées par des joueurs de la SIG lors des dix dernières années (voir graphique ci-contre). Un classement largement dominé par Chuck Eidson qui lors de la saison 2006/07 avait réalisé une performance de mammouth avec 43 d’évaluation (!) lors d’une victoire sur le parquet de Reims. Avec 25 points, 13 passes, 8 rebonds et 6 fautes provoquées, l’Américain a sans doute réalisé une prouesse pas près d’être battue…

    (F.T.)
  • C'est fait, la SIG se qualifie pour sa... 6e finale (toutes compétitions confondues) depuis 2013 !


    La preuve par… trois

    Troisième finale de la saison pour la SIG, troisième finale de ProA en trois saisons. La SIG a balayé la demie en trois manches en s’imposant au Mans (72-85) grâce à un troisième quart temps de haute volée. Il reste à conclure…

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/06/LEMANS_SIG_MATCH3_...

    La SIG rêvait de ne passer que… 24 heures au Mans, mais il fallait pour cela, être prêt à livrer bataille face à un adversaire qui abattait ses dernières cartes. Le début de match en était crispé (7-6, 4e’), les deux équipes ayant du mal à trouver le cercle et à mettre en place leurs systèmes. Yarou était solide au rebond offensif, Ewing se montrait (11-8, 7e’) mais c’est le remplacement de Matt Howard par… Tadija Dragićević qui allait changer le cours des choses. C.J. Wallace venait de prendre sa deuxième faute sur un écran irrégulier en attaque, suivi… d’une faute technique pour avoir protester, sous les huées d’Antarès à l’encontre de M. Bissang, quand le Serbe de la SIG, encore chaud de son match précédent, marquait 7 points de suite pour placer son équipe en tête : 11-13 (7e’). Mais une faute de Toupane offrait trois lancers à Beaubois qui marquera ainsi ses deux seuls points de la première mi-temps. Qu’importe, Künter avait envoyé Eito sur le parquet et le second meneur du MSB allait faire un énorme chantier en peu de temps.

    Eito l’avait dit, il l’a fait

    Les Manceaux jouaient même un moment avec trois « petits » mais la SIG trouvait avec Fofana les solutions au problème : 15-19 puis 19-21 sur un panier au buzzer de la période… d’Eito ! Seuls soucis pour les Alsaciens, une défense un peu laxiste près du cercle qui donnait des rebonds offensifs (5 déjà en 10 minutes) et le modeste 1 sur 6 dans les tirs extérieurs.

    D’une balle volée, Fofana poussait à 19-23, mais les trois balles perdues de suite, en 1’30’’, permettaient aux Sarthois de repasser devant : 24-23 (12e’). Collet prit un temps mort, Le Mans passait en zone, mais pas de quoi refroidir Dragićević qui sanctionnait à 6,75m avant de finir dessous : 26-30 (13e’). Avec 14 pts en 9’45’’, il avait inscrit près de la moitié des points de la SIG.

    Il allait malheureusement trouver son maître en la personne d’Antoine Eito. Dans un match étonnamment offensif, l’homme au bandeau allait passer en revue la défense alsacienne, marquer à trois points, provoquer des fautes et transformer tous ses lancers-francs. Bilan : 20 points à 5 sur 6 aux tirs (2 sur 3 à trois points), 8 lancers sur 8 et cinq fautes provoquées pour 19 d’évaluation en 10’45’’. Surréaliste mais pas surprenant pour ceux qui l’avait entendu dire, après le deuxième match du Rhenus, qu’il saurait, avec ses camarades, tout laisser sur le parquet pour stopper la série de la SIG !

    La SIG à 63% !

    La SIG n’avait pas mal attaqué la zone, grâce notamment à Tony Dobbins à 0 sur 10 aux tirs depuis le début des play-offs, qui présentait un plus qu’honorable 3 sur 4 avec 7 points au compteur. Lacombe avait apporté son énergie et l’agressivité offensive dont l’équipe avait besoin, Campbell et Leloup y étaient allés de leur « primé » et les hommes de Collet avaient bouclé la mi-temps à 63% de réussite et 64 d’évaluation ! Mais avec trois petits points d’avance seulement pour avoir laissé les portes de sa défense grandes ouvertes, encaissant 47 points.

    Le coup de massue

    A la reprise, la défense était enfin en place. Yarou avait certes ramené à 49-50 et Wallace avait pris sa 4e faute après 50’’ de jeu, mais ce fut ensuite le silence pendant près de cinq minutes. A l’inverse, Dobbins encore, Fofana impérial et Dragićević qui en avait rajouté une couche, et Diot faisaient exploser le MSB : 49-59 puis 51-67 (28e’). Un 2-17 assassin qui envoyait la SIG en finale avant l’heure…

    A condition bien sûr d’avoir retenu la leçon de la finale de la Leaders Cup où l’avance de 18 points au début du dernier quart temps avait fondu comme neige au soleil ! Jusqu’à 54-72 (32e’), rien d’inquiétant. Howard à… trois points, Diot (15pts, 17 d’éval) et Traoré avaient assuré, malgré plusieurs pertes de balles sur la règle des 24 ». Et puis, après le temps mort de Künter, ce fut un peu la panique. Et le 13-2 initié par Eito (26pts, record en carrière) relançait le MSB (67-74, 37e’). Mais une fois de plus, Louis Campbell enfilait la cape du tueur (un panier, quatre lancers mais aussi quatre passes dans le match) dans une fin de match électrique ! La SIG ne lâchait plus sa finale… Il ne reste plus qu’à la gagner ! Avec le soutien d’un Rhenus comme on l’a connu ces derniers temps, cette équipe peut soulever des montagnes.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/06/LEMANS_SIG_MATCH3_...

    (Jean-Claude Frey /site officiel)
  • Concernant les matchs 1 (le 12) et 2 (le 14) de la finale, à en croire la billetterie en ligne..

    "Toutes les places ont été vendues"

    Comme la saison dernière, à une vitesse incroyable.
  • rcsforever a écrit, le 05/06/2015 10:18 :
    Concernant les matchs 1 (le 12) et 2 (le 14) de la finale, à en croire la billetterie en ligne..

