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Ils l'ont fait : les Strasbourgeois se sont imposés à Lyon et sont champions de France ! Toute l'Alsace est en fête...
Début de match tendu
La tension était palpable au coup d'envoi pour l'équipe strasbourgeoise alignée dans la composition annoncée le matin même. Et le début du match plutôt en faveur des joueurs locaux, débarrassés de toute inquiétude puisque l'OL n'avait rien à perdre au cours de cette rencontre. Au contraire bien sûr des Strasbourgeois qui cherchaient un point au minimum pour assurer leur titre de champion de France.
Ainsi, les premières minutes sont en faveur des hommes d'Aimé Jacquet. On notera ce coup-franc extrêmement dangereux concédé par Raymond Domenech (copieusement sifflé par son ancien public) juste à l'entrée de la surface : heureusement, Dominique Dropsy s'interpose. Côté Racing, il n'y a guère que ce tir de 30 mètres sans grand danger de René Deutschmann à signaler.
Piasecki fauché
Devant une belle affluence (dont des supporters des Verts de Saint-Etienne, pour un soir favorables aux Lyonnais, puisqu'une défaite du Racing pouvait offrir le titre à l'ASSE), la première belle opportunité du RCS arrive à la 18ème minute : après une très belle ouverture de Roland Wagner, Francis Piasecki se présente seul face au gardien lyonnais à l'entrée de la surface. Yves Chauveau fauche le meneur de jeu strasbourgeois : penalty ! Non, l'arbitre accorde seulement un coup-franc, tiré en force par Albert Gemmrich et arrêté par ce même Chauveau.
Mais il faut reconnaître que le ballon est lyonnais et les menaces se multiplient dans le camp strasbourgeois.
Doublé de Wagner
L'angoisse se fait grandissante dans le camp alsacien, jusqu'à la 22ème minute où le match bascule en faveur du Racing. Léonard Specht, le défenseur central, déborde sur la gauche et centre en retrait pour Roland Wagner qui se jette sur le ballon comme un mort de faim : 1-0 pour Strasbourg qui fait un grand pas vers le titre. Les supporters alsaciens qui ont fait le déplacement au stade ils sont plusieurs milliers, venus en car, en voiture ou par le train agitent leurs drapeaux et évacuent enfin leur stress.
Et que dire de l'ambiance à Gerland, six minutes plus tard, pour le second but de Wagner sur une nouvelle montée offensive de Léonard Specht, après une passe de Raymond Domenech. Le stoppeur alsacien adresse un long centre de la tête au-dessus des défenseurs, Wagner saute et marque, également d'un coup de la tête : 2-0 pour Strasbourg, le titre tend les bras au Racing.
Le Racing euphorique
Les Strasbourgeois, désormais complètement décrispés, font tourner le ballon et continuent d'attaquer. Albert Gemmrich est tout près de marquer un nouveau but grâce à un tir puissant ; pourtant les Lyonnais n'abdiquent pas et parviennent également à se créer quelques opportunités par l'intermédiaire de Valadier, Chiesa et Gallice. Heureusement, la défense alsacienne veille...
La mi-temps est sifflée par M. Verbecke sur ce score de 2 à 0 : il faut à ce instant trois buts aux Lyonnais pour empêcher le Racing de devenir champion de France.
Le troisième pour Ehrlacher
La seconde période débute sans Francis Piasecki, sans doute mal remis de la faute de Chauveau en début de match ; il est remplacé par Rémy Vogel. Les premières minutes n'offrent que peu d'occasions, le Racing cherchant avant tout à conserver le ballon. A noter tout de même ces deux tirs de Joël Tanter qui ont mis à contribution la défense lyonnaise. Et puis, à la 65ème minute, Roland Wagner, encore lui, déborde sur la droite et centre en retrait : Yves Ehrlacher reprend d'une demi-volée du droit et marque le troisième but. 3-0 pour Strasbourg, plus de doute désormais, le Racing est champion !
