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- Par fremen-bleu
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Troisième et dernier volet de la trilogie consacrée au Racing 2005-2006. Du nouveau président aux joueurs en passant par l'entraîneur tous le disent : « on va se battre jusqu'au bout ».
Avec 10 points de retard à la trêve sur le premier non relégable il ne fait plus guère de doute que le Racing fêtera son centenaire en Ligue 2. Les discours se veulent pourtant encore combatifs et remplis d'espoirs qui seront de moins en moins crédibles jusqu'à en devenir ridicules.
Nemeth pour Pagis...
Le meilleur buteur français de la saison 2004-2005 s'en va rejoindre son ancien coéquipier Mamadou Niang à l'Olympique de Marseille (qu'on devine club de son coeur). Sa nonchalance, son présumé manque d'implication et une pelletée d'occasions vendangées, autant de raisons pour les supporters de ne pas pleurer son départ. C'est pourtant un joueur précieux, le plus dangereux de l'attaque alsacienne, qui s'en va...
Pour le remplacer c'est l'international slovaque Szilard Nemeth qui est prêté par les Anglais de Middlesbrough. Utilisé avec une extrême parcimonie puis rapidement plus du tout par Jacky Duguépéroux, il reste une énigme. Peut-être libéré du poids de la concurrence de Gmamdia, il réussira tout de même à se mettre en valeur grâce à un joli but contre l'équipe de France à Saint-Denis.
L'Egyptien Abou Moslem suivi depuis longtemps par le Racing signe après une longue blessure. Dans un premier temps il doit suppléer Arthur Boka parti à la CAN. Encore une énigme, il s'éteint après des débuts plus qu'encourageants avant de carrément sombrer en toute fin de saison.
Enfin, Edgar Loué Gnoleba milieu défensif ivoirien vient renforcer le milieu défensif orphelin de Sidi Keita. Là encore on ne peut pas parler d'une franche réussite. Les premières sorties sont plutôt positives, ses frappes éléphantesques venant d'ailleurs égayer les rencontres les plus insipides, avant qu'il ne s'éteigne lui aussi. Pris en grippe par certains journalistes il traînera sa peine en CFA après certains écarts de conduite. On devrait le revoir la saison prochaine s'il fait bien ses devoirs de vacances...
La fin du rêve européen
Destination exotique de la coupe de l'UEFA, le Racing se débarrasse sans trop de soucis des Bulgares du Litex Lovech en 16ème de finale. Il retrouve Bâle (tombeur de Monaco) en 8ème de finale. Un obstacle a priori pas insurmontable. Mais voilà les Bleus retombent dans leurs travers du championnat (un Alex Farnerud des grands soirs en tête) et s'inclinent 2 à 0 au match aller. Sans surprise c'est la faible équipe suisse qui passera donc après le match nul (2-2) du match retour. Nous sommes à la mi-mars et il ne reste donc plus que le championnat...
En effet, après une ballade (4-0) contre Nancy les Bleus tombent sans gloire aux tirs au but face aux Lyonnais de La Duchère (1-1 après prolongation) et sortent de la coupe de France.
Faux espoirs
Toute la seconde partie du championnat aura été synonyme pour les supporters de tiraillement entre les espoirs les plus fous et la résignation, tout ça grâce à des Troyens qui auront tardé à se réveiller.
La reprise est difficile avec une prévisible claque à la Meinau contre Lyon (4-0). Un nul à Monaco, une victoire dans le derby contre Metz (2-1) redonne un semblant d'espoir. Celui-ci sera de courte durée. En effet, à Bordeaux puis face à Lens (toujours 2-1) les Bleus laissent échapper de manière invraisemblable des points qui lui tendaient les bras. On repense à ce fameux match à la Beaujoire...
Mais nouveau retournement de tendance, les hommes de Duguépéroux enchaînent une série de deux nuls et deux victoires consécutives (à Toulouse puis contre les rivaux de Troyes à la Meinau). Les Aubois voient leur avance se réduire, eux qui n'ont plus gagné depuis une éternité. Ils n'auront cependant pas tout perdu lors de ce déplacement puisque Gameiro se blesse aux ligaments croisés après un duel avec Blaise Kouassi.
Une courte défaite à Rennes (2-1) et surtout une incroyable déroute face au Mans semblent enterrer les Alsaciens. Après avoir mené 1-0 ils se laissent rejoindre avant de sombrer (une fois de plus) en toute fin de rencontre. Mais voilà qu'une belle victoire à Saint-Etienne (0-2) rallume la flamme. Suspens insoutenable, même si l'on a du mal à y croire. Un nul méritoire (mais rageant) concédé aux Dogues (2-2) ne suffit pas à sceller le sort du club, pas même une triste défaite à Nice (3-1) n'y parviendra.
C'est lors de la réception de Nantes que les dés seront jetés, surtout que Troyes réussit enfin à stopper un effondrement qui aurait pu (aurait du) profiter à ses poursuivants à commencer par Strasbourg. C'est une équipe sans âme qui s'incline (0-1) sur un but de Capoue. Le match nul ramené de Sochaux (1-1) n'est qu'anecdotique, tandis que les Bleus (futur ex joueurs du Racing pour la plupart) ne réussiront même pas leur sortie devant leur public face à Nancy (1-3). Ce public fidèle, toujours nombreux et prompt à s'enflammer une dernière fois sur un but de Diané dont il savait pourtant qu'il ne changerait plus rien. Anecdotique encore le match nul obtenu à Marseille (2-2) ou la défaite (4-0) subie à Auxerre pour le dernier match d'une saison à oublier très vite. On sent bien, comme l'avait précisé Yves Deroff, que les joueurs n'avaient plus de pression sur les épaules... En ont-ils vraiment eu un jour ?
Une page se tourne
Moins anecdotique, c'est le soir du déplacement à Marseille qu'on apprend que le prochain entraîneur de l'équipe première sera Jean-Pierre Papin ! Contrairement à ce qui avait été répété un nombre incalculable de fois tout au long de la saison, Duguépéroux ne sera pas à la tête du Racing en Ligue 2. Une page se tourne...
Les grands chantiers peuvent commencer et si une chose est certaine, c'est que le Racing de la saison prochaine aura un tout autre visage que celui de cette année.
Nemeth pour Pagis...
Le meilleur buteur français de la saison 2004-2005 s'en va rejoindre son ancien coéquipier Mamadou Niang à l'Olympique de Marseille (qu'on devine club de son coeur). Sa nonchalance, son présumé manque d'implication et une pelletée d'occasions vendangées, autant de raisons pour les supporters de ne pas pleurer son départ. C'est pourtant un joueur précieux, le plus dangereux de l'attaque alsacienne, qui s'en va...
Pour le remplacer c'est l'international slovaque Szilard Nemeth qui est prêté par les Anglais de Middlesbrough. Utilisé avec une extrême parcimonie puis rapidement plus du tout par Jacky Duguépéroux, il reste une énigme. Peut-être libéré du poids de la concurrence de Gmamdia, il réussira tout de même à se mettre en valeur grâce à un joli but contre l'équipe de France à Saint-Denis.
L'Egyptien Abou Moslem suivi depuis longtemps par le Racing signe après une longue blessure. Dans un premier temps il doit suppléer Arthur Boka parti à la CAN. Encore une énigme, il s'éteint après des débuts plus qu'encourageants avant de carrément sombrer en toute fin de saison.
Enfin, Edgar Loué Gnoleba milieu défensif ivoirien vient renforcer le milieu défensif orphelin de Sidi Keita. Là encore on ne peut pas parler d'une franche réussite. Les premières sorties sont plutôt positives, ses frappes éléphantesques venant d'ailleurs égayer les rencontres les plus insipides, avant qu'il ne s'éteigne lui aussi. Pris en grippe par certains journalistes il traînera sa peine en CFA après certains écarts de conduite. On devrait le revoir la saison prochaine s'il fait bien ses devoirs de vacances...
La fin du rêve européen
Destination exotique de la coupe de l'UEFA, le Racing se débarrasse sans trop de soucis des Bulgares du Litex Lovech en 16ème de finale. Il retrouve Bâle (tombeur de Monaco) en 8ème de finale. Un obstacle a priori pas insurmontable. Mais voilà les Bleus retombent dans leurs travers du championnat (un Alex Farnerud des grands soirs en tête) et s'inclinent 2 à 0 au match aller. Sans surprise c'est la faible équipe suisse qui passera donc après le match nul (2-2) du match retour. Nous sommes à la mi-mars et il ne reste donc plus que le championnat...
En effet, après une ballade (4-0) contre Nancy les Bleus tombent sans gloire aux tirs au but face aux Lyonnais de La Duchère (1-1 après prolongation) et sortent de la coupe de France.
Faux espoirs
Toute la seconde partie du championnat aura été synonyme pour les supporters de tiraillement entre les espoirs les plus fous et la résignation, tout ça grâce à des Troyens qui auront tardé à se réveiller.
La reprise est difficile avec une prévisible claque à la Meinau contre Lyon (4-0). Un nul à Monaco, une victoire dans le derby contre Metz (2-1) redonne un semblant d'espoir. Celui-ci sera de courte durée. En effet, à Bordeaux puis face à Lens (toujours 2-1) les Bleus laissent échapper de manière invraisemblable des points qui lui tendaient les bras. On repense à ce fameux match à la Beaujoire...
Mais nouveau retournement de tendance, les hommes de Duguépéroux enchaînent une série de deux nuls et deux victoires consécutives (à Toulouse puis contre les rivaux de Troyes à la Meinau). Les Aubois voient leur avance se réduire, eux qui n'ont plus gagné depuis une éternité. Ils n'auront cependant pas tout perdu lors de ce déplacement puisque Gameiro se blesse aux ligaments croisés après un duel avec Blaise Kouassi.
Une courte défaite à Rennes (2-1) et surtout une incroyable déroute face au Mans semblent enterrer les Alsaciens. Après avoir mené 1-0 ils se laissent rejoindre avant de sombrer (une fois de plus) en toute fin de rencontre. Mais voilà qu'une belle victoire à Saint-Etienne (0-2) rallume la flamme. Suspens insoutenable, même si l'on a du mal à y croire. Un nul méritoire (mais rageant) concédé aux Dogues (2-2) ne suffit pas à sceller le sort du club, pas même une triste défaite à Nice (3-1) n'y parviendra.
C'est lors de la réception de Nantes que les dés seront jetés, surtout que Troyes réussit enfin à stopper un effondrement qui aurait pu (aurait du) profiter à ses poursuivants à commencer par Strasbourg. C'est une équipe sans âme qui s'incline (0-1) sur un but de Capoue. Le match nul ramené de Sochaux (1-1) n'est qu'anecdotique, tandis que les Bleus (futur ex joueurs du Racing pour la plupart) ne réussiront même pas leur sortie devant leur public face à Nancy (1-3). Ce public fidèle, toujours nombreux et prompt à s'enflammer une dernière fois sur un but de Diané dont il savait pourtant qu'il ne changerait plus rien. Anecdotique encore le match nul obtenu à Marseille (2-2) ou la défaite (4-0) subie à Auxerre pour le dernier match d'une saison à oublier très vite. On sent bien, comme l'avait précisé Yves Deroff, que les joueurs n'avaient plus de pression sur les épaules... En ont-ils vraiment eu un jour ?
Une page se tourne
Moins anecdotique, c'est le soir du déplacement à Marseille qu'on apprend que le prochain entraîneur de l'équipe première sera Jean-Pierre Papin ! Contrairement à ce qui avait été répété un nombre incalculable de fois tout au long de la saison, Duguépéroux ne sera pas à la tête du Racing en Ligue 2. Une page se tourne...
Les grands chantiers peuvent commencer et si une chose est certaine, c'est que le Racing de la saison prochaine aura un tout autre visage que celui de cette année.
