Joueur de novembre : Renaud Cohade

Cohade de retour au pouvoir :
Sidi, Sidi qui ? Sidi Keita ? Rarement le départ à l'intersaison d'un joueur aussi talentueux et apprécié sera finalement passé autant inaperçu la saison suivante... Il n'y aura pas eu de « fantôme Keita » comme ce fut le cas pour Danijel Ljuboja ou dernièrement pour Mamadou Niang. Grâce à qui ? Mais à Renaud Cohade bien sûr !

On ne présente déjà plus le jeune milieu de terrain, débarqué de Bordeaux à l'intersaison, et qui s'est imposé en un temps record comme l'un des piliers de l'équipe montée par Jean-Pierre Papin. Associé à Guillaume Lacour dans l'entre-jeu, Cohade est rapidement devenu le symbole d'un Racing qui ne perd plus.

Quelques performances de haute-volée plus tard et le voilà déjà joueur du mois de septembre sans que personne ne trouve rien à redire, à part peut-être des oiseaux de mauvais augure annonçant que ça ne pouvait pas durer...

Et l'on peut effectivement constater qu'il sera détrôné au mois suivant par son dauphin l'étincelant Eric Mouloungui. Mais pas d'inquiétude pourtant, impressionnant de régularité Renaud Cohade est toujours là, juste relégué au second plan par les performances strastosphériques de l'attaquant gabonais enfin retrouvé !

Et c'est très logiquement que le milieu défensif retrouve sa couronne pour le mois de novembre, même si sa belle série d'invincibilité avec le Racing s'est arrêtée à Reims lors d'une rencontre dont il fut pourtant une fois de plus le meilleur Strasbourgeois pour les membres de racingstub.com ! Il aura également été plébiscité comme tel contre Libourne et Brest, tout juste éclipsé par Kevin Gameiro lors de la victoire face à Istres. Précieux dans le jeu, Cohade a aussi été décisif grâce à son pied ferme sur les penalty, remettant les bleus sur les bons rails en égalisant à la Meinau face aux Pingouins de Libourne puis en permettant aux Bleus de ramener un point du déplacement à Brest.

Cohade, Mouloungui...
Le chassé croisé continue entre ces deux joueurs qui se partagent les deux premières places pour le troisième mois consécutif. Sans doute moins en réussite, comme à Reims, quoi que toujours virevoltant sur le flanc gauche de l'attaque alsacienne, Eric Mouloungui a tout de même ajouté trois buts à son compteur portant son total à sept réalisations dont les deux dernières ce week-end à Vesoul.

Et les autres !
Il faut aller chercher loin derrière pour compléter un podium dont la troisième place est disputée par Stéphane Cassard et Yacine Abdessadki.

Si, absent à Brest puis Vesoul, il n'a disputé que trois des cinq rencontres prises en compte, le meilleur passeur et capitaine du club est à créditer à chaque fois de prestations solides. Retrouver Cassard dans le haut du tableau n'est plus une surprise pour personne. Pas toujours aidé par sa défense le portier du Racing n'a jamais démérité.

Les avertissements
Et puisque tout n'a pas été parfait en ce mois de novembre il convient après avoir distribué les lauriers de désigner ceux qui ont franchement déçu.

Une fois n'est pas coutume on retrouve Yves Deroff dans le rôle de lanterne rouge. Lors de ses trois sorties (Reims, Libourne, Brest) l'arrière droit a toujours été désigné comme le plus mauvais des Racingmen sur le terrain.

Malgré son éclair de génie salvateur dans les derniers instants face à Libourne, Hervé Tum n'est pas dans les petits papiers des « Stubistes » et figure juste devant Deroff. Que lui reproche-t-on ? Principalement son manque de réalisme devant le but... Même si on le savait bien, en recrutant un joueur qui n'a jamais marqué plus de 9 buts en pro, qu'il n'avait pas le profil d'un Trézéguet !

Enfin figure également dans la queue du peloton, et à égalité avec le précédent nommé, Ahmed Kantari. De retour de blessure il aura profité des absences en défense pour retrouver une place sur le terrain. Il n'y aura jamais vraiment été à son avantage, pas même en coupe de France.