    "Toutes les places ont été vendues"

    Comme la saison dernière, à une vitesse incroyable.


    AH, je suis pas seul alors à avoir vu ca ! J'ai cru à un beug, je pensais pas que ca partirais si vite ;)
    Néanmoins, des places risquent d'être remises en vente, certaines étant pré-réservées pour les VIP, les supporters et dirigeants adverses,... Et si ces personnes ne prennent pas tout, des places seront remises en vente !
  • Gros match hier soir, avec des héros inattendus au scoring : Dragicevic, Fofana et même Dobbins :O
    En face, Eïto a joué en surrégime, palliant les défaillances de Beaubois, Ely et CJ Wallace (une sacrée tête de lard). Avec l'absence de Kahudi, Le Mans n'avait pas les armes pour rivaliser même s'ils ont fait mieux que résister.

    Enormément de joueurs majeurs de Pro A ont été touchés lors de ces playoffs : Riley et Passave à Nanterre, Pietrus, Duggins et Falker à Nancy, Rich à Chalon, Kahudi au MSB...
    La SIG et Limoges passent entre les gouttes pour le moment. Faut dire que la SIG a déjà payé un lourd tribut, se retrouvant avec des pigistes pas au niveau et surtout inadaptés au jeu made in Collet ces deux dernières saisons (Siggers et Anosike).
    Mais ces deux clubs alignent un effectif tellement complet qu'une blessure d'un cadre serait presque surmontable...
  • Citation:
    Sinon on semble se diriger vers une revanche entre la SIG et le CSP


    C'est fait.. Perso j'en rêvais de ces retrouvailles et cette fois ce sera la bonne, Allez la SIG !!!
  • Un Rhenus comble, un coach comblé

    (DNA)

    Trois heures. C’est le temps qui aura suffi afin de remplir le Rhenus pour les deux premiers épisodes de la finale. Onze mille six cents places se sont en effet arrachées dans la nuit de jeudi à vendredi, entre 23h et 2h, dans le sillage immédiat de la victoire strasbourgeoise au Mans !

    Le reliquat a été pris d’assaut hier dans la matinée et le Rhenus Sport affichera donc complet le vendredi 12 (match à 20h50) et le dimanche 14 juin (17h). Quelques billets sont toutefois susceptibles d’être encore proposés à la vente jeudi prochain – à partir de 13h – si le contingent alloué aux supporters adverses (300) et à la Ligue nationale de basket (250) venait à ne pas trouver intégralement preneurs.

    Ravi de cet engouement, Vincent Collet espère que les deux affiches à venir permettront de franchir un palier supplémentaire au niveau de l’ambiance. « Franchement, cette année, c’est le jour et la nuit par rapport aux précédentes, a commenté le coach strasbourgeois hier sur le chemin du retour. Le public nous a beaucoup aidés durant la série contre Chalon. Le premier match contre l’Elan était vraiment incroyable, ce sont les spectateurs qui se sont levés pour nous aider à le gagner. Dans le deuxième, lundi contre Le Mans, c’était également impressionnant. Mais il va falloir que cela monte encore d’un cran. Le public, aussi, a son match à faire et il faut que la salle soit l’équivalent de Beaublanc (à Limoges, ndlr). Là-bas, ils chantent. Nous, on tape dans les mains, ce n’est pas assez. Il faut chanter ! »

    À bon entendeur…


    O:)
  • Vends une place pour le match 2 de dimanche pour cause d'indisponibilité
    MP si interessés
  • Je cherche 2 places pour le match de dimanche svp.

    Si vous avez -> mp ! :)
  • J – 5 : 11 hommes en quête du Graal

    Ils se sont retrouvés ce matin à l’entraînement, au début de la semaine de tous les espoirs. Cinq jours de travail intense, de concentration extrême, pour préparer les deux premiers matches de la finale contre Limoges qui auront lieu dans leur antre du Rhenus (vendredi à 20h50, dimanche à 17h). Sous l’œil attentif et paternel du président, Martial Bellon, devant le staff médical, venu au complet, les 11 joueurs ne se sont pas ménagés. Ils savent ce qui les attend et sont tous tournés vers ce dernier objectif d’une saison déjà exceptionnelle. Chacun à leur tour, ils livrent le sentiment qui les habite lorsqu’ils pensent à ce sublime rendez-vous…

    http://s.lnb.fr/lnb/file/photoEquipe/627.jpg

    Toupane : «L’objectif principal »

    #6 Axel Toupane : « On est heureux d’être en finale, mais l’objectif principal reste de gagner le titre. On y revient, à nouveau contre Limoges, mais ce sont deux équipes différentes. Et même durant cette saison, puisqu’ils ont changé de coach et beaucoup d’autres choses. Je pense que ce sera une belle finale qui sera suivie partout en France. J’espère que le public va encore répondre présent et nous pousser au Rhenus. »

    Diot : « Pas de revanche »

    #8 Antoine Diot : « Personnellement, je pense qu’il ne faut pas parler de revanche. Je le dis et je le répète depuis le début de l’année, chaque saison est différente. C’est Strasbourg contre Limoges mais entre deux nouvelles équipes qui ont de nouvelles manières de jouer. On se prépare à une guerre comme c’est toujours le cas en play-offs. Il va falloir être prêt tactiquement et techniquement mais dans la tête aussi. »

    Leloup : « Très excité »

    #9 Jeremy Leloup : « Je suis très excité à l’idée de jouer cette nouvelle finale contre Limoges. Il y a aussi un petit esprit de revanche par rapport à l’année dernière et la finale perdue… »

    Lacombe : « Aller chercher le trophée »

    #10 Paul Lacombe : « Cette finale est l’aboutissement d’une très longue saison et de beaucoup d’efforts. On a un pied dans les objectifs de la saison mais on veut y mettre le deuxième. C’est beau d’être en finale surtout lorsque tu regardes les équipes qui voulaient y aller et qui maintenant vont la suivre sur leur canapé. On a la chance de pouvoir jouer ce genre d’événement : c’est énormément d’émotions. Mais une finale peut aussi être décevante, comme l’année dernière. A nous d’en tirer les leçons pour que ça ne se reproduise pas et aller chercher ce trophée tant attendu par tellement de gens. »

