Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Marco est-il le plus beau ?

Note
5.0 / 5 (1 note)
Date
Catégorie
Bilan
Lectures
Lu 2.920 fois
Auteur(s)
Par conan
Commentaires
0 comm.
100-0563E413.jpg
Le recrutement de Marc Keller : quel bilan ? © Karim Chergui

Marc Keller est en poste depuis maintenant 4 ans au Racing. Est il le manager idéal pour le club ? Ce petit bilan du recrutement effectué par l'ancien numéro 7 nous donne des éléments de réponse.

L'intersaison du Racing a, une fois de plus malheureusement, viré au psychodrame. Marc Keller a en effet brandi publiquement la menace de son départ afin de provoquer celui de Philippe Ginestet, l'une des plus grosses fortunes de l'Est soulignons le, et visiblement un passionné sincère du Racing qui désirait investir dans le club.

Il est frappant de constater que, dans l'esprit de tous, Ginestet endossait d'emblée le costume d'avatar de Patrick Proisy et qu'un départ de Marc Keller aurait à l'époque été vécu comme un séisme dont le club ne se remettrait pas. Mais est ce que cette confiance aveugle est réellement justifiée ?

Marc Keller possède un charme certain et une facilité de communication qui lui permet de se mettre facilement le bon peuple dans sa poche. Il a eu l'immense mérite de remettre en place au Racing une politique rationnelle, tant sur le plan sportif qu'au niveau de l'image. Il est clair que ça a fait vraiment drôle aux observateurs, surtout quand cela venait juste après le cirque permanent et le grand n'importe quoi des grands comiques Proisy, Le Roy et autres Lombardo. Marco a de plus redressé petit à petit économiquement le club, tout en faisant plaisir aux supporter avec des tarifs attrayants et bons marchés.

Néanmoins, et sans nier les éléments précédents largement positifs, Marc Keller est il vraiment le manager idéal du club ? Quelques éléments concrets seront ici apportés afin que chacun puisse se faire sa propre opinion. La politique de recrutement menée par Marc Keller et plus précisément sa pertinence sera ici passée au crible, tout en étant conscient qu'il ne s'agit là que d'un seul des multiples aspects du rôle de Marc Keller au club. Les joueurs recrutés seront classés dans 5 catégories : les réussites, les « on demande encore à voir » , les « mi figue mi raisin », les échecs et les « on en rit encore ». Ce classement est évidemment discutable, mais il a le mérite d'essayer d'être le plus objectif possible :


LES REUSSITES :

Pontus Farnerud :
Prêté par Monaco lors de la saison 2003/2004, le milieu de terrain suédois constitue à coup sur, l'un des plus beaux coups de Marc Keller, tant sur le plan du jeu qu'au niveau de l'image. Joueur fin et subtil, Pontus est devenu rapidement le chouchou du public strasbourgeois, notamment de la gente féminine sensible à son charme. Retourné l'an dernier à Monaco, Pontus nous revient, espérons le encore plus beau et plus fort, pour le plus grand plaisir des jeunes filles en fleurs qui ne manqueront pas de pousser des cris suraigus afin de soutenir l'athlète (qui est très bel homme soulignons le encore une fois...). Malheureusement, le Pontus de cette saison n'a été que l'ombre du joueur d'il y a deux ans. Espérons que cette méforme ne soit que passagère...


Pascal Johansen :
Devenu un paria dans le groupe marseillais au terme de l'énième crise qui secoua le club phocéen, Pascal revient à la case départ Racing se refaire une petite santé. Mission accomplie pour le Colmarien, qui, sans faire de bruit, joua un rôle essentiel dans le dispositif de Duguépéroux. Sans conteste l'un des rouages importants de l'équipe.


