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- Après-match
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- Par hyrka
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Suite à une première mi-temps sans intérêt, les 22 acteurs sont revenus sur la pelouse pour permettre à Cassard de se mettre en évidence devant Ahn, les deux seuls joueurs à légitimer leur statut de professionnel lors de cette soirée insipide.
Le football est parfois un spectacle dénué d'intérêt
Preuve en a été fait hier soir lors d'un derby de l'Est des plus inintéressants. La victoire n'a toujours pas choisi son camp entre le Racing Club de Strasbourg et le FC Metz, et pour cause, aucune des deux formations ne semblaient être en mesure d'inquiéter la moindre équipe de Division d'Honneur. Retour sur une prestation pathétique.
Acte I : le simulacre
Si les deux clubs s'engageaient dans une bataille pour des points se faisant déjà rares en ce début de saison, la première mi-temps fut loin d'être à la hauteur d'un match de ligue 1.
Les Strasbourgeois ont certes tenté de faire tourner le ballon, les Messins n'ont pu que se contenter d'une passivité déconcertante dans la construction des rares actions alsaciennes. Il fut même difficile de discerner Pontus Farnerud dans la masse des joueurs, tant sa présence fut anecdotique. Pourtant présent sur le terrain pendant les 45 premières minutes, il n'a visiblement touché que 5 ballons (2 de l'oreille, 1 du nez et 1 de sa fesse gauche). Si quelques coup francs ont mis en évidence la fragilité de la défense messine (et du nez d'Obraniak), la capacité du Racing à pousser le ballon autre part qu'en 6 mètres fut assez déconcertante. Le Pen s'essaya même à souligner les problèmes de Wimbée dans la capture de la balle, mais rien n'y fera. Les joueurs rentreront aux vestiaires sans connaître la satisfaction d'avoir joué au football, à part peut-être Keita, qui était le seul présent à se soucier de prendre la balle à son adversaire proprement sans l'envoyer en tribune pour autant.
Acte II : la décrépitude
Si les Strasbourgeois ont profité des largesses lorraines en première mi-temps, ils ne manqueront pas de rendre la pareille aux Messins lors des 45 minutes suivantes -des plus poussives pour un match professionnel.
Si Duguéperoux a du pousser une gueulante à la mi-temps, le Racing devrait s'inquiéter de la qualité des sonotones de ses joueurs. L'on retiendra essentiellement des actions types du genre : « Kanté balance une balle devant récupérée par Ahn qui après quelques dribbles se fait faucher par Haggui. Lors du coup franc tiré directement en touche par Renouard, Boka redonne la balle à Ahn qui trébuche sur Johansen, lequel semblait pourtant tacler le poteau de corner. Proment tira le coup de pied de coin au troisième poteau où Devaux et Touré au coude à coude ne parvenaient cependant qu'à se percuter. Sur la remise en jeu, Keita ne trouva que Borbiconi, qui sur une balle anecdotique, réalisa un ciseau directement en tribune présidentielle ». La foule persistait pourtant à croire qu'elle était venue assister à un match de foot. Mal lui en prit. Les entrées des différents nouveaux protagonistes n'a pu justifier le prix des places réclamé aux spectateurs et encore moins le salaire versé à certain d'entre eux. Alexander Farnerud prit alors le rôle de figurant de luxe, Haikel Gmamdia occupant celui de Forrest Gump, les Messins se contentant de l'arrivée de Roy Contout (primé d'un jaune pour sa première intervention) et de Huszti afin qu'il puisse améliorer ses statistiques. Devant la passivité du jeu strasbourgeois, Ahn en profita pour mettre en évidence les talents de Cassard, ce dernier ne se faisant pourtant pas prier pour lui aussi éclairer l'incapacité de ses partenaires à jouer un ballon proprement. L'arbitre lui même semblait prendre plaisir au spectacle proposé en sanctionnant tous les frôlements d'épaules, afin de faire briller son nouveau sifflet.
