Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS-Monaco, côté tribunes

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Côté tribunes
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Par conan
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Le tifo organisé par le Kop Ciel et Blanc © klaus

Accueil princier à l'égard des finalistes de la ligue des champions et un kop motivé et enthousiaste, tels seront les événements marquants côté tribunes de ce RCS-Monaco de gala.

Je n'avais personnellement jamais vu cela. Depuis 15 ans que j'arpente les tribunes de la Meinau, jamais un adversaire ne fut accueilli avec autant de respect et d'honneur. La campagne européenne de l'AS Monaco, ses exploits face à La Corogne, le Real Madrid et Chelsea ont définitivement marqué les esprits et sont entrés de plein pied dans la légende du football français. Tout le monde sera un peu monégasque le 26 mai prochain, et Strasbourg tenait à le faire savoir, que ce soit le staff qui offrira un énorme bouquet de fleurs ou le public de la Meinau, de la tribune sud jusqu'au kop, qui applaudira chaleureusement les noms des joueurs de la Principauté à leur annonce par le speaker, un speaker tout enroué à l'idée d'inaugurer (enfin) la nouvelle sono assourdissante de la Meinau. A l'applaudimètre, ce sont sans doute Ludovic Giuly, le petit lutin fantasque, et Shabani Nonda, le miraculé qui l'emportent haut la main, ainsi que Didier Deschamps.

Et pourtant, dès l'entrée des joueurs sur la pelouse, le public se consacra uniquement au soutien du Racing. Le KCB, pour son premier tifo à base de feuilles de son histoire, réclama le maintien du Racing en L1. Le ton est donné, légende princière ou pas, la patrie alsacienne est en danger et il faut la soutenir de toutes ses forces. Le kop motivé par l'affiche et l'enjeu donne de la voix mais le stade a du mal à suivre. Il est vrai que le spectacle proposé est assez pauvre, Monaco se contentant de trottiner et de gérer tranquillement les velléités d'un Racing supra défensif.

La mi-temps est sifflée, et comme il était écrit que c'était la soirée des légendes, Aimé Jacquet fit son apparition dans le cadre du challenge Wanadoo sous une salve d'applaudissements. Personne n'a oublié un certain 12 juillet 1998... Puis la partie reprend. Le Racing semble plus entreprenant, sans doute motivé par l'annonce des autres scores à la pause, peu favorables pour nos couleurs. A l'image de Alex Farnerud entré à l'heure de jeu, il se montre vaillant et plein de culot, mais aussi maladroit au moment du dernier geste. Il n'en faut néanmoins pas plus pour réveiller tout le stade qui suivra à plusieurs reprises les chants du kop et s'aventurera même dans une ola. Oubliées les révérences princières d'avant match, tout le monde est derrière le Racing. Même Giuly est conspué au moment de tirer les corners ! Un crime de lèse majesté...

Coco Martins, notre petit Prince à nous, entre en fin de match sous les vivas de la Meinau. On croit un instant qu'il sera notre libérateur lorsque son coup franc frôle la lucarne de Flavio Roma, hélas ce ne sera pas pour ce soir que la légende sera vaincue. Le Racing se contentera une nouvelle fois d'un match nul et vierge, un bon résultat étant donné la valeur de l'adversaire qui nous rend un peu plus optimiste au sujet de son avenir parmi l'élite. Le public quitte le stade avec le sourire, ses protégés n'ont pas démérité face à ceux qui, nous l'espérons tous, seront champions d'Europe dans quelques jours. Bonne chance au Racing pour le maintien et à Monaco pour la grande finale du 26 mai.

conan

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