- Note
- 0.0 / 5 (0 note)
- Date
- Catégorie
- Avant-match
- Lectures
- Lu 1.140 fois
- Auteur(s)
- Par rachmaninov
- Commentaires
- 0 comm.
Les Girondins de Bordeaux, que le Racing s'apprête à défier samedi prochain, vivent actuellement une 2ème partie de saison maudite. Envolées les ambitions d'Europe, on se prépare à une fin de saison fade en Aquitaine.
2005 année noire
Pourtant à la trêve hivernale, les Bordelais semblaient bien placés pour tirer leur épingle du jeu. Ils émargeaient alors à la 7ème place du classement, en embuscade, à 3 points de la 4ème place, qualificative pour la Coupe UEFA. Mais depuis la reprise, rien ne va plus : les chiffres sont édifiants. Pendant la 1ère moitié de saison, les hommes de Michel Pavon tournaient à 1.42 points de moyenne par match. Depuis le mois de janvier, la moyenne affichée est de 1 malheureux point par match, ce qui est un rythme de relégable à l'échelle d'une saison.
Des dirigeants peu ambitieux
Le manque d'ambition de Jean-Louis Triaud et de M6 est du coup à nouveau fustigé par les supporters girondins. Vendre ses meilleurs éléments pour acheter des joueurs moins bons est peut-être payant pour équilibrer les comptes à court terme, mais suicidaire sportivement à moyen terme. Apparemment, la situation n'est pas près de changer la saison prochaine. Il faudra « recruter malin », faire des coups, miser sur les jeunes, bref le lot des équipes de milieu de tableau.
Les problèmes sportifs
Depuis la reprise, les Girondins semblent avoir perdu toute créativité dans le jeu voire leur combativité (plus grave). On ne sent pas la révolte animer les joueurs comme lors de la défaite 2-0 concédée à Lens. Les points récoltés tiennent parfois du miracle comme le hold-up réalisé à Istres (victoire 1-0 contre le cours du jeu sur un exploit de Uche).
La préparation physique des joueurs est montrée du doigt. Il faut dire que Michel Pavon a déploré de nombreuses blessures au sein de son effectif, ce qui constitue un indéniable handicap. De plus, le manque de combativité peut s'expliquer par la fatigue et donc par des lacunes dans le travail foncier.
Du potentiel néanmoins
Malgré la perte de ses stars au cours des dernières saisons, Bordeaux conserve quelques très bons joueurs dans son effectif. Le retour de Jean-Claude Darcheville est une bonne nouvelle : tous les supporters croisent les doigts pour qu'il retrouve son niveau d'il y a deux saisons, avant que son ascension ne soit stoppée par des blessures à répétition.
Bordeaux peut aussi compter sur toute une classe de jeunes joueurs talentueux. Comment ne pas parler de Camel Meriem ?! L'ancien Sochalien a pris cette saison (enfin !) la dimension d'un patron dans l'équipe girondine. Il semble que son prêt à Marseille lui ait fait le plus grand bien. Et si Meriem affiche une baisse de forme depuis quelques semaines, il n'en garde pas moins la confiance de Michel Pavon et de Raymond Domenech, le sélectionneur de l'équipe de France. Dans la même catégorie, on peut citer Le phénomène Rio Mavuba, projeté (prématurément ?) sous les feux internationaux de la rampe et qui est présenté comme le successeur de Tigana, rien que ça...
Même si Bordeaux n'a plus grand chose à jouer, la partie s'annonce une fois de plus serrée pour un Racing impuissant à l'extérieur. Du côté bordelais, on attendra la saison prochaine pour retrouver des vrais matches à enjeu ; avec Michel Pavon, qui vient de prolonger son contrat. Demain est un autre jour...
Pourtant à la trêve hivernale, les Bordelais semblaient bien placés pour tirer leur épingle du jeu. Ils émargeaient alors à la 7ème place du classement, en embuscade, à 3 points de la 4ème place, qualificative pour la Coupe UEFA. Mais depuis la reprise, rien ne va plus : les chiffres sont édifiants. Pendant la 1ère moitié de saison, les hommes de Michel Pavon tournaient à 1.42 points de moyenne par match. Depuis le mois de janvier, la moyenne affichée est de 1 malheureux point par match, ce qui est un rythme de relégable à l'échelle d'une saison.
Des dirigeants peu ambitieux
Le manque d'ambition de Jean-Louis Triaud et de M6 est du coup à nouveau fustigé par les supporters girondins. Vendre ses meilleurs éléments pour acheter des joueurs moins bons est peut-être payant pour équilibrer les comptes à court terme, mais suicidaire sportivement à moyen terme. Apparemment, la situation n'est pas près de changer la saison prochaine. Il faudra « recruter malin », faire des coups, miser sur les jeunes, bref le lot des équipes de milieu de tableau.
Les problèmes sportifs
Depuis la reprise, les Girondins semblent avoir perdu toute créativité dans le jeu voire leur combativité (plus grave). On ne sent pas la révolte animer les joueurs comme lors de la défaite 2-0 concédée à Lens. Les points récoltés tiennent parfois du miracle comme le hold-up réalisé à Istres (victoire 1-0 contre le cours du jeu sur un exploit de Uche).
La préparation physique des joueurs est montrée du doigt. Il faut dire que Michel Pavon a déploré de nombreuses blessures au sein de son effectif, ce qui constitue un indéniable handicap. De plus, le manque de combativité peut s'expliquer par la fatigue et donc par des lacunes dans le travail foncier.
Du potentiel néanmoins
Malgré la perte de ses stars au cours des dernières saisons, Bordeaux conserve quelques très bons joueurs dans son effectif. Le retour de Jean-Claude Darcheville est une bonne nouvelle : tous les supporters croisent les doigts pour qu'il retrouve son niveau d'il y a deux saisons, avant que son ascension ne soit stoppée par des blessures à répétition.
Bordeaux peut aussi compter sur toute une classe de jeunes joueurs talentueux. Comment ne pas parler de Camel Meriem ?! L'ancien Sochalien a pris cette saison (enfin !) la dimension d'un patron dans l'équipe girondine. Il semble que son prêt à Marseille lui ait fait le plus grand bien. Et si Meriem affiche une baisse de forme depuis quelques semaines, il n'en garde pas moins la confiance de Michel Pavon et de Raymond Domenech, le sélectionneur de l'équipe de France. Dans la même catégorie, on peut citer Le phénomène Rio Mavuba, projeté (prématurément ?) sous les feux internationaux de la rampe et qui est présenté comme le successeur de Tigana, rien que ça...
Même si Bordeaux n'a plus grand chose à jouer, la partie s'annonce une fois de plus serrée pour un Racing impuissant à l'extérieur. Du côté bordelais, on attendra la saison prochaine pour retrouver des vrais matches à enjeu ; avec Michel Pavon, qui vient de prolonger son contrat. Demain est un autre jour...