    Campbell : «Être prêt dès la première minute »

    #13 Louis Campbell : « Avant tout, nous sommes heureux de revenir en finale. Nous avons travaillé dur pour ça. Limoges est une équipe très dangereuse. Nous devrons être concentrés et nous tenir prêts dès la première minute du premier match. Nous savons ce que nous devons faire pour nous donner les meilleures chances de conquérir ce troisième titre. »

    Duport : « À armes égales »

    #15 Romain Duport : « Cette finale promet de beaux matches entre deux des équipes qui possèdent les plus gros budgets de ProA. Pas mal de monde attendait cette finale et parle de revanche par rapport à l’année dernière; mais c’est plus pour les supporters. On ne pense pas à ça. L’année dernière il y a eu 3-0, il n’y avait pas eu photo. Mais cette fois ce sera différent car nous allons les affronter à armes égales… sans blessé j’espère d’ici là. Ce sera un gros combat et on va voir sur le terrain qui est le meilleur. Deux gros effectifs avec deux grosses salles on attend tous ça. »

    Fofana : «Motivé à 100% »

    #21 Bangaly Fofana : « Je suis pressé et excité de jouer cette finale. On est basketteur professionnel pour jouer ces matches-là. On a travaillé très dur toute la saison pour y arriver. Arriver ne suffit pas, maintenant il va falloir gagner. En plus, jouer une finale contre Limoges, qui a une très belle équipe, donne encore plus envie. Je suis réellement motivé à 100%. »

    Traoré : « Très heureux d’être là »

    #24 Ali Traoré : « Je suis très heureux d’être en finale. Je suis venu à Strasbourg pour gagner des titres, avoir l’occasion de rejouer ces finales et de remporter le Graal de la saison qu’est le titre de champion de France. En plus c’est contre Limoges. C’est le remake de la saison dernière mais surtout, ils étaient nos principaux rivaux cette année avec Nanterre. Donc, je pense que ça va donner de très beaux matches et que le public va prendre du plaisir à les suivre. »

    Dobbins : « Un nouveau challenge »

    #32 Anthony Dobbins : « Cette finale est comme l’étape suivante… Même si les medias et les fans nous voyaient depuis longtemps en finale, il a fallu être sérieux pour y parvenir. Cette finale est le résultat du travail des dix derniers mois. Nous avons dû travailler dur pour nous retrouver là et avoir cette opportunité. Donc pour moi se qualifier est juste une étape de plus vers ce que l’on souhaite depuis le mois d’août. Limoges est une équipe très forte. Cette finale sera un nouveau challenge, LE challenge de la saison. »

    Dragićević : « Défendre l’avantage du terrain »

    #33 Tadija Dragićević : « Cette finale sera assurément très difficile. Limoges joue de mieux en mieux durant ces play-offs. Ils ont battu assez facilement Nancy même s’il y avait beaucoup de blessés au SLUC. Mais Limoges a joué un très bon basket. De notre côté, nous jouons de mieux en mieux depuis le depuis des play-offs, surtout en attaque. Nous avons sept jours pour nous préparer au mieux pour ce choc. Nous serons prêts ! Rien ne sera facile mais nous allons défendre chèrement l’avantage du terrain que nous avons gagné durant la saison. »

    Howard : « Une finale difficile et physique »

    #54 Matt Howard : « Limoges joue très bien durant ces play-offs. Tout le monde sait combien les Limougeauds ont une équipe talentueuse. On se prépare pour une finale difficile et physique. Il faudra que nous répondions présent dès vendredi pour le premier match. Il y a une certaine excitation à jouer cette finale car ce titre est le plus important de la saison. Nous n’oublions pas ce que nous avons gagné avant mais être champion est ce qu’on veut tous par-dessus tout… et le club aussi sachant qu’il a perdu les deux finales précédentes ».

    (Propos recueillis par Franklin Tellier / site officiel)
  • C’était il y a 10 ans…

    12 juin 2005 : il y a dix ans, la SIG remportait le titre de champion de France de ProA, le seul de son histoire. 12 juin 2015 : la SIG entame la série finale contre Limoges. Retour sur cet événement marquant.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2011/11/Diapositive16.jpg?...

    Avant tout, il convient de revenir sur « l’anomalie » de cette saison 2004/05, lorsque la LNB se rappela au bon souvenir d’une formule disparue depuis la saison 1990/91. Première innovation : la réapparition d’un tour préliminaire, sorte de huitième de finale, opposant les équipes classées de la 5ème à la 10ème place. Mais c’est surtout l’autre changement qui fit couler le plus d’encre. Fini les « belles », les matches nuls sont réinventés ! Les qualifications se joueraient en deux manches avec, en juge de paix, la quantité de points inscrits. Autant dire que l’avantage du terrain n’existait pas réellement durant ces play-offs 2005. Qu’importe pour la SIG, 3eme de la saison régulière avec 24 victoires et 10 défaites. Il lui faudra gravir deux montagnes avant la finale, qui, autre innovation, se jouerait sur un match ‘‘sec’’ à Bercy.

    Le double champion de France éliminé en quart de finale…

    Dès les quarts de finale, la SIG dût écarter Pau-Orthez, double champion de France en titre. Mais comme le confiait Eric Girard, le coach de l’époque : « Les play-offs n’ont d’intérêt que si l’on est capable d’aller au bout. Et là, iI faut forcément écarter les meilleurs ». Et même si les Palois étaient légèrement passés au travers de leur saison (6eme), ils se sont présentés forts d’une équipe pléthorique de douze pro, dont Laurent Foirest, Thierry Gadou, Artur Drozdov, Mire Chatman ou encore Sacha Giffa, recruté pour ces play-offs. Et pourtant, c’est bien la SIG qui allait se qualifier. En effet, après avoir réalisé la bonne affaire en ne s’inclinant que d’un point lors du match#1, à Pau (69-70), grâce à un Aymeric Jeanneau de gala (14 points, 8 passes, 5 rebonds et 24 d’évaluation), les SIGmen allaient terrasser le champion trois jours plus tard dans un Rhenus en ébullition (88-75). Sous l’impulsion d’un Ricardo Greer scorant 13 de ses 19 points lors du 1er quart temps et surtout d’Afik Nissim, en état de grâce, (27pts en 20 minutes à 5/6 à 2pts, 3/3 à 3pts et 8/8 aux lancers-francs), les Palois n’avaient pas existé. Leur président de l’époque, l’ineffable Pierre Seillant, ne pouvait que constater : « La SIG nous a donné la leçon ! ».

