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- Par kitl
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Près d’un an après leur première visite dans l’Oise, les Strasbourgeois ont repris ce vendredi la route de Chambly. Au programme : buts, butte et toilettage canin.
Disputée sous un samedi ensoleillé d’octobre, la rencontre de l’an dernier était restée en travers de la gorge de beaucoup d’Alsaciens. Le FC Chambly semble toujours se demander comment il avait pu empocher les trois points, et salivait à l’idée de retrouver le Racing Club de Strasbourg, respectueusement présenté sous la plume alerte de Jean-Michel Rouet, comme « une équipe de Ligue 2 » dans le programme du match.
Les quelques suiveurs présents il y a un an ont eu du mal à reconnaître le champêtre stade des Marais. Pourvue d’une tribune supplémentaire placée derrière un but, tandis que le parcage visiteur a gagné dans l’intervalle un grillage de deux mètres de haut, l’enceinte camblysienne ne fut pas loin de faire le plein de places assises, le pourtour n’étant pas pris d’assaut. Ambitionnant de battre son record d’affluence datant d’un derby contre Beauvais en CFA (1800 spectateurs), Chambly dut se contenter de 1250 entrées, un total moins important qu’en 2014 sans doute grevé par la température frisquette, les résultats poussifs des locaux et la faible notoriété du club.
Atteindre le stade demeure une véritable expédition, au sein du hameau du Mesnil-Saint-Martin, sa zone artisanale et son lotissement. La maréchaussée contrôle le cul-de-sac menant au stade, si bien que les retardataires durent stationner en bord de départementale, comme à Reipertswiller par exemple. Dans l’obscurité picarde parfois angoissante, c’est avec satisfaction que nous découvrîmes un chemin moins boueux et mieux balisé, contournant le terrain synthétique attenant au stade et menant au parcage visiteur.
Un parcage fort de 50 à 60 éléments, un total qui ne cessera de varier au cours du match, les bénévoles du FC Chambly étant plutôt permissifs quant à ses issues et accès, une fois satisfaite une méticuleuse fouille corporelle. On y retrouve la bâche du Kop Ciel et Blanc, les habituels supporters franciliens ainsi qu’une délégation valdoisienne : Ernest Seka et Yoann Salmier étant originaires du département limitrophe, on put côtoyer la famille Seka ainsi que des jeunes vêtus de survêtements du FC Saint-Brice-sous-Forêt, club formateur de Salmier. La buvette est assaillie par des gosiers asséchés alors que, stupeur, la première mi-temps se déroule en l’absence du coutumier étendard des UB90.
Plusieurs voitures étaient parties de Strasbourg à la mi-journée, mais le J9 comprenant le gros de la troupe ultra fut le dernier à arriver, pris dans les embouteillages parisiens. Peu enclins à débourser 6€, la dizaine d’UB entreprit de contourner le synthétique et se retrouva derrière le grillage ! Heureusement, ils gagnèrent la butte située derrière un but, dos à la route et disposèrent d’une vue « fantastique » sur la pelouse ! Sans possibilité d’accrocher leur précieuse bâche, les UB90 l’empoignèrent pendant les 45 minutes restantes, s’efforçant d’applaudir et de chanter. Leurs coreligionnaires arrivés à l’heure entreprirent avec succès de rejoindre leurs amis sur leur promontoire improvisé.
Cette rocambolesque irruption amena un peu de baume au cœur du parcage, qui fut presque réduit en seconde période à deviner les actions de ses protégés, qui attaquaient à présent de l’autre côté du terrain. C’est dans la confusion que le grillage fut pris d’assaut suite au but contre son camp de Doucouré, dont une déviation maladroite transforma la reprise de Felipe Saad en but.
Rassurés, les Strasbourgeois le furent moins en observant de près les arabesques de Youcef Touati et surtout sa coupe de cheveux. Une coupe en queue de castor en hommage à sa période spinalienne ? Une vengeance de son toiletteur canin pour un impayé ? Nul ne le saura et c’est avec la crainte que le joueur chambré ne finisse par s’illustrer que nous suivîmes les dribbles du virevoltant Touati.
Le stade, animé par une ambiance agreste et pré-pubère ne fut pas loin de chavirer lorsque Nzuzi Mata se présenta seul face à Oukidja suite à une bourde de Salmier. Comme l’atteste la vidéo du match, bon nombre de spectateurs furent surpris par la trajectoire singulière du ballon et crurent à l'égalisation. Cette frayeur passée, le Racing s’assura la victoire par Stéphane Bahoken, reprenant finement à l’incrédulité générale un centre de Seka.
Au coup de sifflet final, une poignée de joueurs vinrent saluer le parcage, à l’image de Dimitri Liénard et Ernest Seka qui touchèrent un mot à Madame Seka mère, déjà présente à Charléty en août 2014. Les Camblysiens restèrent de longues minutes en cercle au milieu du terrain, écoutant la causerie post-match de Roberto Manci…de Bruno Luzi.