Sidi Yaya Keita :
Révélation de la saison dernière, le bad boy strasbourgeois se signala dans un premier temps par sa capacité à accumuler les cartons, à blesser les joueurs de l'OL et à entraîner des campagnes médiatiques orchestrées par l'influent président lyonnais. Après une longue suspension dont on se demanda s'il s'en remettra un jours, Sidi montra d'autres facettes plus réjouissantes de son jeu. Milieu de terrain infatigable et intraitable, sa première saison au club fut purement et simplement fracassante, et pas seulement pour la cheville de Caçapa.


Mamadou Niang :
Le bulldozer sénégalais n'aura joué que deux saisons au Racing. Son passage au club sera néanmoins inoubliable. Après un début de saison 2003/2004 « phénoménal » il fut au mercato malheureusement orphelin de son copain Ljuboja. Se blessant bêtement, il sombra dans des orgies de calories mal digérées. Mais tel un Rocky Balboa ayant retrouvé l'oeil du tigre, Mamadou effectua un merveilleux come back, jouant un rôle essentiel dans la remontée du Racing et sa victoire en Coupe de la Ligue. Nous pleurons aujourd'hui encore son départ pour l'OM, pour une somme de 7 millions considérée par beaucoup digne des plus grandes braderies...


Mickaël Pagis :
Arrivé de Sochaux l'an dernier pour une bouchée de pain, le Cantona strasbourgeois ne tarda pas à montrer son efficacité. N'hésitant pas à braver la traditionnelle malédiction du numéro 9, cet homme courageux enchaîna les buts. Avec 15 réalisations au compteur, Pagistral termina meilleur buteur français du championnat. Phénomène rare pour un attaquant au Racing... Assurément l'un des plus beaux coups de Marco !


Ulrich Le Pen :
S'ennuyant ferme sur les bancs de touches à Ispwich, le brave Ulrich posa ses valises à Strasbourg en septembre 2002. Il s'imposa rapidement comme un joueur précieux et pas maladroit. Son grand fait d'arme est d'avoir été l'un des éléments les plus essentiels du maintien arraché en 2004. Sa saison blanche en 2004/2005 n'enleva rien à sa réussite au Racing.


Karim Haggui :
Adulé par tout le peuple tunisien, le jeune défenseur fit preuve d'une facilité d'adaptation, d'une maîtrise et d'une maturité impressionnantes. Inconnu en Europe l'an dernier, Karim constitue assurément l'un des plus beaux coups de Marc Keller. Dommage qu'il rata quelques matchs sur blessure...


Stéphane Cassard :
Sans doute le coup le plus improbable de Keller ! Après avoir passé sa carrière à cirer les bancs de touches de clubs moyens, Stéphane dut remplacer durant quelques matchs Rémy Vercoutre malencontreusement blessé. A la surprise générale, le monde ébahi découvrit l'un des meilleurs gardiens jamais vu à Strasbourg. Tordant le cou à la malédiction qu'un Shaman indien fit peser sur les gardiens devant succéder à Saint Alexander Vencel, injustement écarté par Le Roy l'Hérétique, Stéphane réussit là ou les plus grands (et les plus gros) échouèrent. Il parvint à décrocher le titre de meilleur gardien de la Ligue 1. Pas mal pour un garçon qui était remplaçant de Tony Heurtebis à Troyes !



ON DEMANDE ENCORE A VOIR :

Alexander Farnerud :
Présenté comme un demi Dieu dans son pays, Alexander Farnerud tarde à confirmer son statut annoncé il y a une saison et demi. En fait, il caracole en tête du classement des joueurs les plus controversés du club. Certains lui vouent un véritable culte et sont prêt à bâtir des temples à sa gloire. D'autres trouvent qu'il n'a même pas le niveau pour jouer au FC Mulhouse. Disons que Alexander est encore jeune, a eu beaucoup de mal à s'adapter, mais a été la saison dernière l'auteur de quelques prestations de tout premier ordre. Bref l'espoir de le voir un jour figurer dans la catégorie « réussite » n'est pas si désespéré à condition d'être plus régulier et de muscler son jeu comme Robert. Mais vu son début de saison calamiteux, cela ne semble pas gagné...


Arthur Boka :
Lui aussi n'est pas loin de la catégorie « réussite » .Ce jeune défenseur un peu fantasque a fait étalage d'un talent certain, montrant des gestes assez fous. Doit confirmer le bien que beaucoup pensent de lui.


Katlego Abel Mphela :
Lui par contre, il flirte allégrement avec la catégorie « on en rit encore ». Son principal coup d'éclat est en effet d'avoir quitté le navire durant quelques semaines alors que le club était en pénurie d'attaquant. On notera d'ailleurs pour l'occasion la mansuétude exceptionnelle de son entraîneur qui persista à lui faire confiance malgré cette esclandre et un rayonnement fantomatique sur le terrain. A noter qu'il a renouvelé récemment ses velléités de fugue à Reims ou il a été brièvement prêté ! Pas grand monde attend grand chose de lui, mais sait on jamais...


Eric Mouloungui :
Présenté à son arrivée, il y a déjà deux ans et demi, comme un phénomène, le Gabonais a depuis surtout fait étalage de coupes de cheveux... décoiffantes ! On lui reconnaîtra néanmoins un certain talent et une grosse marge de progression. On regrette les graves blessures dont il fut victime et qui lui a littéralement pourri les deux dernières saisons. S'il est aujourd'hui tombé plus ou moins dans l'oubli, une bonne surprise est toujours possible de son coté.


Guillaume Lacour :
Totalement inconnu lors de son arrivé au club en 2001 (déjà !), le petit Guillaume a fait son trou au Racing. Milieu de terrain intelligent et au sens du jeu remarquable, sa polyvalence s'avère précieuse pour le club. On notera à la fin de la saison dernière un comportement remarquable au poste d'arrière droit. Plus de régularité le feront définitivement accéder au cercle fermé des réussites de Marc Keller.



MI FIGUE MI RAISIN :

Richard Dutruel :
La vedette du recrutement 2004 a eu énormément de mal à s'imposer au Racing. Victime lui aussi de la malédiction du Shaman indien membre du fan club Vencel, il connut un début de saison 2003/2004 catastrophique, multipliant les bourdes. A tel point que son entraîneur le remplaça pour quelques matchs par Vincent Fernandez, ce qui fut sans doute la pire humiliation de sa carrière. Piqué au vif, il défia les esprits des guerriers anciens et retrouva en fin de saison le niveau qui fit de lui un jour le gardien de Barcelone. Ses arrêts furent déterminants pour le maintien du Racing. Malheureusement, comme disait l'autre, quiconque ose défier la puissance des Dieux doit être puni. Faute d'errer au royaume d'Hadès, Richard, victime d'arthrose fut contraint de stopper sa carrière. Le public de la Meinau n'a donc vu le véritable Richard Dutruel que durant trois mois. Un véritable crève coeur, mais le plus important reste le souhait qu'il guérisse un jour et au plus vite.


Yves Deroff :
Présent au club depuis 2002, on ne peut pas dire qu'il ait fait grand chose de terrible au Racing depuis ce jour. On notera une deuxième partie de saison 2003/2004 catastrophique. Yves, en fin de contrat, était en effet certain qu'un grand club le ferrait signer, ce qui n'arriva finalement pas. C'est donc tout penaud qu'il resigna au Racing avec le statut de remplaçant. Si nous ne le plaçons pas dans une catégorie plus basse, c'est simplement en raison du lobbying intensif effectué par elizzz et le fan club Deroff... Et puis bon, c'est vrai qu'en 3 ans il a fait quand même quelques bons matchs. (Pas beaucoup certes, mais bon...)


Christian Bassila :
L'une des premières recrues de Marc Keller, le géant de West Ham constitue en fait une sorte de Patrick Viera du pauvre. Joueur maladroit et agile comme un Diplodocus, il devint rapidement la tête de turc d'une partie du public de la Meinau. Pourtant, la cible est facile et, aussi incroyable que cela puisse paraître, Christian Bassila a des qualités, je vous assure. Un état d'esprit irréprochable et une grosse activité au milieu de terrain lui permit même de réaliser une excellente entame de saison 2003-2004. Chose incroyable, il inscrivit même quelques buts lors de cette période ! L'apothéose de sa période strasbourgeoise fut sans doute son capitanat au début de la saison dernière, mais on ne peut pas dire que cela ce soit bien passé... Victime d'un changement d'entraîneur, de l'ouverture de la boucherie Keita et du fait qu'il ne jouait pas bien, Bassila a perdu sa place de titulaire. Bref un joueur pas vraiment talentueux mais terriblement attachant qui aura tout de même eut son rôle lors de quelques belles parties du Racing version Keller, n'en déplaise à ses farouches détracteurs dont les sifflets face à Auxerre auront provoqué son départ....



LES ECHECS :

Stéphane Collet :
La mobylette niçoise n'avait laissé que de bons souvenirs lors de son premier passage au Racing et son tir au but victorieux en finale de la Coupe de la Ligue fait de lui à tout jamais un grand du club. Malheureusement, les blessures ne l'ont pas épargnés du coté de Lens et de Saint Sébastien et firent du petit Malgache l'ombre du superbe joueur qu'il fut jadis. Très peu utilisé par Ivan Hasek, son passage lors de la deuxième partie de la saison de D2 ne fut qu'anecdotique. Qu'importe, Stéphane Collet restera a jamais dans nos coeurs.


Vaclav Drobny :
Triste destin que celui qui est idolâtré par une partie du stub. Champion d'Europe avec la République Tchéque espoir, Vava le magnifique cumula les malheurs au Racing : une pubalgie mal soignée qui l'écarta des terrains de nombreux mois, une sombre affaire de dopage à la morphine dont il fut finalement lavé, un entraîneur prônant un jeu peu fait pour ce libero à l'ancienne, jamais le Tchèque ne fut en mesure de prouver tout le bien que l'on pouvait penser de lui. Après un séjour linguistique à glandouiller du coté d'Aston Villa, Vaclav dut finalement retourner à Prague pour jouer sous le maillot du Sparta. Dommage, il y avait sûrement mieux à faire avec ce joueur...


Valérien Ismaël :
L'échec le plus incroyable de l'ère Keller. Venu au Racing, club de son coeur, tout plein d'ambitions, Valérien, après quelques semaines d'euphorie passée à marquer régulièrement contre son camp, fut absolument fantomatique au Racing. Vendu pour 27 Zloty à Brême, il devint champion d'Allemagne, joua la Ligue des Champions et fut la dernière star de Bundesliga recrutée par le Bayern. Un jour, nos petits enfants ne nous croiront pas lorsque nous leur raconterons cette histoire, et pourtant, nous pourrons dire que nous l'avons vu de nos propres yeux. Sans doute la preuve que le Stade de la Meinau est bâti sur un cimetière indien et que le Racing est maudit à jamais...


David Kobylik :
Arrivé peu après Drobny, annoncé comme le plus grand talent tchèque de sa génération, le timide David n'est jamais parvenu à convaincre ses entraîneurs, que ce soit Hasek ou Kombouaré. Pourtant, il n'était pas dénué de talent comme le prouve son but inscrit face à Nantes en 2004....


Pierre Laurent :
Bon joueur de club qui a roulé sa bosse du coté de Bastia et de Leeds, Pierre n'aura que très peu joué au Racing, cumulant les blessures et aura effectué un passage quasiment anonyme au Racing.


Matti-Mika Paatelainen :
Le vétéran finlandais aurait pu devenir le Tony Cascarino du Racing, tant par le style que par le magnifique état d'esprit. Il se contenta d'être le parfait complément de Pierre Laurent à l'infirmerie du club tout au long de la saison 2001/2002.


Pape Thiaw :
International sénégalais qui a joué quelques mois lors de la saison 2001/2002 au poste d'attaquant. Très peu utilisé par Hasek, il eut pour unique mérite de marquer un but très important à Amiens, but qui permit au Racing, alors dans une mauvaise passe, de donner le dernier coup de rein vers la remontée. Un passage néanmoins inaperçu.


Renivaldo Pereira de Jesus Pena :
Attaquant brésilien, prêté par Porto qui avait vu jadis en lui le successeur de Jardel. Arrivé au Racing totalement hors de forme, il a effectué quelques apparitions en fin de saison où il monta en puissance de match en match. A noter que son seul but inscrit au Racing face à Sochaux fut de toute splendeur. Bref un bon joueur, mais qui ne se contenta que d'une cure de remise en forme au Racing.


Rémy Vercoutre :
Bouillant et fantasque gardien venu de Lyon, il a voulu faire son malin avec le Shaman indien fan de Vencel en début de saison dernière en ayant l'outrecuidance de réaliser quelques beaux matchs. Allez paf, une blessure au mauvais moment et on transforme un remplaçant de Heurtebis en gardien de classe internationale, ça lui apprendra à se moquer des vieux sorciers ! Non mais...


Abdelilah Fahmi :
Solide et massif défenseur marocain qui n'a malheureusement pas fait grand chose de bon au Racing. Quelques bons matchs de ci de là, mais il a disparu de la circulation après l'avènement de Kanté, Devaux et Haggui. Drôle d'idée tout de même de recruter un défenseur si lourd quand on a un entraîneur prônant la défense de zone...



ON EN RIT ENCORE :

Cyril Chapuis :
L'homme au col en fourrure a signé lors des vacances de noël 2003-2004 dans l'espoir de faire oublier Ljuboja. Il n'a en fait pu que prétendre faire oublier Bozo le clown. Inexistant dans le jeu, il a tout de même réussi la performance d'établir en quelques semaines le record de hors jeu sifflés contre un attaquant. Un collector tout de même, son but inscrit face au Mans... Chapuis reste néanmoins l'une des meilleures blagues de ces dernières saisons.


Mikael Dorsin :
Toujours dans la lignée de vouloir recruter un défenseur lent et lourd avec un entraîneur prônant la défense de zone, Mikael est arrivé au Racing. Le garçon était très sympa et plein de bonne volonté. Il réalisa quelques bons matchs, notamment le soir où le Racing étrilla 4-1 l'OM. Malheureusement, ce fut bien peu comparé à ses nombreuses prestations catastrophiques. Responsable quasiment à lui tout seul de la défaite 3-2 à Guingamp, il sortit sous les huées de la Meinau suite à un ultime match véritablement affreux face à Sochaux. Une fin de carrière au Racing à la Aziz Rabbah ou à la Christian Bassila... On notera tout de même dans ses déclarations une très grande dignité de sa part. C'est malheureusement tout ce qui lui restait.


Vincent Fernandez :
Arrivé à l'été 2002 pour remplacer dans les buts du Racing le futur Président de la République du Paraguay, Vincent se sentit de taille à affronter le Shaman indien membre du fan club Vencel. Il prit parti de se moquer de sa grande moustache et de ses rastas grisonnantes. On a tous vu le résultat... Ce fut même au point que Bonis fut titularisé à sa place durant quelques matchs !


Yannick Kamanan :
Buteur prolifique dans la réserve de Tottenham, Yannick connut un passage météorique au Racing. Ses prestations catastrophiques à Dijon et au Gazelec Ajaccio tendent à prouver que ce joueur est relativement mauvais en football.


Cédric Moukouri :
Cédric Moukouri est au football ce que Paul Belmondo fut à la Formule 1.



CONCLUSIONS :

Les cas de Claude Fichaux et de Gabriel Richter n'ont volontairement pas été évoqués, ces recrutements visaient en effet essentiellement à encadrer l'équipe de CFA en lui faisant profiter de l'expérience de ces vieux briscards.

Le bilan du recrutement de Marc Keller est donc le suivant :

- 8 réussites
- 5 « on demande encore à voir »
- 3 « Mi figue, mi raisin »
- 10 échecs
- 5 « on en rit encore »

Bien évidemment, on est très loin du ridicule de l'ère Le Roy. Cependant, aux vues de ces données brutes, on ne peut pas dire que le recrutement du Racing version Keller soit franchement exceptionnel ! Le mythe du talent quasi infaillible du recruteur Keller en prend même un sérieux coup. Cependant quelques remarques en faveur de Marco sont a souligner :

- Les moyens financiers du Racing étant ce qu'ils sont (c'est à dire proche du néant), la marge de manoeuvre était extrêmement limitée. On ne peut pas dire dans ces conditions que le recrutement soit si mauvais que cela. De nombreux coups ont été tentés, certains ont réussi, d'autres non. Finalement rien de dramatique, aucun des échecs n'ayant eu de conséquences financières désastreuses pour le club. Rien à voir avec les Haas ou les Belloso recrutés à coup de dizaines de millions !

- Les blessures expliquent en grande partie certains échecs, il est vrai que le club ne fut pas épargné à ce niveau : Mouloungui, Dutruel, Vercoutre, Pena, Paatelainen, Laurent et Drobny auraient sans doute pu montrer un tout autre visage s'ils n'avaient pas été gravement touchés au cours de leur période strasbourgeoise.

En définitive, le bilan du recrutement de Marc Keller peut être considéré comme correct, mais sans plus. Si certains efforts ont été louables et d'ailleurs salués par les supporters, l'ensemble n'est pas exempt de tout reproches. Certaines erreurs ont été commise et laissent un goût amer. Il faut en effet évoquer le cas incroyable de Valérien Ismaël, digne des plus sombres saisons de l'ère IMG. La non reconduction du contrat d'entraîneur de Ivan Hasek reste également au travers de la gorge. Cette affaire fut aggravée par l'erreur de casting Antoine Kombouaré. Certaines vieilles gloires du club, comme Bertin, Martins ou Camadini, furent écartés sans ménagement. Et enfin, que dire du prix dérisoire obtenu lors de transferts de joueurs du calibre de Ljuboja ou Niang ?

Marc Keller mérite-t-il le statut de quasi inattaquable que la presse a affiché lors de « l'affaire Ginestet » ? La question mérite d'être posée, et, finalement, la réponse ne semble pas si évidente que cela...

conan

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch
  • arthas ce point peut jouer en faveur du HAC à la 34e
  • arthas Ils ont un meilleur goal average, ce soir ça leur suffit pour repasser devant Metz
  • islay Marseille ???@ewolfo...
  • arthas Il n'empêche que c'est un point important pour le maintien
  • arthas La physionomie fait mal pour les Havrais, même si Paris a archi dominé quand même
  • fouxy Le déroulé du match c’est une claque pour Le Havre
  • fanta une victoire demain et on est maintenu officiellement
  • fouxy Avant le match oui @tenseur
  • arthas L'arbitre qui laisse le match se poursuivre mdr
  • tenseur Bon ça aurait pu être pire. Mais le PSG faire un nul vs Le Havre....
  • fouxy Vu la physionomie
  • fouxy Ce match nul va faire mal à la tête aux havrais
  • elwolfo68 (nous, nice puis marseille)
  • elwolfo68 le havre doit prendre 7 points sur ses 3 derniers matchs pour nous dépasser (
  • arthas Et voilà, l'enfilade comme d'hab' :p
  • tenseur Oufff
  • islay Psg sérieux ;))
  • tenseur Et Strasbourg va jouer chez Le Havre a la prochaine journee
  • athor 3-3
  • tenseur Pas sérieux de la part du PSG

Mode fenêtre Archives