Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

(Just like) starting over

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Avant-match
Lectures
Lu 2.736 fois
Auteur(s)
Par strohteam
Commentaires
2 comm.
sarreunion2.jpg
Adel Benchenane incarne la jeune garde du Racing © anais

Plus de trois mois après la paradoxale fête contre Bayonne, le Racing retrouve le stade de la Meinau, sans statut professionnel mais allégé de quelques encombrantes casseroles.

Cet après-midi, la Meinau ne sera certainement pas pleine comme aux plus belles heures, mais au moins elle ne sonnera pas creux. Les gens ont fait la queue toute la semaine pour s'abonner et, hier soir, environ 4.000 places avaient déjà trouvé preneur. La barre des 4.800 qui marque le record d'affluence en CFA2 a donc de bonnes chances d'être dépassée. Première statistique positive depuis des lustres dans un club qui s'était surtout fait remarquer dernièrement pour avoir enchainé onze défaite consécutives en Ligue 1 et essoré cinq présidents en une seule saison. Un chiffre d'autant plus vital que le Racing, redevenu amateur, ne peut se passer de son public, d'un point de vue budgétaire comme symbolique.

Bien sûr, cette affluence honorable doit beaucoup à la qualité de la double affiche proposée, avec la venue des championnes d'Europe lyonnaises qui affronteront le promu Vendenheim pour le compte de la première journée de D1 féminine. Ces dames ne semblent pas vexées d'être cantonnées au lever de rideau, et se sont même déclaré « ravies » et « honorées » de pouvoir fouler la pelouse de la Meinau. Ce sont pourtant bien elles les sportives d'élite de la soirée, et on espère de tout coeur que les Fédinoises, emmenées par l'expérimentée Jeanne Haag, sauront résister à l'armada rhodanienne qui aligne les deux tiers de l'équipe de France en sus de la star suédoise Lotta Schelin. L'occasion pour le public alsacien d'apprécier de visu quelques très belles manieuses de ballon sans avoir à subir les hululements survitaminés du funeste Alexandre Delperrier. Ce qui n'a pas de prix.

Ce sera sans doute un peu moins délié avec ces messieurs, car le championnat de CFA2 est plus rude, et heurté, même s'il offre quelques beaux espace pour qui sait jouer juste. Les Strasbourgeois en ont eu un premier avant-goût à Forbach à l'occasion d'un match bien plus compliqué que ce que le score pourrait laisser penser. Bousculés en première période, ils ont su faire le dos rond et ramener quatre points pour autant de buts. Des qualités d'abnégation et des automatismes à parfaire qui devraient être testés par une solide équipe de l'ASIM, pensionnaire régulier à cet échelon depuis six saisons maintenant.

François Keller bénéficiera pour cette rencontre d'un effectif remplumé par rapport à la première en Lorraine. Le coach strasbourgeois récupère en effet Billy Modeste (suspension purgée) et Anthony Sichi (délai de qualification expiré). Il pourra ainsi aligner sa défense type et envisager plusieurs combinaison au milieu de terrain, secteur où Thomas Martin a déjà laissé entrevoir de belles qualités d'organisateur. L'animation offensive, en revanche, demeure un chantier. Si l'identité de l'avant-centre fait peu de doute – David Ledy est la valeur sûre de l'équipe - il reste à définir le meilleur système pour l'alimenter. François Keller semblant avoir une préférence assez marquée pour un système oscillant entre 4-2-3-1 et 4-3-3, on pourrait voir quelque chose comme cela du côté de la Meinau :

Equipe


Côté Illzachois, on annonce quelques briscards qui ne devraient pas être outre-mesure impressionnés par le fait de jouer dans un stade de 29.000 places. Il y a d'abord l'inoxydable Hervé Milazzo, 36 ans aux quetsches, qui a rempilé à l'ASIM l'an dernier après son bail au FC Mulhouse. On retrouvera également au milieu Gilles Mastroianni et Régis Kittler, autres anciens du FCM mais aussi des SR Colmar. En réserve, l'ancien pro de Nancy Olivier Rambo pourrait aussi donner un coup de main. En dehors de ces noms connus, l'équipe est équilibrée et solide, avec un nouveau duo d'entraîneurs qui a succédé à Yves Ehrlacher : Xavier Demuth et l'ancien stagiaire au Racing Daniel Léopoldès.

L'an dernier, les hommes de François Keller avaient remporté la première manche dans le Haut-Rhin (1-2) mais perdu la seconde à domicile (0-1), ce qui constitua leur dernière défaite avant la série de quatre victoires offrant le titre de champion de groupe. Quatre mois plus tard, le tableau a bien changé mais l'objectif reste le même.

strohteam

Commentaires (2)

Commentaire

Ne sera pas affiché, mais uniquement utilisé pour afficher votre éventuel gravatar.

Enregistre dans un cookie vos informations pour ne plus avoir à les resaisir la prochaine fois.

Annuler

Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch
  • il-vecchio Je pense au gamin en seconde qui explique les trois états de la matière simultanés au prof de physique-chimie.
  • il-vecchio et tu découvres 1) les trois états de la matière 2) les effets de la Hefeweizen
  • il-vecchio 'tin le matin, 30 secondes de Stamm avant de prendre le train
  • gibi68 Ou nous faire chanter
  • goldman Amir au Racing?? mdr il va chanté.??
  • murbleu Tout ça pour aller ch..r solide en écoutant les commentateur Amazon
  • takl amis de la poésie bonsoir
  • takl tu chies liquide/solide avec des gaz
  • takl ça c'est les chiottes le matin après trop de Hefeweizen
  • murbleu On a des gaz quand on prend un but de l'OL dans les arrêt de jeu
  • murbleu Comme quand on voit le Racing: on se liquifie quand on prend un but de Metz
  • murbleu voir diagramme de température - pression :)
  • murbleu liquide-solide-gaz
  • murbleu Il existe bien un point triple pour lequel une substance peuit se trouver en trois état simultanément
  • takl je crois que c'est impossible de bouillir et d'être en fusion en même temps mais je suis une quiche sidérale en physique
  • daikaran Bonne nuit !
  • alainh68 Bonne nuit à vous tous
  • alainh68 Le chaudron va bouillir
  • alainh68 Le chaudron va être en fusion vendredi
  • matteo Rodez change de dimension

Mode fenêtre Archives