Il était alors temps de regagner l’Alsace, avec l’espoir secret en quittant le stade des Marais de ne plus y retourner la saison prochaine. Un endroit certes sympa pour son cachet amateur, mais que le Racing et ses suiveurs souhaitent enfin quitter après cinq ans de mise au vert forcée.
Les quelques suiveurs présents il y a un an ont eu du mal à reconnaître le champêtre stade des Marais. Pourvue d’une tribune supplémentaire placée derrière un but, tandis que le parcage visiteur a gagné dans l’intervalle un grillage de deux mètres de haut, l’enceinte camblysienne ne fut pas loin de faire le plein de places assises, le pourtour n’étant pas pris d’assaut. Ambitionnant de battre son record d’affluence datant d’un derby contre Beauvais en CFA (1800 spectateurs), Chambly dut se contenter de 1250 entrées, un total moins important qu’en 2014 sans doute grevé par la température frisquette, les résultats poussifs des locaux et la faible notoriété du club.
Atteindre le stade demeure une véritable expédition, au sein du hameau du Mesnil-Saint-Martin, sa zone artisanale et son lotissement. La maréchaussée contrôle le cul-de-sac menant au stade, si bien que les retardataires durent stationner en bord de départementale, comme à Reipertswiller par exemple. Dans l’obscurité picarde parfois angoissante, c’est avec satisfaction que nous découvrîmes un chemin moins boueux et mieux balisé, contournant le terrain synthétique attenant au stade et menant au parcage visiteur.
Un parcage fort de 50 à 60 éléments, un total qui ne cessera de varier au cours du match, les bénévoles du FC Chambly étant plutôt permissifs quant à ses issues et accès, une fois satisfaite une méticuleuse fouille corporelle. On y retrouve la bâche du Kop Ciel et Blanc, les habituels supporters franciliens ainsi qu’une délégation valdoisienne : Ernest Seka et Yoann Salmier étant originaires du département limitrophe, on put côtoyer la famille Seka ainsi que des jeunes vêtus de survêtements du FC Saint-Brice-sous-Forêt, club formateur de Salmier. La buvette est assaillie par des gosiers asséchés alors que, stupeur, la première mi-temps se déroule en l’absence du coutumier étendard des UB90.
Plusieurs voitures étaient parties de Strasbourg à la mi-journée, mais le J9 comprenant le gros de la troupe ultra fut le dernier à arriver, pris dans les embouteillages parisiens. Peu enclins à débourser 6€, la dizaine d’UB entreprit de contourner le synthétique et se retrouva derrière le grillage ! Heureusement, ils gagnèrent la butte située derrière un but, dos à la route et disposèrent d’une vue « fantastique » sur la pelouse ! Sans possibilité d’accrocher leur précieuse bâche, les UB90 l’empoignèrent pendant les 45 minutes restantes, s’efforçant d’applaudir et de chanter. Leurs coreligionnaires arrivés à l’heure entreprirent avec succès de rejoindre leurs amis sur leur promontoire improvisé.
Cette rocambolesque irruption amena un peu de baume au cœur du parcage, qui fut presque réduit en seconde période à deviner les actions de ses protégés, qui attaquaient à présent de l’autre côté du terrain. C’est dans la confusion que le grillage fut pris d’assaut suite au but contre son camp de Doucouré, dont une déviation maladroite transforma la reprise de Felipe Saad en but.
Rassurés, les Strasbourgeois le furent moins en observant de près les arabesques de Youcef Touati et surtout sa coupe de cheveux. Une coupe en queue de castor en hommage à sa période spinalienne ? Une vengeance de son toiletteur canin pour un impayé ? Nul ne le saura et c’est avec la crainte que le joueur chambré ne finisse par s’illustrer que nous suivîmes les dribbles du virevoltant Touati.
Le stade, animé par une ambiance agreste et pré-pubère ne fut pas loin de chavirer lorsque Nzuzi Mata se présenta seul face à Oukidja suite à une bourde de Salmier. Comme l’atteste la vidéo du match, bon nombre de spectateurs furent surpris par la trajectoire singulière du ballon et crurent à l'égalisation. Cette frayeur passée, le Racing s’assura la victoire par Stéphane Bahoken, reprenant finement à l’incrédulité générale un centre de Seka.
Au coup de sifflet final, une poignée de joueurs vinrent saluer le parcage, à l’image de Dimitri Liénard et Ernest Seka qui touchèrent un mot à Madame Seka mère, déjà présente à Charléty en août 2014. Les Camblysiens restèrent de longues minutes en cercle au milieu du terrain, écoutant la causerie post-match de Roberto Manci…de Bruno Luzi.
Il était alors temps de regagner l’Alsace, avec l’espoir secret en quittant le stade des Marais de ne plus y retourner la saison prochaine. Un endroit certes sympa pour son cachet amateur, mais que le Racing et ses suiveurs souhaitent enfin quitter après cinq ans de mise au vert forcée.
