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- Souvenir/anecdote
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- Par conan
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Automne 96, un Racing montant en puissance se rend en Normandie pour affronter un SM de Caen exsangue. La désillusion sera à la hauteur des espoirs naissants.
Un bien étrange début de saison que celui de ce Racing version 96/97. Le club fut victime d'une véritable saignée à l'intersaison avec les départs entre autres de Mostovoï, Keller, Leboeuf, Djetou, Garde, Sauzée, Gohel, Pouliquen ou Régis. La fin d'une époque indéniablement... On se demandait comment allait se comporter ce nouveau millésime, renforcé essentiellement de joueurs inconnus tels que Okpara, M'Ghogi, Suchoparek, de joueurs remplaçants dans leurs anciens clubs comme Nouma ou Llacer, du Niçois Stéphane Collet et du Bastiais Bruno Rodriguez. De quoi laisser sceptique les observateurs, fâcheuse impression confirmée par une médiocre campagne de Coupe Intertoto et un début de saison relativement catastrophique. Cette saison s'annonçait comme une véritable galère pour le Racing.
Se traînant dans la zone nauséabonde des relégables suite à la 8e journée, le Racing arracha un fort courageux match nul à Nice. Sans doute le déclic, car lors de la journée suivante, Lille est battu sèchement 3-0 à la Meinau. Puis le Racing signe l'exploit de s'imposer face à Bordeaux à Lescure. La machine est lancée, l'OM et Guingamp sont vaincus 2-1. Quatre victoires d'affilée en D1, il y avait fort longtemps que le Racing n'avait pas réalisé une aussi belle série. D'ailleurs, il n'a pas fait aussi bien depuis...
Fort de sa réussite, le déplacement à Caen s'annonçait sous les meilleurs auspices. En effet, le Stade Malherbe, fraîchement promu et champion de D2 en titre (devant l'OM tout de même !), se traînait dans les bas fonds du championnat. On ne lui donnait guère de chance face à ce Racing fringant et volontaire. Pourtant, les Alsaciens, sans doute trop présomptueux, ne virent guère le jour et se firent laminer 3-0 par des Normands méconnaissables. Une véritable douche froide qui stoppa brutalement la vigueur alsacienne.
Ce résultat fut d'autant plus étonnant qu'il fut sans lendemain pour le Stade Malherbe qui ne joua plus aucun rôle dans ce championnat et descendit en D2. Quant au Racing, ce faux pas fut finalement le dernier et la saison 96/97 devint triomphale un certain 12 avril 1997. Dix-huit ans après le titre de champion de France, le Racing rajouta enfin une ligne à son palmarès en emportant la Coupe de la Ligue. Cette saison reste en fait dans la mémoire collective comme la plus belle de l'histoire du Racing. Mais qui se souvient encore qu'elle fut ponctuée de prestations catastrophiques telles que ce Caen-Strasbourg ?
Se traînant dans la zone nauséabonde des relégables suite à la 8e journée, le Racing arracha un fort courageux match nul à Nice. Sans doute le déclic, car lors de la journée suivante, Lille est battu sèchement 3-0 à la Meinau. Puis le Racing signe l'exploit de s'imposer face à Bordeaux à Lescure. La machine est lancée, l'OM et Guingamp sont vaincus 2-1. Quatre victoires d'affilée en D1, il y avait fort longtemps que le Racing n'avait pas réalisé une aussi belle série. D'ailleurs, il n'a pas fait aussi bien depuis...
Fort de sa réussite, le déplacement à Caen s'annonçait sous les meilleurs auspices. En effet, le Stade Malherbe, fraîchement promu et champion de D2 en titre (devant l'OM tout de même !), se traînait dans les bas fonds du championnat. On ne lui donnait guère de chance face à ce Racing fringant et volontaire. Pourtant, les Alsaciens, sans doute trop présomptueux, ne virent guère le jour et se firent laminer 3-0 par des Normands méconnaissables. Une véritable douche froide qui stoppa brutalement la vigueur alsacienne.
Ce résultat fut d'autant plus étonnant qu'il fut sans lendemain pour le Stade Malherbe qui ne joua plus aucun rôle dans ce championnat et descendit en D2. Quant au Racing, ce faux pas fut finalement le dernier et la saison 96/97 devint triomphale un certain 12 avril 1997. Dix-huit ans après le titre de champion de France, le Racing rajouta enfin une ligne à son palmarès en emportant la Coupe de la Ligue. Cette saison reste en fait dans la mémoire collective comme la plus belle de l'histoire du Racing. Mais qui se souvient encore qu'elle fut ponctuée de prestations catastrophiques telles que ce Caen-Strasbourg ?