    L’ASVEL et son armada passe à la trappe en demie…

    En demi-finale, c’est l’ASVEL qui se présentait. Deuxièmes de la saison, les Lyonnais étaient devenus les favoris après l’élimination surprise des Manceaux de Vincent Collet en quart par le SLUC Nancy. Malgré tout, c’est avec le plein de confiance que Girard annonçait : « Le seul objectif c’est de gagner. Il faut se dire que nous sommes capables de l’emporter ici et là-bas ». Le champion terrassé, la SIG ne voyait pas pourquoi elle ne parviendrait pas à enchaîner; même face à l’armada rhodanienne : Terrel Lyday, Bernard King, Huseyn Besok, Tomislav Ruzic ou Stéphane Pellé… Mais comme le titra la presse: « Cette équipe est magique! ». Lors de la seconde mi-temps du match#1, la SIG offrait un récital exceptionnel. Menés d’un point à la mi-temps (43-44), les joueurs de la SIG étaient revenus avec d’autres intentions. Avec Fajardo, Palmer et McCord en guerriers ou encore un Ricardo Greer “remonté comme un coucou”, ils firent exploser les Verts. Limités à 26pts en seconde période, les joueurs d’Erman Künter voyaient la magie alsacienne s’imposer de 18 points : 88-70. Un écart trop conséquent, même pour l’ASVEL. Vainqueurs (inutiles) du match#2 (85-77) les Villeurbannais ont fait souffrir les « rouge et blanc » qui ont tenu bon. Grâce à Nissim et Craw’ qui, aux dires même de son coach, « sort un match énorme. Faire ce qu’il fait à 34 ans, c’est beau » (19pts, 8rbs et 27 d’évaluation), la SIG passe l’obstacle : la bande de potes est en finale !

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/06/Quart-finale-playo...

    12 juin 2005 : le jour de gloire !

    “Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne”, clamait Eric Girard au soir de la qualification de la SIG pour la finale. Une finale, et quelle finale ! Qui aurait pu pronostiquer une telle affiche en début de saison. Exit les cadors manceaux, palois et lyonnais, « l’innovante » finale voit débarquer au POPB un derby de l’Est ou “La finale de New-York” comme en rigolait le Nancéen Tariq Kirksay. En effet, six joueurs présents étaient estampillés « East Coast » : les frères Greer, John McCord et Sharif Fajardo à la SIG; Maurice Bailey et Tariq Kirksay au SLUC. Et c’est devant 14 400 spectateurs que la SIG et son « gang of New-York » allaient entrer dans la légende.

    La tension inhérente à une finale se faisait sentir dès le début et c’est la SIG qui en payait le prix par une maladresse criante (4-9, 4’). Mais cette SIG était composée de guerriers et, sous l’impulsion de Sharif et Craw, les « blancs » passaient un 9-0 au SLUC en trois minutes. C’est le moment choisi par Max Zianveni pour sortir de sa boîte et verrouiller l’accès au cercle aux SIGmen, par sa défense très musclée. Si bien qu’après 10 minutes les hommes d’Eric Girard comptaient quatre points de retard: 17-21. Débute alors un deuxième quart temps désastreux en terme d’adresse pour la SIG qui ne réussira que 5 de ses 19 tentatives en 10 minutes. Rien n’y faisait, la défense nancéenne faisait déjouer la machine strasbourgeoise, si bien qu’à la mi-temps on entendait dans les travées de Bercy que la messe était sûrement dite tant le SLUC dominait son adversaire : 28-39. Mais au retour des vestiaires, on sentit que la verve légendaire de Girard avait fait son œuvre sur ses joueurs. C’est une SIG plus appliquée qui trouvait enfin de l’adresse à trois points par Jeff Greer, après un 0 sur 9 du plus mauvais effet dans ce secteur en 1ère mi-temps. Et Ricardo Greer portait son équipe dans ce quart pour ramener les siens à trois longueurs (41-44, 28’). Mais le SLUC n’abdiquait pas et avait encore cinq points d’avance à l’entame du dernier quart: 47-52. Débutait alors un ultime quart temps qui restera dans toutes les mémoires. En deux minutes et trois tirs à trois points monstrueux, Afik Nissim allait renverser le cours du match quasiment à lui seul et permettre aux siens de passer devant (61-58, 35’). Et même si Meir Tapiro lui répondait en remettant le SLUC dans la course (61-61, 36’), le souffle des 2000 supporters alsaciens présents commençait à se faire sentir pour pousser les leurs dans cette fin de match incroyable. Deux nouveaux primés de Ricardo faisaient lever les fans comme un seul homme pour donner trois points d’avance (67-64, 38’). Ces même fans qui exultaient à une minute de la fin, quand la SIG prit six points d’avance grâce à Steve Payne… et explosaient de bonheur à huit secondes de la fin lorsque Hrvoje Perincic inscrivait le lancer franc de la victoire et du titre ! Score final : 72-68.

