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- Après-match
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- Par marc
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Au terme d'un match soporifique, le Racing termine sa saison à la 13ème place tandis que son adversaire du jour décroche le maintien. Ce dernier match nul est à l'image de la saison : mi figue, mi raisin.
Cet ultime match face aux Toulousains était placé sous le signe de la fête. La fête pour le maintien décroché une semaine avant à Montpellier et la fête pour saluer une dernière fois plusieurs joueurs sur le départ. Les Ehret, Deroff, Fernandez, Moukouri et compagnie ont donc défilé sur le terrain avant le coup d'envoi pour recevoir les honneurs du maigre public de la Meinau (un peu plus de 12 000 spectateurs). Le Racing entretient sa nouvelle image de club « familial » et n'oublie pas d'offrir un bouquet à ces joueurs dont le départ est certain. On est à mille lieux d'une époque pas si lointaine où les joueurs partaient un coup de pied aux fesses...
Le match débute avec une domination stérile des Toulousains. Rapidement, Cédric Kanté voit sa blessure au dos se réveiller et doit laisser sa place à Salim Arrache. Ce changement désorganise la défense strasbourgeoise au sein de laquelle Guillaume Lacour, encore très bon ce soir, tient un rôle d'arrière gauche pur. Les occasions sont rares. On notera toutefois une superbe intervention de (l'excellent) Yacine Abdessadki suite à une offensive de Fernandao. La mi-temps est sifflée sur un score logique de 0-0.
Les Toulousains, attentifs aux résultats de leurs adversaires directs, jouent prudemment cherchant à ne surtout pas prendre de but. Les Racingmen, visiblement peu concernés par ce dernier match, ne se sont pas démenés pour tromper Revault, le gardien et capitaine du TFC. La deuxième mi-temps est identique à la première : pauvre en occasions. Ni Corentin Martins, peu en vue pour son dernier match, ni Mamadou Niang, en manque de rythme après trois mois d'absence, ne sont parvenus à créer le danger. Seul Le Pen a porté quelques offensives relayé ensuite par la classe biberon Alexander Farnerud et Katlego Mphela. L'espoir sud-africain a d'ailleurs failli créer la sensation pour son premier match à la Meinau en tentant un semblant de retourné acrobatique devant Christophe Revault.
Bref, au niveau du jeu, on ne retiendra rien de rien. Si ce n'est la passe à dix toulousaine ou la temporisation de Revault en fin de match qui ont eu le don d'agacer le public alsacien. Le match se termine. Les Toulousains lèvent les bras et vont saluer leurs nombreux supporters. Les Strasbourgeois, quant à eux, se livrent aux habituelles salutations de fin de saison. Corentin Martins, porté par ses coéquipiers, reçoit une ovation méritée qui ne le laisse visiblement pas indifférent.
La saison est enfin terminée. Le Racing sera passé par toutes les émotions. De l'extase du début d'année à la grosse peur de la fin de saison, les Strasbourgeois ont tout vécu. Fidèles à de nouvelles valeurs, ils sont finalement parvenus à remplir leur contrat en se maintenant en première division. Nul doute que cette douloureuse saison portera ses fruits à court ou moyen terme tant elle est riche d'enseignements. Aussi bien pour l'entraîneur Kombouaré qui découvrait l'élite cette année que pour les jeunes pousses Alex Farnerud, Mouloungui ou encore Lacour.
Il ne reste plus qu'à garder le meilleur, jeter le mauvais et bien préparer la nouvelle saison. D'ici là, les joueurs partiront se reposer et les dirigeants vont faire avancer le recrutement. Le rendez-vous est déjà pris pour le 28 juin, date de la reprise de l'entraînement...
Le match débute avec une domination stérile des Toulousains. Rapidement, Cédric Kanté voit sa blessure au dos se réveiller et doit laisser sa place à Salim Arrache. Ce changement désorganise la défense strasbourgeoise au sein de laquelle Guillaume Lacour, encore très bon ce soir, tient un rôle d'arrière gauche pur. Les occasions sont rares. On notera toutefois une superbe intervention de (l'excellent) Yacine Abdessadki suite à une offensive de Fernandao. La mi-temps est sifflée sur un score logique de 0-0.
Les Toulousains, attentifs aux résultats de leurs adversaires directs, jouent prudemment cherchant à ne surtout pas prendre de but. Les Racingmen, visiblement peu concernés par ce dernier match, ne se sont pas démenés pour tromper Revault, le gardien et capitaine du TFC. La deuxième mi-temps est identique à la première : pauvre en occasions. Ni Corentin Martins, peu en vue pour son dernier match, ni Mamadou Niang, en manque de rythme après trois mois d'absence, ne sont parvenus à créer le danger. Seul Le Pen a porté quelques offensives relayé ensuite par la classe biberon Alexander Farnerud et Katlego Mphela. L'espoir sud-africain a d'ailleurs failli créer la sensation pour son premier match à la Meinau en tentant un semblant de retourné acrobatique devant Christophe Revault.
Bref, au niveau du jeu, on ne retiendra rien de rien. Si ce n'est la passe à dix toulousaine ou la temporisation de Revault en fin de match qui ont eu le don d'agacer le public alsacien. Le match se termine. Les Toulousains lèvent les bras et vont saluer leurs nombreux supporters. Les Strasbourgeois, quant à eux, se livrent aux habituelles salutations de fin de saison. Corentin Martins, porté par ses coéquipiers, reçoit une ovation méritée qui ne le laisse visiblement pas indifférent.
La saison est enfin terminée. Le Racing sera passé par toutes les émotions. De l'extase du début d'année à la grosse peur de la fin de saison, les Strasbourgeois ont tout vécu. Fidèles à de nouvelles valeurs, ils sont finalement parvenus à remplir leur contrat en se maintenant en première division. Nul doute que cette douloureuse saison portera ses fruits à court ou moyen terme tant elle est riche d'enseignements. Aussi bien pour l'entraîneur Kombouaré qui découvrait l'élite cette année que pour les jeunes pousses Alex Farnerud, Mouloungui ou encore Lacour.
Il ne reste plus qu'à garder le meilleur, jeter le mauvais et bien préparer la nouvelle saison. D'ici là, les joueurs partiront se reposer et les dirigeants vont faire avancer le recrutement. Le rendez-vous est déjà pris pour le 28 juin, date de la reprise de l'entraînement...