Longue fin de match
Nantes s'impose facilement à Laval (5-0) et Saint-Etienne bat Bastia à Furiani (2-0) mais la victoire à Lyon permet à Strasbourg de conserver ses deux points d'avance au classement. La fin de match est à sens unique et les minutes défilent lentement car les joueurs, le staff sur le banc de touche et les supporters dans les tribunes n'attendent qu'une seule chose : que l'arbitre siffle enfin la fin du match pour laisser leur joie exploser... c'est fait vers 22H15 : Strasbourg est champion !
La pelouse est envahie, Gilbert Gress est assailli par les journalistes et dans les tribunes les drapeaux bleus et blancs ne cessent de s'agiter : la nuit strasbourgeoise ne fait que commencer et sera, sans aucun doute, la plus belle pour le Racing et ses supporters.
Les premières réactions
- Léonard Specht : « c'est une grande récompense. C'est le rêve de tout footballeur et je crois que c'est mérité. Si on additionne les efforts et les litres de sueur qu'on a dépensé je crois qu'on est les premiers, ce titre on l'a mérité.»
- Raymond Domenech : « on ne réalise pas encore, il faudra un peu de temps pour qu'on se rende compte de ce titre. Mais il nous faudra d'autres titres de champion ou aller en finale de Coupe d'Europe pour être un champion populaire, on n'est pas encore dans le coeur des français. »
- Albert Gemmrich : « c'est difficile à réaliser mais voilà le Racing champion pour la première fois. »
- Roland Wagner : « nous, les paysans, nous sommes champions de France ! »
- Robert Budzinski (directeur sportif du FC Nantes) : « il faut tirer un coup de chapeau à Strasbourg qui, avec une équipe que je ne trouve pas exceptionnelle, s'appuie sur une rigueur, un entraînement et une conviction totale et arrive à dominer le championnat. »
- Gilbert Gress : « c'est le plus beau jour de ma vie de sportif. »
Le train du Racing arrivera en gare de Strasbourg demain après-midi, 2 juin, à 14h30 et les joueurs rejoindront ensuite l'Hôtel de ville : alors tous en ville pour fêter le titre !
La tension était palpable au coup d'envoi pour l'équipe strasbourgeoise alignée dans la composition annoncée le matin même. Et le début du match plutôt en faveur des joueurs locaux, débarrassés de toute inquiétude puisque l'OL n'avait rien à perdre au cours de cette rencontre. Au contraire bien sûr des Strasbourgeois qui cherchaient un point au minimum pour assurer leur titre de champion de France.
Ainsi, les premières minutes sont en faveur des hommes d'Aimé Jacquet. On notera ce coup-franc extrêmement dangereux concédé par Raymond Domenech (copieusement sifflé par son ancien public) juste à l'entrée de la surface : heureusement, Dominique Dropsy s'interpose. Côté Racing, il n'y a guère que ce tir de 30 mètres sans grand danger de René Deutschmann à signaler.
Piasecki fauché
Devant une belle affluence (dont des supporters des Verts de Saint-Etienne, pour un soir favorables aux Lyonnais, puisqu'une défaite du Racing pouvait offrir le titre à l'ASSE), la première belle opportunité du RCS arrive à la 18ème minute : après une très belle ouverture de Roland Wagner, Francis Piasecki se présente seul face au gardien lyonnais à l'entrée de la surface. Yves Chauveau fauche le meneur de jeu strasbourgeois : penalty ! Non, l'arbitre accorde seulement un coup-franc, tiré en force par Albert Gemmrich et arrêté par ce même Chauveau.
Mais il faut reconnaître que le ballon est lyonnais et les menaces se multiplient dans le camp strasbourgeois.
Doublé de Wagner
L'angoisse se fait grandissante dans le camp alsacien, jusqu'à la 22ème minute où le match bascule en faveur du Racing. Léonard Specht, le défenseur central, déborde sur la gauche et centre en retrait pour Roland Wagner qui se jette sur le ballon comme un mort de faim : 1-0 pour Strasbourg qui fait un grand pas vers le titre. Les supporters alsaciens qui ont fait le déplacement au stade ils sont plusieurs milliers, venus en car, en voiture ou par le train agitent leurs drapeaux et évacuent enfin leur stress.