    « Nous ne formons qu’une seule nation : la nation alsacienne ! »

    Ricardo Greer recevait son titre de MVP de la finale (14pts, 6rbs, 4pd et 19 d’évaluation) devant famille et amis, dont le fantasque NBAer Stephen Jackson, venu en ami, avant que le précieux Graal ne soit tendu au capitaine Crawford Palmer. Un (trop) rapide tour de terrain pour montrer leur trophée (la faute à la finale de ProB qui suivait) laissait à certains supporters à petit goût d’inachevé. Mais ce fut vite oublié lorsque joueurs et supporters se retrouvaient sur le parvis du POPB, fêtant ensemble ce titre et les 26 ans de Sharif Fajardo ! Un premier titre pour l’histoire, un titre pour l’éternité fêté plus tard au Rhenus où un millier de fans attendaient l’équipe. Le mot de la fin revenait au coach qui, d’un subtil pied de nez aux détracteurs de cette équipe trop cosmopolite au goût de certain, dira : « Au fil des mois, on a pu juger la valeur de cette équipe par rapport au cœur qu’elle avait… Aujourd’hui, il n’y a plus de Dominicain, de Portoricain, de Croate, d’Israélien ou de Français. Nous ne formons qu’une seule nation : la nation alsacienne ! ».

    Dix ans plus tard, même si la formule a (heureusement) changé, qu’il serait beau de voir l’histoire se répéter… Rendez-vous vendredi 12 juin 2015 pour pousser votre équipe dès le premier acte et qui sait… réécrire l’Histoire !

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2015/06/Finale-playoffs-20...

    http://sigbasket.fr/2015/06/j-4-cetait-il-y-a-10-ans/
  • Cette fois on y est, la pression est à sa maximum.. Allez la SIG !


    C’est le grand jour

    Beaucoup d’excitation et d’attentes pour la finale qui oppose à partir de ce vendredi 20h50 (en direct sur Canal+ Sport, live score sur sigbasket.fr) la SIG et le CSP Limoges, les deux plus grosses écuries de la ProA, drivées par deux des meilleurs coaches français, Vincent Collet et Philippe Hervé. Au bout de la série, un titre de champion et un ticket pour l’Euroligue. Mais dans cet épisode 1, déjà très important, les deux prétendants voudront marquer les esprits.

    http://sigbasket.fr/wp-content/uploads/2014/11/SIG-SARRAGOSSE-031...

    Il est décidément mal fait, ce calendrier de la ProA. Après avoir enchaîné 10 matches en moins d’un mois, Strasbourgeois et Limougeauds ont dû patienter une bonne semaine avant d’entamer le sprint final. Qui retrouvera au plus vite le rythme de la compétition ?

    Garder l’avantage du terrain

    Les avis sont partagés : « Il y a une forme d’impatience légitime par rapport à l’excitation que procure le fait de disputer une finale, lance Collet. Autant les premiers jours font du bien, les corps en avaient besoin, autant on aurait commencé un ou deux jours plus tôt. Il faudra y réfléchir pour la suite ». Pour Antoine Diot, « il y a beaucoup d’attente après une semaine d’entraînement. Ce sera très important de retrouver le rythme rapidement bien sûr. Il faudra être très concentré et ne pas miser seulement sur les jambes… La semaine a tout de même permis d’évacuer la pression, de récupérer physiquement ». En face, Adrien Moerman estime qu’ « on est toujours impatient de jouer une finale. Le temps pour le repos et pour se concentrer était important, on a pu préparer la finale et c’est bien que les deux équipes aient terminé la demie en trois matches ».

    Forts de l’avantage du terrain – s’ils restent invaincus chez eux, ils seront champions de France, – les Strasbourgeois, libérés par le poids de l’enjeu qui pesait sur eux lors des quarts de finale, espèrent imposer leur défense de fer. Sans complexes et convaincus de leurs forces offensives, désormais doublées par l’intensité défensive qui est la marque de fabrique de Philippe Hervé, les Limougeauds veulent surfer sur la confiance acquise lors de la dernière finale où ils avaient gagné deux fois au Rhenus avant de conclure chez eux, dans le chaudron de Beaublanc. Mais ils seront surpris de voir la métamorphose d’un Rhenus qui ressemble désormais à une forteresse.

    Opposition de styles

    Ce face-à-face qui suscite tant d’envie, se jouera sans doute sur une foule de petits détails. Si l’on prend les deux équipes, poste par poste, on verra des confrontations directes exceptionnelles. Celle d’Antoine Diot et de Léo Westermann, celle de Louis Campbell, le « général » de la Red Army, qui ne lâche jamais rien et qui était allé observer de près « Pooh » Jeter, la semaine dernière à Nancy pour trouver dans le jeu du meneur adverse la faille qui pourrait faire la différence. Celle encore des seconds couteaux, souvent précieux, Paul Lacombe côté alsacien, Pape-Philippe Amagou côté limousin.

    Si le poste 3 semble pencher en faveur des champions en titre, avec l’étincelant Jamar Smith, l’explosif Nobel Boungou colo ou l’expérimenté Mickaël Gelabale, prêts à déjouer la vigilance d’Axel Toupane, de Tony Dobbins ou de Jérémy Leloup, on se dit que le secteur intérieur dont dispose Vincent Collet, avec Ali Traoré et ses mains en or, Bangaly Fofana, révélation des play-offs, ou Romain Duport, en joker de luxe, n’a rien à envier au quatuor limougeaud composé de Batista, plus à l’aise en attaque qu’en défense, de Camara, qui monte en régime depuis l’arrivée de Philippe Hervé, du musculeux Fréjus Zerbo ou de Trent Plaisted, coéquipier de Matt Howard la saison dernière à Ulm.

    Howard – Moerman, duel de titans

    L’issue de cette finale dépendra beaucoup, tout le monde y consent, du duel entre Matt Howard, « entreprise de démolition référencée », comme le définissait fort justement Collet, et Adrien Moerman, incontestable MVP ‘’réunifié’’ de la ProA, qui a encore haussé le ton depuis le début des play-offs. Si le Strasbourgeois, qui peut bénéficier du relais de l’imprévisible Tadija Dragićević, parvient à limiter le rendement d’un Moerman très complet (tirs à trois points, post-up, rebonds), la face de la série finale peut en être changée.

    L’opposition de styles provoque cependant des commentaires variés. « Le changement de coach a modifié la donne, souligne Vincent Collet. Les stats de play-offs sont plus révélatrices que celles de la saison régulière. Ils ont les mêmes chiffres que nous en défense. Ils marquent toujours plus que nous, mais nous avons marqué davantage ces derniers temps. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont plus de capacités à marquer que nous ». Pour Philippe Hervé, ce jugement est sans grand fondement : « Ce sont des équipes qui se ressemblent. Il y a une identité de jeu très similaire, autour du partage et de l’altruisme avec la volonté de se partager la balle, de s’entraider en défense. Les talents individuels de Limoges ne s’expriment que dans le collectif. La seule différence c’est que Strasbourg s’appuie d’abord sur sa défense et, s’il n’y a pas de contre-attaque possible, propose un jeu très posé en attaque ».

    Adrien Moerman a son avis, lui aussi. « Strasbourg défend sur les lignes de passe, nous on a du talent individuel, ils ont un effectif riche comme nous et ça promet une belle finale ». Quant à Antoine Diot, il partage l’opinion généralement répandue que « chacun a ses armes et on peut parler d’opposition de styles. Il faudra répondre présent dans le combat physique. On a gagné en constance, offensivement, sauf peut-être dans la série contre Chalon, mais notre fond de commerce c’est la défense. Si on gagne, ce sera grâce à elle ».

    Partie d’échecs

    Mais c’est aussi du collectif très rodé de la SIG que peut venir le salut. Des stratégies de « maître » Collet, capable de faire déjouer les meilleures équipes pour peu que ses soldats soient en ordre de bataille. Et il y a fort à parier qu’ils le soient… Des facilités d’adaptation aux remèdes proposés par l’autre, à la gestion du ballon plus que jamais capitale. Autant de paramètres qu’il faudra mettre en place trois fois au moins, en y apportant aussi les ajustements nécessaires. « Strasbourg est collectivement au top, insiste Philippe Hervé, parce qu’ils ont dix mois de travail en commun. Nous on a deux mois. Mais le travail qui a été effectué par le groupe en huit semaines est remarquable et je suis très content de notre niveau. On a les armes… »

    Dans l’immédiat, poussée par un Rhenus en furie – les 150 derniers billets à vendre sont partis en… six minutes, en début d’après-midi, signe d’un engouement inédit et prometteur –, la SIG veut réussir son départ, semer le doute chez le champion sortant, parfois trop sûr de lui, et marquer déjà les esprits. Dans une série comme celle qui débute, ce serait sans doute capital. A défaut d’être déjà décisif.

    http://sigbasket.fr/2015/06/cest-le-grand-jour/
  • Voici l'article de L'EQUIPE PREMIUM.

    Comme l'an dernier, Strasbourg, en quête d'un triplé, et Limoges, le tenant, se disputent le titre de champion de France dans une série très ouverte au meilleur des cinq matches qui débute ce soir en Alsace.
    L'AFFICHE est somptueuse, le décor est bien connu et l'ambiance est à la fièvre, à Strasbourg comme à Limoges. Tout est réuni pour que la finale de Pro A, cette année, déclenche un joli feu d'artifice. Elle oppose des joueurs français installés, identifiés, qui animent des effectifs passés au travers des blessures ces derniers temps.

    Les parcours en play-offs ont insufflé de la confiance aux deux équipes, même si Strasbourg a été malmené par Chalon en quart de finale. les enjeux – deuxième trophée de champion après 2005, triplé après la Leaders Cup et la Coupe de France pour Strasbourg, dixième titre national et « repeat » potentiel pour Limoges, le premier depuis Pau en 2004, auxquels on ajoutera un billet garanti en Euroligue – font tourner les têtes.

    Un dénouement au match 5 le 23 juin en Alsace est à considérer tant les deux équipes, contrairement à l'an dernier (trois victoires à zéro pour Limoges), arrivent roue dans roue. « Tout le monde espérait cette finale. Les deux équipes sont favorites au moins pour les quatre premiers matches. Strasbourg a dominé son sujet toute la saison et le CSP l'est aussi, car il est le tenant du titre, a aussi un très bel effectif et puis parce que c'est Limoges », disait hier Philippe Hervé, l'entraîneur limougeaud, en arrivant en Alsace.

    ARNAUD LECONTE

    LES JOUEURS : ANTOINE DIOT - ADRIEN MOERMAN
    Un duel bleu, blanc, rouge
    COMME L'AN DERNIER, la finale 2015 met en scène un duel entre deux joueurs français de premier plan, l'arrière strasbourgeois Antoine Diot (1,95 m, 26 ans) et l'intérieur limougeaud Adrien Moerman (2,01 m, 26 ans). Leaders avec Nicolas Batum, Alexis Ajinça ou Edwin Jackson de la fructueuse génération 1988-1989, championne d'Europe cadets et juniors en son temps, Diot et Moerman sont aussi les deux meilleurs joueurs de Pro A de la saison.

    Le premier, MVP français 2014, est le prolongement direct sur le terrain de son entraîneur, le chef d'orchestre du jeu académique prôné par Vincent Collet et le lieutenant de Tony Parker avec les Bleus. Le second, premier MVP unifié (sans distinction de nationalités) de l'histoire de la Ligue, est un joueur de gros volume, au jeu généreux, qui tourne à 15,6 points et 10 rebonds en play-offs et donne le ton de l'attaque vitaminée du CSP.

    En fin de contrat, les deux joueurs devraient rejoindre un Championnat européen plus rémunérateur. Avant cela, Diot, doré à l'Euro 2013 et bronzé au Mondial 2014, sera très certainement des douze Bleus qui défendront leur titre de champions d'Europe en septembre (du 5 au 20 en France). Moerman, lui, pâtit à son poste du poids des deux monuments que sont Boris Diaw et Florent Pietrus.

    Ar. L.

