Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Brest 1-1 RCS : le Racing à l'Ouest

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Après-match
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Par zottel
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Dunderwetter ! Le Racing revient "satisfait" du Finistère, après un match de L2 humide et boueux, mais qui aura rapporté un petit point.

Après 10 jours sans jouer, le Racing affrontait ce soir le Stade brestois. Un adversaire a priori du calibre de Libourne ; ne restait-il donc qu'à attendre paisiblement le but de Tum à la 94ème minute ? Que nenni. Plus de Meinau, de nombreux absents (Abdessadki blessé, Strasser et Johansen suspendus), une pelouse glissante et sournoise...le Racing, pourtant 3ème, ne respire pas la confiance, à l'image de Jean-Pierre Papin : « C'est un match que je crains...».

Le 4-4-2 papinesque semblait cette fois-ci hésiter en 5-3-2, avec un Ekobo qui décrochait fréquemment en défense centrale et Cohade qui remontait le ballon à droite ; pour le reste, Bellaïd, Abou et le revenant Devaux défendait les buts de Cassard ; Lacour, inhabituel capitaine, complétait le dispositif défensif, alors que Mouloungui, Rangelov et Tum assuraient l'attaque. Comme annoncé avant le match, Papin semblait faire le choix du match nul, en gardant dans sa main les atouts Gameiro et Mathlouthi.

Une mi-temps brestoise
Durant un bon quart d'heure, le Racing et le Stade partagent les points : Tum est présent, et offre la première frappe à Mouloungui, qui prend un coup pour la peine... ce ne sera pas le dernier. NJock lui répond, après un beau déboulé sur son aile. Mais derrière -agréable surprise- Devaux, Deroff et Abou tiennent bien leur place. Dans le moins bon, les équipes font aussi jeu égal, avec des ballons perdus ça et là (y compris Cohade !).
Les frappes de Tum (20'), Mouloungui (20') puis Lacour (21') clôturent cette bonne séquence de Strasbourg.
Car désormais, eh oui, les Brestois prennent le contrôle du terrain. Les ailiers ne trouveront plus Tum, qui perd ses rares ballons. A la demi heure de jeu, une course vaine de 40 m de Mouloungui, puis une frappe désespérée de Rangelov de la même distance, révèlent leur impuissance.
Et les Bretons jouent l'attaque ! La densité du milieu de terrain, son agressivité, malmènent les Strasbourgeois. Si la défense centrale reste compacte, le danger vient surtout des ailes. Deroff, en séchant de Carvalho, est à deux doigts d'offrir un pénalty aux Brestois (26'). Le Stade s'exprime surtout sur les nombreux coups de pieds arrêtés concédés : Liaboeuf sur coup franc (23', 43'), puis Charpenet sur corner (25') manque le but d'un rien. Si le Racing s'efforce timidement de réagir en fin de première mi-temps, le Stade de Brest conclue enfin après deux énormes occasions : face à face Njock-Cassard (42') ; puis but de Charpenet de la tête, sur coup franc (45+1').

Un petit but et puis s'en vont
A la mi-temps, Abou, absent sur le but faute de communiquer, est remplacé par Kantari...
Le match reprend sur le même rythme, plutôt enlevé : mais c'est le Racing cette fois qui domine les débats. Après un nouveau ballon mais contrôlé par Elana (quand on vous dit que c'était glissant...), Cohade surgit et provoque le pénalty qu'il transforme lui même. Le match s'accélère sensiblement : la rentrée de Gameiro (55') , qui se signale immédiatement par une demie volée cadrée, redonne de la vie à l'attaque strasbourgeoise ; tandis que Tum décline, les gamins Mouloungui et Gameiro combinent astucieusement (59', 64', 74'). Jusqu'à la le jeu n'est interrompu que par les nombreuses fautes. Six cartons jaunes seront distribuées jusqu'au coup de sifflet, dont quatre côté bleu (Ekobo, Deroff, Tum, Lacour). Deroff jouera même avec le feu (82') en frisant l'expulsion.
Sans totalement baisser d'intensité, le jeu devient de plus en plus brouillon. Les contre-attaques maladroites succèdent aux attaques avortées. Le joker brestois de fin match, El Hajri, marque pourtant le but décisif, mais il est refusé pour hors jeu... son pendant strasbourgeois, Mathlouthi, rééquilibre les deux équipes pour les minutes qui restent.

« On en voulait plus, mais bon... »
JPP et Habib Bellaïd étaient satisfaits, à la fin du match. La tant vantée profondeur du banc strasbourgeois a été vérifiée ce soir, même si l'éternel problème des arrières latéraux reste criant.
La L2 est bien le combat annoncé... en s'accrochant à l'extérieur, et en restant indomptable à la Meinau, la jeune équipe de Papin semble avoir trouvé une certaine sérénité, malgré des Dijonnais à l'affût...

zottel

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