Et que dire de l'ambiance à Gerland, six minutes plus tard, pour le second but de Wagner sur une nouvelle montée offensive de Léonard Specht, après une passe de Raymond Domenech. Le stoppeur alsacien adresse un long centre de la tête au-dessus des défenseurs, Wagner saute et marque, également d'un coup de la tête : 2-0 pour Strasbourg, le titre tend les bras au Racing.
Le Racing euphorique
Les Strasbourgeois, désormais complètement décrispés, font tourner le ballon et continuent d'attaquer. Albert Gemmrich est tout près de marquer un nouveau but grâce à un tir puissant ; pourtant les Lyonnais n'abdiquent pas et parviennent également à se créer quelques opportunités par l'intermédiaire de Valadier, Chiesa et Gallice. Heureusement, la défense alsacienne veille...
La mi-temps est sifflée par M. Verbecke sur ce score de 2 à 0 : il faut à ce instant trois buts aux Lyonnais pour empêcher le Racing de devenir champion de France.
Le troisième pour Ehrlacher
La seconde période débute sans Francis Piasecki, sans doute mal remis de la faute de Chauveau en début de match ; il est remplacé par Rémy Vogel. Les premières minutes n'offrent que peu d'occasions, le Racing cherchant avant tout à conserver le ballon. A noter tout de même ces deux tirs de Joël Tanter qui ont mis à contribution la défense lyonnaise. Et puis, à la 65ème minute, Roland Wagner, encore lui, déborde sur la droite et centre en retrait : Yves Ehrlacher reprend d'une demi-volée du droit et marque le troisième but. 3-0 pour Strasbourg, plus de doute désormais, le Racing est champion !
Longue fin de match
Nantes s'impose facilement à Laval (5-0) et Saint-Etienne bat Bastia à Furiani (2-0) mais la victoire à Lyon permet à Strasbourg de conserver ses deux points d'avance au classement. La fin de match est à sens unique et les minutes défilent lentement car les joueurs, le staff sur le banc de touche et les supporters dans les tribunes n'attendent qu'une seule chose : que l'arbitre siffle enfin la fin du match pour laisser leur joie exploser... c'est fait vers 22H15 : Strasbourg est champion !
La pelouse est envahie, Gilbert Gress est assailli par les journalistes et dans les tribunes les drapeaux bleus et blancs ne cessent de s'agiter : la nuit strasbourgeoise ne fait que commencer et sera, sans aucun doute, la plus belle pour le Racing et ses supporters.
Les premières réactions
- Léonard Specht : « c'est une grande récompense. C'est le rêve de tout footballeur et je crois que c'est mérité. Si on additionne les efforts et les litres de sueur qu'on a dépensé je crois qu'on est les premiers, ce titre on l'a mérité.»
- Raymond Domenech : « on ne réalise pas encore, il faudra un peu de temps pour qu'on se rende compte de ce titre. Mais il nous faudra d'autres titres de champion ou aller en finale de Coupe d'Europe pour être un champion populaire, on n'est pas encore dans le coeur des français. »
- Albert Gemmrich : « c'est difficile à réaliser mais voilà le Racing champion pour la première fois. »
- Roland Wagner : « nous, les paysans, nous sommes champions de France ! »
- Robert Budzinski (directeur sportif du FC Nantes) : « il faut tirer un coup de chapeau à Strasbourg qui, avec une équipe que je ne trouve pas exceptionnelle, s'appuie sur une rigueur, un entraînement et une conviction totale et arrive à dominer le championnat. »
- Gilbert Gress : « c'est le plus beau jour de ma vie de sportif. »
Le train du Racing arrivera en gare de Strasbourg demain après-midi, 2 juin, à 14h30 et les joueurs rejoindront ensuite l'Hôtel de ville : alors tous en ville pour fêter le titre !