    LES ENTRAÎNEURS : VINCENT COLLÉ - PHILIPPE HERVÉ
    La guerre des neurones
    « LA FINALE appartient aux joueurs », affirmait il y a peu Vincent Collet. Difficile, pourtant, d'occulter la guerre tactique qui va opposer le sélectionneur des Bleus, également entraîneur de Strasbourg, à Philippe Hervé (Limoges), peut-être les deux meilleurs coaches actuels du basket français. « Ils se connaissent parfaitement, évoque J.D. Jackson, l'entraîneur de l'ASVEL, ancien joueur et assistant de Collet au Mans. Ils sont tous les deux très clairs dans ce qu'ils veulent voir sur le terrain. Vincent est un très fin tacticien et garde un avantage sur les titres, il en a accumulé plus (Le Mans 2006, ASVEL 2009, Leaders Cup et Coupe cette saison, Euro 2013 avec les Bleus...) et sait gagner ces matches. Mais Philippe n'est pas en reste. »

    Tant Collet que Hervé distillent un jeu millimétré, à l'image de leur instigateur. Celui du premier, qui brigue son troisième sacre national après deux défaites ces deux dernières saisons, est axé sur la vitesse, le mouvement de la balle, et est très porté sur la défense cette saison (65,6 pts encaissés par match, n° 1). Mais la rigueur de l'école Hervé, qui a déjà disputé et perdu deux finales (ASVEL 2003, Orléans 2009), a fait ses preuves – Coupe 2010, finale de la Saporta en 2001 avec Chalon. Depuis son arrivée, Limoges a décuplé son attaque (85 pts de moyenne) et ne perd plus (10 succès en 12 matches)... Y. O.

    LES PRÉSIDENTS : MARTIAL BELLON - FRÉDÉRIC FORTE
    L'eau et le feu
    LES PRÉSIDENTS de Strasbourg et de Limoges reflètent bien le profil des deux clubs. L'un est plutôt discret, l'autre enflammé. Depuis son arrivée à la tête du club alsacien en 2010, Martial Bellon (59 ans) n'a pas acquis la notoriété de son collègue limougeaud Frédéric Forte, le poil à gratter du basket pro.

    Chef d'entreprise dans le secteur des services (consulting), Martial Bellon a néanmoins derrière lui un bilan très positif, deux trophées acquis cette année (Leaders Cup, Coupe de France) avec vue désormais sur le triplé, une troisième finale d'affilée de Pro A, un budget qui atteint les 6 millions d'euros et un discours plutôt volontariste, dirigé vers la recherche de ressources privées. Désormais vice-président de la Ligue, le président de la SIG s'est appuyé sur Vincent Collet, recruté dès 2011, pour construire autour d'un noyau français une équipe sur la durée.

    Président salarié de son club, Frédéric Forte (45 ans), lui, est l'opposant numéro 1 du président de la Ligue Alain Béral et le gardien du château fort limougeaud, dont il a pris les rênes en 2004 alors qu'il tombait en ruine. Forte a replacé le CSP sur la carte du sport français. L'ancien meneur de jeu du grand Limoges, passé également par... Strasbourg, en fin de carrière de joueur, est néanmoins contesté en interne et l'objet permanent de rumeurs de départ. Ar. L.

    STYLE DE JEU : DÉFENSE - ATTAQUE
    Pas si opposés
    ENTRE LA DÉFENSE de Strasbourg et l'attaque de Limoges, le raccourci est tentant. Mais les séries de play-offs ont un peu corrigé les tendances. « Ils ont un peu durci leur jeu », glisse Vincent Collet au sujet de Limoges. « Ce qui est sûr, c'est qu'ils ont davantage de capacité à marquer des points que nous. Et puis l'arrivée de Jeter leur a donné de la confiance », ajoute-t-il. Le CSP dispose avec Moerman, Jeter, Boungou colo, Smith ou Batista d'une puissance de feu qui peut être irrésistible. Mais Strasbourg peut aussi être imprévisible avec des jokers comme Dragicevic, Fofana ou Toupane sur le banc. « Opposer comme on le fait l'académie de jeu de Strasbourg et le talent de Limoges est réducteur. Les deux équipes se ressemblent, dans le partage du ballon, des temps de jeu, l'entraide défensive. Strasbourg s'assoit d'abord sur sa défense et le CSP prend davantage de risques en première intention. Mais il y a une valeur collective des deux côtés du terrain », remarque Philippe Hervé, l'entraîneur de Limoges, qui travaille depuis deux mois avec son groupe. Suffisamment pour promettre une série finale de grand style entre les deux effectifs les plus riches du pays.

    Ar. L.

    LES SALLES : RHENUS - BEAUBLANC
    La cathédrale et le Dôme du tonnerre
    ON A CHANGÉ le Rhénus... Située à proximité des institutions européennes, la salle, qui accueille les deux premières manches de la finale, a cette saison déboutonné son col de chemise bien taillée. Et livré bruit et fureur aux adversaires sous l'action, disent les habitués, d'un nouveau speaker. Longtemps froide, la « Cathédrale » (6 100 places) sait désormais peser sur l'adversaire, comme l'a constaté Chalon en quarts de finale des play-offs. Reste que la salle, grand hangar aménagé, freine le développement du club, qui s'y sent désormais à l'étroit. Avec l‘Euroligue dans le viseur, il a récemment fait appel aux investisseurs privés pour moderniser le Rhénus ou créer une arena de dix mille places. Beaublanc, le vaisseau limougeaud (5 500 places), entretient l'ambiance la plus sauvage et passionnée de France, et l'une des plus chaudes du continent. Les chants de supporters s'apparentent à ceux des kops de foot et l'adversaire ressent, à travers l'acoustique unique de la salle, une vraie pression physique. Les joueurs du CSP peuvent sentir, eux, autant d'euphorie que de stress... Des projets d'extension existent depuis quelques mois mais le chantier voisin du « grand stade » freine pour le moment tout projet d'envergure. Ar. L.

    LES DIX DERNIÈRES FINALES

    2014 : Limoges - Strasbourg, 3-0

    2013 : Nanterre - Strasbourg, 3-1

    ...

    2012 : Chalon - Le Mans, 95-76

    2011 : Nancy - Cholet, 76-74

    2010 : Cholet - Le Mans, 81-65

    2009 : ASVEL - Orléans, 55-41

    2008 : Nancy - Roanne, 84-53

    2007 : Roanne - Nancy, 81-74

    2006 : Le Mans - Nancy, 93-88

    2005 : Strasbourg - Nancy, 72-68

    Sur un match à Bercy jusqu'en 2012. Au meilleur des cinq depuis.

