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- Date
- Catégorie
- Après-match
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- Auteur(s)
- Par kitl
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En dépit d’une prestation satisfaisante durant une heure et d’une belle débauche d’énergie, le Racing a fini par s’incliner hier soir à Sochaux. La Meinau n’accueillera pas Nancy et tous les esprits seront désormais focalisés sur le championnat.
« On paye un lourd tribut à la Coupe de France ». Interviewé par l’homme de terrain d’Eurosport alors que le match s’éternisait en prolongation, Jacky Duguépéroux n’a pas caché le fond de sa pensée en déplorant les blessures en cours de jeu de Salmier et Belahmeur. S’y ajoutera la suspension a priori sans conséquence d’Olivier Blondel. Tourné vers l’objectif montée, l’entraîneur qui mena le RCS en finale de la Coupe en 1995 avait choisi de laisser souffler Blayac et Douniama, mais le onze de départ strasbourgeois avait tout de même belle allure.
Côté FCSM, Albert Cartier avait tenu à aligner une équipe très proche de celle qui avait battu Nîmes le 6 novembre dernier.
Les pluies continuelles sur l’Alsace et le Doubs laissaient craindre un nouveau report de la partie en début de soirée. La pelouse fut finalement déclarée praticable, même si une surface de réparation ainsi qu’un flanc à côté des bancs de touche étaient franchement boueux. Devant une maigre assistance et quelques Alsaciens discrets, les 22 acteurs jouent sur des œufs. Les appuis sont difficiles et les risques de blessures décuplés.
Yohan Salmier est d’ailleurs fauché en pleine action à la 13ème minute. A peine entré en jeu, l’infortuné Bill Tuiloma oublie Florian Martin au marquage, lequel trompe Blondel d’une tête imparable. Heureusement le RCS réagit rapidement et obtient un penalty suite à une jolie sortie du ballon côté gauche. Oumar Pouye se charge d’égaliser avec maestria.
Les débats s’équilibrent, et le Racing commence même à prendre le contrôle des opérations. Des récupérations rapides, suivies de contre-attaques tranchantes font passer quelques frissons chez les Francs-Comtois. Ces derniers répliquent par coups de pied arrêtés, dont se charge Martin avec une précision digne de Jonny Wilkinson.
Ayant déjà écopé d’un avertissement pour une semelle maladroite sur Seka, Florian Tardieu rejoint les vestiaires pour une intervention similaire visant Belahmeur avec beaucoup de retard (41ème). La mi-temps est sifflée et les Sochaliens se regroupent dans le rond central, pratique qu’Albert Cartier avait déjà instituée à Metz.
Alors que Blayac a pris la place de Belahmeur, la domination strasbourgeoise s’intensifie à 11 contre 10. Pouye ne peut reprendre correctement un nouveau centre de Ndour. Ce match décidément haletant trouve un nouveau rebondissement suite à une passe en retrait anodine mais mal assurée d’Eric Marester. Blondel est contraint à une sortie éclair et ne peut éviter Cissé et donc le carton rouge.
Cette nouvelle égalité numérique incitera les deux équipes à remiser les intentions joueuses pour tenter de trouver la faille sur coups de pied arrêtés. A ce jeu, Sochaux est le plus dangereux, mais Oukidja maintient le score à travers les sorties peu académiques dont il est coutumier. Le match décline et la prolongation devient inéluctable.
Les trente minutes supplémentaires ne permettront pas aux deux équipes harassées de se mettre en valeur. Alors que les tirs au but sont dans tous les esprits, une récupération sochalienne à plus de 60 mètres du but strasbourgeois finit par se transformer en balle de match à mesure que qu'Ekambi efface Tuiloma d’un grand pont et parvient à naviguer entre les flaques pour tromper Oukidja, étonnamment pétrifié.
Malgré une frayeur pour Camara, Sochaux tient sa qualification et le Racing en est quitte pour une nouvelle élimination frustrante en Coupe de France. Faute de recevoir Nancy un lundi soir de décembre, Strasbourg aura sans doute l’occasion de visiter les marchés de Noël vendéens, puisque le match à Luçon prévu initialement hier devait pouvoir se tenir le premier weekend de décembre. Nous devrions échapper à un match amical bidon organisé pour meubler un trou dans le calendrier et, dès lors, plus rien ne saura détourner le Racing de son objectif de monter en Ligue 2.
Côté FCSM, Albert Cartier avait tenu à aligner une équipe très proche de celle qui avait battu Nîmes le 6 novembre dernier.
Les pluies continuelles sur l’Alsace et le Doubs laissaient craindre un nouveau report de la partie en début de soirée. La pelouse fut finalement déclarée praticable, même si une surface de réparation ainsi qu’un flanc à côté des bancs de touche étaient franchement boueux. Devant une maigre assistance et quelques Alsaciens discrets, les 22 acteurs jouent sur des œufs. Les appuis sont difficiles et les risques de blessures décuplés.
Yohan Salmier est d’ailleurs fauché en pleine action à la 13ème minute. A peine entré en jeu, l’infortuné Bill Tuiloma oublie Florian Martin au marquage, lequel trompe Blondel d’une tête imparable. Heureusement le RCS réagit rapidement et obtient un penalty suite à une jolie sortie du ballon côté gauche. Oumar Pouye se charge d’égaliser avec maestria.
Les débats s’équilibrent, et le Racing commence même à prendre le contrôle des opérations. Des récupérations rapides, suivies de contre-attaques tranchantes font passer quelques frissons chez les Francs-Comtois. Ces derniers répliquent par coups de pied arrêtés, dont se charge Martin avec une précision digne de Jonny Wilkinson.
Ayant déjà écopé d’un avertissement pour une semelle maladroite sur Seka, Florian Tardieu rejoint les vestiaires pour une intervention similaire visant Belahmeur avec beaucoup de retard (41ème). La mi-temps est sifflée et les Sochaliens se regroupent dans le rond central, pratique qu’Albert Cartier avait déjà instituée à Metz.
Alors que Blayac a pris la place de Belahmeur, la domination strasbourgeoise s’intensifie à 11 contre 10. Pouye ne peut reprendre correctement un nouveau centre de Ndour. Ce match décidément haletant trouve un nouveau rebondissement suite à une passe en retrait anodine mais mal assurée d’Eric Marester. Blondel est contraint à une sortie éclair et ne peut éviter Cissé et donc le carton rouge.
Cette nouvelle égalité numérique incitera les deux équipes à remiser les intentions joueuses pour tenter de trouver la faille sur coups de pied arrêtés. A ce jeu, Sochaux est le plus dangereux, mais Oukidja maintient le score à travers les sorties peu académiques dont il est coutumier. Le match décline et la prolongation devient inéluctable.
Les trente minutes supplémentaires ne permettront pas aux deux équipes harassées de se mettre en valeur. Alors que les tirs au but sont dans tous les esprits, une récupération sochalienne à plus de 60 mètres du but strasbourgeois finit par se transformer en balle de match à mesure que qu'Ekambi efface Tuiloma d’un grand pont et parvient à naviguer entre les flaques pour tromper Oukidja, étonnamment pétrifié.
Malgré une frayeur pour Camara, Sochaux tient sa qualification et le Racing en est quitte pour une nouvelle élimination frustrante en Coupe de France. Faute de recevoir Nancy un lundi soir de décembre, Strasbourg aura sans doute l’occasion de visiter les marchés de Noël vendéens, puisque le match à Luçon prévu initialement hier devait pouvoir se tenir le premier weekend de décembre. Nous devrions échapper à un match amical bidon organisé pour meubler un trou dans le calendrier et, dès lors, plus rien ne saura détourner le Racing de son objectif de monter en Ligue 2.
