Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg
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spiskopat

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    Sur Le Racing saison 2021/2022 -
    spiskopat
    Aout 2021. Ou en est le Racing sur l'échiquier du football français ? Que dis-je du football européen, voir mondiale.

    Après avoir végéter quelques saisons entre le Nationale et la L2, notre Racing revient en L1. La Durex Arena (oui, F.Sitterlé, toujours en poste, aura trouvé dans le naming un moyen intéressant de faire rentrer de l'argent frais, et aura offert un maillot du Racing floqué du 12 à Rocco Siffredi) est pleine pour ce premier match. C'est la file devant la statue de Milo Sikimic qui trône non loin des guichets. Et pour cause, puisque c'est un derby contre le FC Mulhouse-Microsoft. Club que Bill Gates à racheter en 2014 sur les conseil d'un sombre financier inconnu, dont les enquêteurs stubiste ont perdu la trace juste après avoir trouvé un exemplaire de "la théorie du chaos" dans les travées du stade de l'Ill.
    F.Sitterlé offre un maillot floqué du numéro 12 à Linus Torvald (les geeks comprendront).

    Revenons en à notre Racing. Le recrutement a été ambitieux. L'équipe alignée est, pardonnez moi l'expression, bandante (il faut rentabiliser le naming). Dans les buts, Vauvenargues Kéhi, aussi appeler "le Cassard félin", jouera son 371e match de championnat sous les couleurs du Racing. En défense, des croates, des allemands, des uruguayens, bref, du solide, du rugueux, du mort de faim. Au milieu, Thomas Martin fait son retour, lui qui après deux saisons au Racing s'est exilé à Amiens en L2 puis en L1 à Monaco (remportant au passage deux Champion's League). En attaque, un duo inattendu. Magaye Gueye, 32 ans, est lui aussi de retour. Il est accompagné par un autre joueur formé au club : Kevin Gameiro. Du haut de ses 119 sélections en équipe de France, il vient apporter son expérience dans la lutte pour le maintien.
    Sur le banc, François Keller est toujours là, indéboulonnable. Ses adjoints, les deux Alex, Mostovoi et Vencel, saluent la foule amasser dans les tribunes. Godwin Okpara et Pascal Nouma finissent de préparer les joueurs pour démarrer le match.
    Ce premier match sera un succès. Une ambiance de feu que l'on doit en grande partie aux immortels UB90, et une victoire 3-1 face à des mulhousiens dépité (à quand la prochaine mise à jour de ton système tactique Bill ?). A noté la réduction du score du FCMM par un ancien de la maison, Samir Hadji, qui à presque 32 ans marque là le 2e but de sa belle et longue carrière.
    F.Sitterlé offre un maillot floqué du 12 à David Astorga.

    S'en suit une série de folie. Victoire à Lyon (1-2), contre Lille (4-1) puis à Marseille (0-1). Janvier arrive, l'heure du premier bilan. Le Racing est à une étonnante mais méritée troisième place. A deux points du leader, Grenoble, et un point de son dauphin Lyon. Mulhouse est quatrième, la Juventus de Turin cinquième (les Bianconeri auront obtenu une dérogation pour jouer dans le championnat français après exclusion des compétitions transalpine pour manque de gel pour cheveux dans les vestiaires, mais c'est un autre sujet).
    Le premier bilan est donc satisfaisant, malgré une élimination précoce dans les trois coupes (en plus de la Coupe de France et la coupe de la Ligue, la LFP organise aussi une coupe des Saucisses, ou le Racing s'est fait éliminer par Toulouse au premier tour, permettant à F.Sitterlé d'offrir un maillot floqué du 12 à Pierre Schmidt).

    La trêve hivernale est l'occasion de renforcer l'équipe, F.Sitterlé présente donc notre nouveau numéro 12, le Ballon d'Or 2017 aujourd'hui âgé de 32 ans, Thomas Müller. Son apport sera capitale pour le reste de la saison. 17 matches, 12 buts et 14 passes décisive plus tard, le Racing se hisse au second rang dans le classement de la L1. Il ne reste plus qu'un match à joué.

    Ce match, il se jouera contre le leader, Lyon, à la Meinau. F.Sitterlé offre un maillot floqué du 12 à J-Michel Aulas.
    Le stade est plein. Les joueurs sont tendu, trop sans doute. 90e minute, toujours 0-0. Le résultat nul permet aux quenelles de remporter un titre qui leur échappe depuis 2008. Ils contrôlent tranquillement le ballon et font la passe à 10. Cris, 44 ans et toujours fidèle au poste, contrôle le ballon. Il glisse. Kevin Gameiro, l'oeil vif, les appuis solide, la truffe humide, se jette sur le ballon. Les supporters se lèvent, un frisson parcours le stade. Voilà notre attaquant fétiche en duel face au gardien lyonnais. Il frappe ! Poteau ! Mais le ballon rebondit sur la tête du portier et retourne en direction des buts ! Barre transversale ! Kevin Gameiro, qui a continué sa course, se jette les pattes en avant et pousse le ballon au fond du but ! L'arbitre siffle la fin du match, le Racing gagne 1-0 et est sacré champion de France !

    Dans les tribunes de la Durex Arena, c'est la folie, les supporters s'éclaboussent de bonheur. José Luis Chilavert, reconverti speaker, en fait tomber son kebab. On aperçoit un supporter sautant de siège en siège en gémissant des Blourg de satisfaction, à coté de lui, un haut-rhinois perdu propose d'échanger des bretzels contre des infos sur les résultats des SR Colmar. Derrière eux, un barbare beugle d'une vois grave des slogans à la gloire de nos bleus et blancs. Tout cela sous le regard d'un expert nous rappelant qu'on avait plus vécu ça depuis Schilles le Grand, sortant de mémoire toute les statistiques et faits marquant de l'époque.

    Mais justement. Et Schilles dans tout ça. Profitant de sa retraite en Suisse, il regarde cette performance devant sa télévision, avec de gros yeux. "Merde, ils ont gagné sans moi". Mais on ne t'oubliera quand même pas, vas.



    Voilà comment je vois le Racing dans 10 ans. Mais non je suis pas fou. Ou alors juste un peu. Mais on l'est tous, sinon on ne suivrait pas le Racing envers et contre tout, non ?
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