    2
    Une finale... deux favoris
    Pour la Pro A, du 50-50 !
    issu du quotidien
    YANN OHNONA
    Vendredi 12 juin 2015
    Nous avons sondé les éliminés des play-offs. Entre Strasbourg et Limoges, ils n'arrivent pas à trancher.
    « CE N'EST PAS de la langue de bois », s'insurge Pascal Donnadieu. L'entraîneur de Nanterre, éliminé en quarts de finale des phases finales de Pro A par Nancy, a beau tourner le problème dans tous les sens, il ne parvient pas à trancher et à choisir un favori pour la finale qui démarre ce soir. « Franchement, je n'en ai pas la moindre idée. C'est trop compliqué. Strasbourg a été dominant toute la saison, possède un bon fonds de jeu, mais Limoges débarque en pleine confiance, avec un effectif incroyable, plus fort sur le papier, et même si leur collectif est moins abouti, certains sont capables de se transcender. »

    L'avantage du terrain est souvent cité en faveur de Strasbourg – bien que les deux équipes se soient imposées à l'extérieur cette saison – et beaucoup des acteurs des play-offs voient la finale aller jusqu'au cinquième match décisif.

    « Ce sera une opposition de styles entre l'attaque flamboyante de Limoges et la qualité défensive de Strasbourg, pour Erman Künter, le coach turc du Mans, éliminé par les Alsaciens en trois manches sèches en demi-finales. C'est une série et s'il y avait des blessés, cela jouerait en faveur du CSP au banc plus profond. Strasbourg, pour s'imposer, aura besoin de tout son effectif au maximum, ce qui n'est pas forcément le cas de Limoges, d'où peuvent émerger des héros d'un soir. »

    Comme l'an passé, Limoges s'est révélé sur la fin de saison, tandis qu'une victoire strasbourgeoise sacrerait la régularité du club le plus dominant de la saison (30 victoires-4 défaites en phase régulière). « Mais cela ne les a pas empêchés de vivre des situations bizarres et des moments de faiblesse en quarts contre Chalon et en demi-finales face au Mans, souligne Florent Pietrus, l'intérieur de Nancy (sorti par Limoges en demies), toujours blessé à la cheville, mais qui a débuté les soins et la rééducation. Sur ce qu'ils ont montré cette année, Strasbourg mérite et a la faveur de mon pronostic, mais Limoges a les armes pour les enquiquiner. » Alors c'est vraiment du 50-50 ? « Allez, du 51-49 pour Strasbourg », se mouille Künter.

    YANN OHNONA
  • Merci @dudu ! J'espère qu'il n'y a pas écrit Vincent "Collé" dans l'article. Et le paragraphe sur les salles est bien tourné.
  • Citation:
    Reste que la salle, grand hangar aménagé, freine le développement du club, qui s'y sent désormais à l'étroit


    ça c'était le rhénus d'il y a plus de 10 ans :-B
  • Jugement pour le moins sévère en effet, le Rhenus n'ayant pas à rougir devant certaines salles de l'hexagone.
  • Quelques places viennent d'être remises en vente pour le match de ce soir !
  • Encore une place de dispo porte M rang D pour la SIG ce soir; MP si intéressé :)
  • Victoire impérative dimanche puis ce sera le moment de se souvenir que la SIG était la meilleure équipe de Pro A à l'extérieur en saison régulière.. Ce n'est pas le moment de baisser les bras, tout reste possible, debout les gars !
  • Quelles que soient les équipes, perdre un des deux premiers matchs de la finale à domicile offre à l'adversaire la chance d'être champion devant son public. Limoges ne laissera pas passer cette chance comme il ne l'ont pas laissé passer l'année dernière et comme ne l'a pas laissé passer Nanterre il y a deux ans.
    Je sais, c'est triste à pleurer mais c'est comme ça.
  • Surpris que Régis Schneider des DNA doute de la licéité du contre sur Leloup à 5 secondes de la fin du match. Il n'avait pas souligné à l'époque que la défense du même Leloup sur Eïto sur la dernière possession en finale de Mickey Cup était autrement plus contestable...

    D'ailleurs quelle idée de tenter un shoot à 2 points à 65-68 alors qu'il reste peu de temps ? Je comprends la frustration de Collet, qui a vu ses joueurs manquer de lucidité. D'une certaine manière, le retour des vestiaires plein d'intensité et d'énergie s'est payé en fin de match :(

    Faut se reprendre dimanche, en arrêtant de laisser les shooteurs ouverts et en défendant davantage sur Camara, qui s'est régalé comme un vulgaire Nzeulie il y a deux ans : un gars qu'on laisse jouer et qui devient le héros de son équipe...

    En attaque, plus que les 3pts manqués (ça arrive, il y a quelques gamelles), je retiendrai les balles perdues stupides, comme ces montées de balles ubuesques de Dobbins ou Howard qui viennent s'encastrer sur la défense en première mi-temps, ou la passe volleyée de Campbell pour le lay-up de Camara...
  • Pour être sincère je ne voyais pas la SIG remportait ses deux matchs à domicile et je ne vois pas non plus Limoges nous battre deux fois à Beaublanc, à condition de gagner dimanche au Rhenus car dans le cas contraire ça deviendrait véritablement une mission impossible. Comme je le disais avant le début des PO, la grande différence par rapport aux saisons précédentes c'est que la SIG est capable de voyager à présent, comme le montre son incroyable bilan loin du Rhenus avec 20 victoires en 22 déplacements dans l'hexagone, en comptant les rencontres de Pro A, de Coupe, ainsi que le succès au Mans en PO. Bref, ça ne n'étonnerait pas de voir cette série aller au bout du bout et se jouer en cinq manches...
  • Quand je vois une ambiance à la sig je me demande quel es l intérêt de jouer la première place, c es mou et pas de chant et parlons pas des joueurs qui n on aucune envie, c es très très faible
Il faut être inscrit et connecté pour ajouter un commentaire. Déjà inscrit ? Connectez-vous ! Sinon, inscrivez-vous.
Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives