Au Racing
- Contrats
- De septembre 1986 à janvier 1990 : Président
Carrière
Club | Saison | Championnat | Poste | ||
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Paris SG | 1974/1975 | Division 1 |
Président | ||
Paris SG | 1975/1976 | Division 1 |
Président | ||
Paris SG | 1976/1977 | Division 1 |
Président | ||
Paris SG | 1977/1978 | Division 1 |
Président | ||
RC Strasbourg | 1986/1987 (septembre) | Division 2 (A) |
Président | ||
RC Strasbourg | 1987/1988 | Division 2 (B) |
Président | ||
RC Strasbourg | 1988/1989 | Division 1 |
Président | ||
RC Strasbourg | 1989/1990 | Division 2 (A) |
Président |
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Le saviez-vous ?
Célèbre couturier et entrepreneur, Daniel Hechter arrive au Paris Saint-Germain en 1973. Il est accompagné de quelques amis du monde de la mode, de la publicité et des médias comme Jean-Paul Belmondo, Bernard Brochand et Francis Borelli. Ce nouveau PSG retrouve la D1 en 1974, deux ans seulement après avoir été renvoyé en D3 suite à la scission avec le Paris FC qui, ironie du sort, descend en D2 la même année. En juin 1974, Daniel Hechter prend la présidence du club, qu'il doit quitter en 1978 suite au scandale de la double billetterie du Parc des Princes.Il est radié à vie suite à cette affaire mais peut néanmoins prendre la présidence du Racing en septembre 1986 grâce à une réduction de peine. Il débarque à Strasbourg avec son bras droit Jean-Pierre Dogliani et signe son arrivée par le limogeage brusque de l'entraîneur Francis Piasecki, remplacé par Robert Herbin. Comme au PSG, il porte une attention particulière aux maillots, qu'il redessine. Le Racing joue désormais en bleu ciel dans des tenues plus allongées avec une coupe rétro. Le blason subit aussi un lifting, avec des armoiries à l'anglaise. C'est également à cette époque que les loges sont installées à la Meinau.
Les investissements consentis permettent au Racing de remonter en D1 en 1988. Malheureusement, la direction du club commet alors plusieurs erreurs, notamment en laissant partir Juan Simon pour libérer une place d'étranger au profit du fantomatique brésilien Pita. L'équipe redescend illico.
Cette même année 1989 est également marquée par l'alternance municipale avec la victoire de Catherine Trautmann face au maire sortant Marcel Rudloff. La nouvelle équipe socialiste demande un audit du club, qui boucle chaque année son budget dans la difficulté avec une subvention de plus en plus importante de la ville de Strasbourg. Le bilan financier est catastrophique - 90M de francs de déficit - et le comité de gestion Hechter est acculé à la démission en janvier 1990. La section pro abandonne alors sa structure associative pour devenir une Société d'économie mixte détenue à 49 % par la ville et à 51 % par le nouveau comité mené par Jacky Kientz, Emile Stahl et Jean Wendling.