Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Tissu est dans iode

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Après-match
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Par strohteam
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© denisub90

Au terme d'un match rugueux, le Racing s'impose avec un soupçon de réussite. Si le contenu reste largement perfectible, le dénouement heureux sonne comme une libération pour Strasbourg.

Quelque peu relancé suite à une prestation globalement encourageante face à Nancy, le Racing était pourtant encore privé ce soir d'une bonne partie de son effectif, avec notamment Anthony Sichi suspendu et Jean-Philippe Sabo finalement trop juste. Face à cette pénurie, François Keller choisit de relancer Stéphane Noro en position de meneur de jeu, seul changement par rapport au onze aligné face aux Lorrains dimanche dernier.

Si le début de match est relativement rythmé, l'intensité baisse cependant rapidement au cours de la première période, à mesure que les Strasbourgeois se font asphyxier par un bloc orléanais très compact. L'USO ne semble en effet pas usurper son costume de co-leader. L'équipe visiteuse n'aligne aucune individualité particulièrement notable mais fait preuve d'une grande efficacité collective lorsqu'il s'agit de presser, de gagner du terrain ou de jouer le hors-jeu. On a ainsi vu à plusieurs reprises le pauvre Brian Amofa cerné par trois ou quatre joueurs gris alors qu'il tentait d'exploiter un ballon durement récupéré. Il est vrai que l'ancien pensionnaire de Sion n'a guère été aidé par ses relayeurs attitrés.

En dehors de quelques contre-attaques mal exploitées des deux côtés, les débats se concentrent essentiellement au milieu du terrain et à la retombée des ballons aériens, souvent de façon rugueuse. Il faut dire que les joueurs de l'USO n'hésitent jamais quand il s'agit de mettre le pied, surtout quand ils sont en retard.

Au retour des vestiaires, le Racing se montre plus mordant mais sans parvenir à se procurer une occasion franche. Orléans dispose de situations plus intéressantes en contre, mais ne cadre pas. Tous les ingrédients du 0-0 oubliable sont donc réunis, d'autant plus que les mauvais gestes se multiplient. C'est justement l'une de ces fautes, le long de la ligne de touche, qui va enflammer la fin de match, lorsque Jean-Paul Mendy découpe David Ledy sur l'aile droite, blessant au passage le Fussballgott sundgauvien. L'attentat réveille le public, et conséquemment les joueurs du Racing qui vont se montrer de plus en plus dangereux en exploitant les espaces sur les côtés et les appels en profondeur. Strasbourg se procure ainsi une série de corners et de coup-francs intéressants, bien tirés par Liénard mais sans jamais trouver personne.

Une partie du public de la Meinau a déjà déserté les travées lorsque sonne le glas du temps additionnel qui doit venir conclure une énième soirée frustrante. Yann Benedick, lancé en profondeur, échoue devant Renault pour ce qui semble être la dernière cartouche. L'arbitre siffle néanmoins un coup de pied de coin, une nouvelle fois sous le kop. Dimitri Liénard, irréprochable dans cet exercice jusque là, rate son corner. Sa frappe, trop serrée et peu appuyée, file vers le premier poteau où plusieurs Orléanais sont positionnés. La suite se passe d'une description trop détaillée : le défenseur censé dévier se loupe complétement, le ballon file lentement vers la cage orléanaise, se paye le luxe d'un rebond à 50 centimètre devant la ligne et entre dans le but. Le stade explose.

Cette rencontre heurtée, physique et somme toute équilibrée se solde donc par un coup du sort savoureux pour les supporters du Racing, qui ont bien souvent vécu la douleur d'être dans la situation inverse. Même si la partie ne restera pas dans les annales, il est rassurant de voir que les Bleus ont su tenir tête à une solide équipe de tête, et forcer le destin en fin de match. Ce qui ne peut faire que du bien au moral après des semaines de disette.

strohteam

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Stammtisch
  • islay hello r-anceaume
  • r-anceaume bonjour à tous merci de m'accepter parmi vous
  • azzu aux médecins qui ont tous les éléments de prendre la meilleure décision avec le joueur 🤷‍♂️
  • azzu il aura toujours le nez cassé en 8eme ça change rien
  • jmr Après la victoire contre l'Autriche il serait souhaitable que Mbappé ne joue plus avant les 8e
  • tenseur Exact, Mbappe est pas indispensable en ce moment
  • nicolesse68 Thomas Fritz candidat à Strasbourg?!
  • lamazonienbleu qu'il se soigne pour être à 100% et sans appréhension...
  • lamazonienbleu Le Mbappé des derners temps n'est pas indispensable, il y a de quoi faire avec les remplaçants...
  • lamazonienbleu Ce serait quand même vraiment con de faire jouer MBappé trois jours après sa blessure...
  • nonameh Oui puis Andrich n'est pas un Français de L2, il n'intéresse pas le Racing ;)
  • matteo Goncalves est bien mieux coiffé
  • raukoras Je l'aime bien Andrich, il ressemble à Goncalves :)
  • lucas14 [lien]
  • il-vecchio a-t-il pu changer son nom.
  • il-vecchio Ou alors Fritz étant connoté boche, SS, annexion, incorporation de force, Tambov et autres joyeusetés
  • il-vecchio Il s'est peut-être marié et a pris le nom de Bobonne ou réussit à prendre le nom de sa mère
  • mediasoc il se croit descendant de Sébastien Brant. Et moi donc du Pape !
  • mediasoc ça m'étonnerait que l'on puisse se présenter sous un pseudonyme
  • matteo C'était peut-être Fritz le faux nom

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