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- Par rachmaninov
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Le Racing accueille l'OGC Nice samedi soir à la Meinau. Un match difficile en perspective contre une équipe qui revient de loin.
Souvenez-vous, c'était il y a un peu plus de 2 ans. Nous sommes au mois de juin 2002. L'OGC Nice vient de finir champion de L2 de la saison écoulée et gagne donc le droit d'évoluer en L1. Mais les finances du club sont exsangues et la DNCG se refuse à voir jouer le club azuréen au plus niveau la saison suivante. Pire, le Gym se voit rétrogradé en National !
C'est la mobilisation générale à Nice : tant le nouveau président, Maurice Cohen, Gernot Rohr, en passant par les supporters ou les joueurs (avec José Cobos et Bruno Valencony en tête) refusent de voir mourir leur club. Un long bras de fer s'engage avec les plus hautes instances, bras de fer victorieux : l'OGCN est finalement autorisé d'extrême limite à s'aligner en L1. Dans l'urgence, Gernot Rohr compose tant bien que mal une équipe vouée à la relégation croit-on. Il n'en sera rien. Strasbourg est une des premières équipes à se faire surprendre avec un cinglant 4-0 encaissé au Ray en août 2002. Depuis, on a appris à se méfier des aiglons du côté de Strasbourg...
Depuis cette belle histoire, le Gym s'est stabilisé au plus haut niveau et présente cette année encore un visage solide. Certes, on a craint en début de saison pour cette équipe, amputée qu'elle fût par de nombreux départs et pas des moindres : Everson, Pitau, Roy (fin de carrière), Cherrad (disparu puis retrouvé), Laslandes, Simone, Ba (Georges, pas Ibrahim...), etc.. Craintes d'autant plus justifiées que les Niçois ont fort mal débuté le championnat avec une belle raclée (5-1) reçue à Bordeaux.
Mais au fur et à mesure, les nouvelles recrues se sont mises dans le coup.
Les recrues, parlons-en ! Pour palier les départs de joueurs expérimentés, les dirigeants niçois ont joué fin : l'attaquant autrichien Linz dans le rôle de la recrue mystère, l'ex-Nantais Vahirua (replacé en milieu de terrain) dans le rôle du joueur revanchard, l'ancien Lyonnais Balmont dans le rôle de l'affaire en or (personne ne comprend à Nice pourquoi l'OL a laissé filer un tel joueur pour si peu), et le Nigérian Agali en provenance de Shalke 04 dans le rôle de la surprise du coach (l'AS Monaco se souviendra longtemps de ce joueur !).
A ces noms se sont ajoutés celui, plus ronflant, du lituanien Jankauskas, au palmarès à faire pâlir d'envie n'importe quel joueur de L1. Et n'oublions pas Roudet, l'ancien Castelroussin qui a fait son trou dans le milieu de terrain des aiglons ainsi que Jarjat, l'ancien défenseur de Valence.
L'assise défensive de cette équipe a subi moins de modifications avec Pamarot, Abardonado et Cobos toujours présents, ainsi que le boucher Cédric Varrault (Bassila aura compris l'allusion...). Damien Grégorini, auteur de prestations en demi-teintes cette saison, demeure le gardien de but titulaire.
Cette équipe niçoise semble donc avoir trouvé le bon équilibre entre un secteur défensif expérimenté et peu changé et une attaque performante constituée de nouveaux joueurs. Il appartient aux joueurs strasbourgeois de bousculer José Cobos et ses coéquipiers samedi soir, sans faire de politesses ; pour ce qui est des politesses vis à vis du capitaine niçois, les supporters alsaciens s'en chargeront très bien...
C'est la mobilisation générale à Nice : tant le nouveau président, Maurice Cohen, Gernot Rohr, en passant par les supporters ou les joueurs (avec José Cobos et Bruno Valencony en tête) refusent de voir mourir leur club. Un long bras de fer s'engage avec les plus hautes instances, bras de fer victorieux : l'OGCN est finalement autorisé d'extrême limite à s'aligner en L1. Dans l'urgence, Gernot Rohr compose tant bien que mal une équipe vouée à la relégation croit-on. Il n'en sera rien. Strasbourg est une des premières équipes à se faire surprendre avec un cinglant 4-0 encaissé au Ray en août 2002. Depuis, on a appris à se méfier des aiglons du côté de Strasbourg...
Depuis cette belle histoire, le Gym s'est stabilisé au plus haut niveau et présente cette année encore un visage solide. Certes, on a craint en début de saison pour cette équipe, amputée qu'elle fût par de nombreux départs et pas des moindres : Everson, Pitau, Roy (fin de carrière), Cherrad (disparu puis retrouvé), Laslandes, Simone, Ba (Georges, pas Ibrahim...), etc.. Craintes d'autant plus justifiées que les Niçois ont fort mal débuté le championnat avec une belle raclée (5-1) reçue à Bordeaux.
Mais au fur et à mesure, les nouvelles recrues se sont mises dans le coup.
Les recrues, parlons-en ! Pour palier les départs de joueurs expérimentés, les dirigeants niçois ont joué fin : l'attaquant autrichien Linz dans le rôle de la recrue mystère, l'ex-Nantais Vahirua (replacé en milieu de terrain) dans le rôle du joueur revanchard, l'ancien Lyonnais Balmont dans le rôle de l'affaire en or (personne ne comprend à Nice pourquoi l'OL a laissé filer un tel joueur pour si peu), et le Nigérian Agali en provenance de Shalke 04 dans le rôle de la surprise du coach (l'AS Monaco se souviendra longtemps de ce joueur !).
A ces noms se sont ajoutés celui, plus ronflant, du lituanien Jankauskas, au palmarès à faire pâlir d'envie n'importe quel joueur de L1. Et n'oublions pas Roudet, l'ancien Castelroussin qui a fait son trou dans le milieu de terrain des aiglons ainsi que Jarjat, l'ancien défenseur de Valence.
L'assise défensive de cette équipe a subi moins de modifications avec Pamarot, Abardonado et Cobos toujours présents, ainsi que le boucher Cédric Varrault (Bassila aura compris l'allusion...). Damien Grégorini, auteur de prestations en demi-teintes cette saison, demeure le gardien de but titulaire.
Cette équipe niçoise semble donc avoir trouvé le bon équilibre entre un secteur défensif expérimenté et peu changé et une attaque performante constituée de nouveaux joueurs. Il appartient aux joueurs strasbourgeois de bousculer José Cobos et ses coéquipiers samedi soir, sans faire de politesses ; pour ce qui est des politesses vis à vis du capitaine niçois, les supporters alsaciens s'en chargeront très bien...
