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- Côté tribunes
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Alors que l’Alsace et la Moselle célèbrent le vendredi saint, les disciples du Racing Club de Strasbourg se rendent en masse à Lens pour un pèlerinage au stade Bollaert.
Le Racing Club de Lens, son stade, son public fascinent la France du Foot depuis de nombreuses années. Peut-être encore plus depuis leur titre de 1998 où le druide Daniel Leclercq emmena une équipe inattendue tout en haut du championnat, surclassant les Grenats. Les Alsaciens n’échappent pas à cette attirance mimétique qui fait parfois craindre une sangetorisation d’une certaine frange des suiveurs de la Meinau. Mais trêve d’analyse de comptoir, téléportons-nous au comptoir des rades de la fière cité du Pas-de-Calais.
1000 Strasbourgeois sont attendus afin de remplir la tribune visiteurs. Si le jour férié est pratique pour venir à Lens sans poser de congés, il l’est moins pour organiser le déplacement. Quasi aucun bus disponible en Alsace, ce qui fait que beaucoup de fans doivent se débrouiller autrement et passe le week-end dans le Nord. Il y a donc déjà du monde dans les rues et les bistrots l’après-midi et c’est en cortège festif que la majorité se rend au stade en fin d’après-midi. Fumigènes et chants dans une ambiance bon enfant dont les réseaux sociaux se sont fait écho.
Le parcage a changé de place depuis notre dernière visite, en raison des incidents lors du derby Lens-Lille. Incidents qui nous avaient privé de déplacement la saison dernière -match à huis clos-. Le nouvel emplacement perd en visibilité et surtout en contact avec le terrain, sacrifiant à une déroutante tendance qui consiste à placer les supporteurs avalant les kilomètres le plus loin possible des joueurs qu’ils viennent soutenir. A croire que, contrairement à l’Angleterre, on voudrait qu’ils ne soient pas là !
Une animation simple et efficace à l’initiative des ultras accueillent les joueurs au coup d’envoi : drapeaux bleu et blanc et fumigènes, le tout derrière une banderole Ultras Strasbourg. Hourra Hourra les Strasbourgeois sont là, à l’instar du chant nous sommes identifiables dans notre petit coin de stade. Du coté local, les corons et la lensoise, toujours un plaisir à entendre, mais pas d’animation spécifique. Après tout, on ne reçoit que le petit Racing, le cousin qui lutte pour la relégation quand le RCL regarde vers les sommets.
Le parcage fait son taf, même si beaucoup lorgnent sur cette orgie de couleurs jaune et rouge qui n’avaient à priori rien pour s’entendre. Qu’importe si sur le terrain Goliath terrasse David, le contrat ambiance frites / écharpes / folklore est rempli et évidemment bien rempli. A vrai dire, ce match ne restera pas dans les livres d’Histoire, peut être tout au plus dans les albums photos de ceux qui vivaient leurs premières fois à Bollaert. Les autres se fendent d’un « c’était mieux avant », rajouter l’année selon votre pedigree de supporteur : 2008 mais en fait ce n’était pas tellement mieux. Au niveau sportif des Bleus également.
Que retenir de ce match sinon que chacun voudrait bien retourner à Lens la saison prochaine. Déjà, c’est un déplacement sympa mais surtout cela voudrait dire que notre Racing s’est mis en ordre de bataille pour cette fin de saison qui sent de plus en plus le souffre.
1000 Strasbourgeois sont attendus afin de remplir la tribune visiteurs. Si le jour férié est pratique pour venir à Lens sans poser de congés, il l’est moins pour organiser le déplacement. Quasi aucun bus disponible en Alsace, ce qui fait que beaucoup de fans doivent se débrouiller autrement et passe le week-end dans le Nord. Il y a donc déjà du monde dans les rues et les bistrots l’après-midi et c’est en cortège festif que la majorité se rend au stade en fin d’après-midi. Fumigènes et chants dans une ambiance bon enfant dont les réseaux sociaux se sont fait écho.
Le parcage a changé de place depuis notre dernière visite, en raison des incidents lors du derby Lens-Lille. Incidents qui nous avaient privé de déplacement la saison dernière -match à huis clos-. Le nouvel emplacement perd en visibilité et surtout en contact avec le terrain, sacrifiant à une déroutante tendance qui consiste à placer les supporteurs avalant les kilomètres le plus loin possible des joueurs qu’ils viennent soutenir. A croire que, contrairement à l’Angleterre, on voudrait qu’ils ne soient pas là !
Une animation simple et efficace à l’initiative des ultras accueillent les joueurs au coup d’envoi : drapeaux bleu et blanc et fumigènes, le tout derrière une banderole Ultras Strasbourg. Hourra Hourra les Strasbourgeois sont là, à l’instar du chant nous sommes identifiables dans notre petit coin de stade. Du coté local, les corons et la lensoise, toujours un plaisir à entendre, mais pas d’animation spécifique. Après tout, on ne reçoit que le petit Racing, le cousin qui lutte pour la relégation quand le RCL regarde vers les sommets.
Le parcage fait son taf, même si beaucoup lorgnent sur cette orgie de couleurs jaune et rouge qui n’avaient à priori rien pour s’entendre. Qu’importe si sur le terrain Goliath terrasse David, le contrat ambiance frites / écharpes / folklore est rempli et évidemment bien rempli. A vrai dire, ce match ne restera pas dans les livres d’Histoire, peut être tout au plus dans les albums photos de ceux qui vivaient leurs premières fois à Bollaert. Les autres se fendent d’un « c’était mieux avant », rajouter l’année selon votre pedigree de supporteur : 2008 mais en fait ce n’était pas tellement mieux. Au niveau sportif des Bleus également.
Que retenir de ce match sinon que chacun voudrait bien retourner à Lens la saison prochaine. Déjà, c’est un déplacement sympa mais surtout cela voudrait dire que notre Racing s’est mis en ordre de bataille pour cette fin de saison qui sent de plus en plus le souffre.
