Au Racing
- Contrats
- De juin 1997 à juin 2003 : Président
Carrière
Club | Saison | Championnat | Poste | ||
---|---|---|---|---|---|
RC Strasbourg | 1997/1998 | Division 1 |
Président | ||
RC Strasbourg | 1998/1999 | Division 1 |
Président | ||
RC Strasbourg | 1999/2000 | Division 1 |
Président | ||
RC Strasbourg | 2000/2001 | Division 1 |
Président | ||
RC Strasbourg | 2001/2002 | Division 2 |
Président | ||
RC Strasbourg | 2002/2003 | Ligue 1 |
Président |
Voir la carrière et la carte de ses clubs
Le saviez-vous ?
Ancien tennisman, finaliste à Roland Garros en 1972, Patrick Proisy se reconvertit après sa carrière sportive dans les affaires en prenant la tête de filiale française d'IMG MacCormack, société basée à Cleveland et active dans négoce de droits sportifs.Fin 1996, IMG France est finaliste pour le rachat des parts détenues par la municipalité dans l'Olympique de Marseille, doublé in extremis par Robert-Louis Dreyfus. Proisy se rabat alors sur Strasbourg, où la municipalité souhaite elle aussi privatiser le RCS, et emporte cette fois l'affaire au printemps 1997.
Nommé président dès avant la prise de contrôle effective du groupe américain, il entre très rapidement en conflit avec les actionnaires minoritaires, l'omnisports et même la municipalité. Il signe également son entrée par des promesses inconsidérées, envisageant ouvertement de faire venir Baggio, Savicevic ou Klinsmann au Racing. Évidemment, rien ne vint si ce n'est d'anonymes joueurs belges et danois. Après de multiples déboires sportifs et extra-sportifs, le groupe IMG jette finalement l'éponge en 2003 en cédant un club très endetté à des actionnaires régionaux pour l'euro symbolique.
Patrick Proisy fut très critiqué pour son style de management distant et très procédurier. Résidant à Paris, il ne se rendait qu'épisodiquement dans la capitale alsacienne, préférant laisser les clés du club aux managers généraux successifs (Gardon, Le Roy, Keller). Sa présidence fut également entachée par des litiges en tous genre et des transferts opaques, qui lui ont valu une mise en examen pour faux, usage de faux et abus de bien sociaux en 2006. Il est condamné en première instance en 2016 à dix mois de prison avec sursis, peine réduite à six mois avec sursis en appel en décembre 2019.