Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L'espoir toujours intact

Note
4.0 / 5 (1 note)
Date
Catégorie
Après-match
Lectures
Lu 11.871 fois
Auteur(s)
Par athor
Commentaires
2 comm.
RCS - Chambly 2-0 Denis Beylet 42.jpg
© denisub90

En disposant relativement facilement de Chambly, le Racing entretient son rêve un peu fou d'une montée en L2. Surtout que ses concurrents ont laissé quelques plumes.

Capable du meilleur, face aux grosses cylindrées du championnat, comme du pire contre des équipes plus faibles, le Racing peut s'estimer heureux de la relative homogénéité de ce National 2014/2015. Car malgré des prestations piteuses, à Epinal ou dernièrement, à Bastia, son objectif à demi avoué de montée est encore réalisable à une poignée de journée du drapeau à damiers. Lancé à la poursuite d'un trio de favoris, Strasbourg est contraint de jouer sa vie à chaque journée pour entretenir la flamme de l'espoir. Après son succès poussif de la semaine dernière contre le Poiré-sur-Vie, et alors que la première salve de matchs en retard a été jouée dans la semaine, les hommes de Jacky Duguépéroux accusaient un retard de cinq points sur le podium au moment d'affronter Chambly.

Victorieux au match aller, grâce surtout à un relâchement coupable de leur adversaire, les joueurs de l'Oise jouaient eux leur maintien dans une division qu'ils découvrent cette année. Peu à l'aise en 2015, puisque toujours à la recherche d'un succès, les coéquipiers du mythique Pierre Womé venaient à la Meinau pour tenter d'accrocher un résultat.

Fidèle à ses principes de jeu depuis de nombreuses semaines, coach Dugué a choisi de conserver son 4-4-2, avec toutefois le retour dans le 11 de Jérémy Blayac, dont l'avant-bras est toujours protégé par une résine. En défense, on enregistre les retour de Abdallah N'Dour et de Milovan Sikimic:

Equipe


D'entrée de jeu, les visiteurs décident de se montrer entreprenant par l'intermédiaire de Lyachouti, bien servi en profondeur, mais dont le tir est complément manqué. Une ambition vite douchée par le Racing qui prend peu à peu les choses en main, même si les quelques bonnes amorces d'actions offensives construites sont gâchées par une certaine maladresse technique. Mais loin de renoncer, Chambly met tout de même le nez à la fenêtre de temps en temps, bien aidé par Patrick Seka, le frère d'Ernest, visiblement absent pour ce match. Coupable de plusieurs erreurs, le capitaine strasbourgeois fera frissonner plus d'une fois le public de la Meinau, peu habitué à un tel déchet de sa part. De l'autre côté du terrain, le secteur offensif se montre tout aussi imprécis, à l'image d'un Blayac peu inspiré. C'est toutefois son compère d'attaque, Dimitri Liénard qui allumera la première mèche avec une frappe, il est vrai contrée, que Thomas Aupic parvient à claquer en corner. Quelques minutes plus tard, c'est Mayoro N'Doye qui s'essaye à la frappe de loin avec un joli caramel de 25 mètres qui vient s'écraser sur le poteau d'un Aupic cette fois-ci battu.

Chambly recule de plus en plus mais parvient de même à s'approcher des buts d'Oukidja. A la demi heure de jeu, sur une mauvaise relance de Milovan Sikimic, Eduardo Rodrigo défie le portier alsacien, qui repousse en corner. Dans la continuité, ce même Rodrigo parvient à placer une tête lobée, sauvée sur la ligne. Peu inspiré, le RCS s'en remet aux coups de pied arrêtés et à son maître artilleur Dimitri Liénard. Sur un coup franc obtenu par Jérémy Blayac, le Belfortain enroule parfaitement le ballon du pied gauche et ouvre le score. Un score de 1-0 mérité, mais finalement assez flatteur au regard de la prestation brouillonne des Bleus en cette première période.

Au retour des vestiaires, alors que le matériel du challenge Haribo est en train d'être remballé, trois stadiers occupent le côté du terrain, en face de la tribune Nord, a priori en raison d'un jet de projectile, qui s'avérera être un sandwich. Espérons que cela ne porte pas préjudice au club.

Sans doute motivés après la gueulante de Jacky Duguépéroux dans le vestiaire, les joueurs du RCS reviennent avec un visage un peu plus conforme à l'enjeu du match. Dominateurs dans le jeu, ils s'accaparent la possession du ballon et parviennent rapidement à doubler leur avantage. Sur un bon centre de Yannick Aguemon, Jérémy Blayac reprend le ballon mais doit s'y reprendre à trois fois avant de tromper Aupic. Le 4ème but pour l'attaquant prêté par Angers. La suite se résume à une attaque-défense, Chambly peinant à sortir le ballon face à des Strasbourgeois dominateurs, mais toujours très maladroits dans le dernier geste, souvent la faute à un péché de gourmandise, à l'image du mauvais choix de Dimitri Liénard qui préfère tenter sa chance plutôt que de décaler Ernest Seka.

Monsieur Dzubanowski finit par renvoyer tout le monde aux vestiaires, laissant la Meinau savourer ce résultat, acquis au terme d'une rencontre pas forcément convaincante dans le jeu. Lancé dans son sprint final, le Racing semble désormais faire preuve d'un pragmatisme assez froid, consistant à faire passer le résultat bien avant la manière. Il lui reste désormais à poursuivre cette série naissante à Avranches, en conservant à l'esprit son non match lors du dernier déplacement au CA Bastia. Avec les résultats nuls de Bourg-Péronnas et du Paris FC, l'espoir de grimper sur le podium est toujours permis. Il serait donc dommage de tout gâcher.

athor

Commentaires (2)

Flux RSS 2 messages · Premier message par domarchivsas · Dernier message par morphail

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives