Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

RCS - Ajaccio AC, côté tribunes

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5.0 / 5 (2 notes)
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Côté tribunes
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Par azzu
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© azzu

Ce week-end était marqué par différents évènements, depuis le trajet jusqu'au coup de sifflet final. La suite va vous surprendre. Histoire vraie d'un supporter venu de Mulhouse.

Un match à domicile aux allures de déplacement

Ce week-end marquait le retour de l’opération train bleu du Racing et la SNCF, testée l’an dernier avec quelques ajustements. Malgré des progrès sur certains aspects, c’est une copie qui reste toujours à revoir. *

Tout d’abord, le tarif à -50% appliqué l’an passé a été remplacé par un retour à 1€. Aucun vrai changement dans le fond pour un coût qui restait plus élevé qu’un covoiturage financé à deux. Les supporters solitaires et en famille y ont trouvé plus facilement leurs comptes.

Seconde différence, aucun train spécial n’a été affrété pour le match. Les lignes habituelles ont été mises en avant, ce qui a permis à toute la région et sa colonie de l’ouest de bénéficier de l’offre.

Troisième changement induit par le second, l’arrivée en direct aux abords du Krimmeri a été remplacée par une correspondance depuis la gare centrale. On soulignera la présence d’une voiture moderne, propre et beaucoup plus aérée qu’un train normal ou d’un tram. Le départ de chaque navette a semble-t-il été calculé pour partir après l’arrivée d’un TER régional sur un quai à proximité. En soi, la rue de l'Extenwoerth était devenue la porte d’à côté, tant qu’on ne s’attardait pas à descendre du premier wagon. Certains malheureux retardataires ont été aperçu la larme à l’œil sur les quais après le départ de leur navette Gare Centrale - Stade de la Meinau.

Bien sûr, tout cela aurait été parfait sans une SNCF digne de sa réputation, une ligne majeure, Mulhouse – Strasbourg, ayant été purement été annulée et remplacée par un bus surtout présent pour dépanner les voyageurs habituels à destination des petites gares intermédiaire. Heureusement, un autre train était prévu une heure plus tard, ce qui a permis à tout le monde d’arriver largement dans les temps.

* Ce voyage en train est basé sur mon trajet personnel, au départ de Mulhouse initialement prévu à 11h35. Aucune recherche n’a été menée de ma part sur les autres lignes.


Un match à domicile aux allures de Ligue 1

Après moult aventures et quelques pichets de houblon, les tifos, chants et l’engouement étaient réunis dans les tribunes pour faire de cet après-midi une ode au football. « Comme d’habitude, nous, on est là » criait notre capo à l’occasion du 23ème match à guichets fermés consécutif. Frédéric Antonetti affichait également une volonté de commencer fort et vite en plaçant d’entrée de jeu ses deux seuls attaquants de métier disponibles, Kévin Gameiro et Lebo Mothiba. L’absence de Habib Diallo pour suspension aurait pu le contraindre à aligner un seul attaquant en consolidant avec un milieu à quatre, comme la semaine auparavant à Lens, mais cela n’a pas été son choix.

Malheureusement, sur le terrain, les premiers échanges étaient plus que ternes. Les deux équipes affichaient chacune un bloc solide, fermé et propre, ce qui annonçait un match bien moins festif que dans les gradins où la température a légèrement baissé. La première mi-temps s’est montrée longue, physique, et relativement pauvre en actions concrètes, tout de même au pluriel. Heureusement, le pénalty de Kévin Gameiro (26’) signalé par la VAR réchauffera un peu l'enceinte, même si la parade de Leroy sur la tête de Mothiba (40’) sera la seule vraie occasion chaude avant la pause. Pourtant… le Racing a ensuite réussi à nous surprendre, dans le meilleur des sens cette fois-ci.

Un aller-retour sans correspondance aux cabinets plus tard, le temps d’évacuer les émotions de la première mi-temps, le match s’est ouvert. La température des tribunes a progressivement retrouvé son mercure, et le Racing su en profiter. En l’absence du briscard Lienard, la moyenne d’âge de l’effectif était déjà considérablement réduite (second degré plein d’amour), la fougue de la jeunesse a pris le relais avec en premier représentant Habib Diarra (71’) qui marquait son premier but en pro. L’équipe d’Ajaccio a ensuite tenté de faire peur au racing avec Michaël Barreto (76’), mais c’était sans compter le nindô de Yuito Suzuki (89’) qui en a décidé autrement pour son premier but – tout court – pour sa première sous sa nouvelle tunique bleue. Une action pleine de mérite, construite seule, comme un cri d’amour au jeu qui nous manque tant. Même si les derniers décilitres de bière ont volé avec le second but, c’est bien sous le troisième que le stade a véritablement retrouvé ses couleurs. Les mêmes que celles d’une saison folle (la précédente), exceptionnelle de sa rareté. Car après tout, quelques buts, de temps en temps, c’est tout ce qu’il faut à la Meinau pour s’entretenir. Le public strasbourgeois est simple. Il ne demande pas d’étoile ni de moulure. Seulement quelques matchs, ici ou là, qui sortent de l’ordinaire, qui nous sortent de l’ordinaire. Car à domicile cette saison, le Racing régalait pour la première fois de trois buts au fond des caisses. Presque un festival.

azzu

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