La fin du match fut signalée et beaucoup se posèrent la question de savoir s'ils avaient perdu 1h30 de leur temps, ou plus simplement s'ils avaient assisté à un véritable match de football de ligue 1. Le reste de la saison devrait -peut être- leur fournir quelques indices, les tarifs de DH étant à priori plus intéressants.
Preuve en a été fait hier soir lors d'un derby de l'Est des plus inintéressants. La victoire n'a toujours pas choisi son camp entre le Racing Club de Strasbourg et le FC Metz, et pour cause, aucune des deux formations ne semblaient être en mesure d'inquiéter la moindre équipe de Division d'Honneur. Retour sur une prestation pathétique.
Acte I : le simulacre
Si les deux clubs s'engageaient dans une bataille pour des points se faisant déjà rares en ce début de saison, la première mi-temps fut loin d'être à la hauteur d'un match de ligue 1.
Les Strasbourgeois ont certes tenté de faire tourner le ballon, les Messins n'ont pu que se contenter d'une passivité déconcertante dans la construction des rares actions alsaciennes. Il fut même difficile de discerner Pontus Farnerud dans la masse des joueurs, tant sa présence fut anecdotique. Pourtant présent sur le terrain pendant les 45 premières minutes, il n'a visiblement touché que 5 ballons (2 de l'oreille, 1 du nez et 1 de sa fesse gauche). Si quelques coup francs ont mis en évidence la fragilité de la défense messine (et du nez d'Obraniak), la capacité du Racing à pousser le ballon autre part qu'en 6 mètres fut assez déconcertante. Le Pen s'essaya même à souligner les problèmes de Wimbée dans la capture de la balle, mais rien n'y fera. Les joueurs rentreront aux vestiaires sans connaître la satisfaction d'avoir joué au football, à part peut-être Keita, qui était le seul présent à se soucier de prendre la balle à son adversaire proprement sans l'envoyer en tribune pour autant.
Acte II : la décrépitude
Si les Strasbourgeois ont profité des largesses lorraines en première mi-temps, ils ne manqueront pas de rendre la pareille aux Messins lors des 45 minutes suivantes -des plus poussives pour un match professionnel.
Si Duguéperoux a du pousser une gueulante à la mi-temps, le Racing devrait s'inquiéter de la qualité des sonotones de ses joueurs. L'on retiendra essentiellement des actions types du genre : « Kanté balance une balle devant récupérée par Ahn qui après quelques dribbles se fait faucher par Haggui. Lors du coup franc tiré directement en touche par Renouard, Boka redonne la balle à Ahn qui trébuche sur Johansen, lequel semblait pourtant tacler le poteau de corner. Proment tira le coup de pied de coin au troisième poteau où Devaux et Touré au coude à coude ne parvenaient cependant qu'à se percuter. Sur la remise en jeu, Keita ne trouva que Borbiconi, qui sur une balle anecdotique, réalisa un ciseau directement en tribune présidentielle ». La foule persistait pourtant à croire qu'elle était venue assister à un match de foot. Mal lui en prit. Les entrées des différents nouveaux protagonistes n'a pu justifier le prix des places réclamé aux spectateurs et encore moins le salaire versé à certain d'entre eux. Alexander Farnerud prit alors le rôle de figurant de luxe, Haikel Gmamdia occupant celui de Forrest Gump, les Messins se contentant de l'arrivée de Roy Contout (primé d'un jaune pour sa première intervention) et de Huszti afin qu'il puisse améliorer ses statistiques. Devant la passivité du jeu strasbourgeois, Ahn en profita pour mettre en évidence les talents de Cassard, ce dernier ne se faisant pourtant pas prier pour lui aussi éclairer l'incapacité de ses partenaires à jouer un ballon proprement. L'arbitre lui même semblait prendre plaisir au spectacle proposé en sanctionnant tous les frôlements d'épaules, afin de faire briller son nouveau sifflet.
La fin du match fut signalée et beaucoup se posèrent la question de savoir s'ils avaient perdu 1h30 de leur temps, ou plus simplement s'ils avaient assisté à un véritable match de football de ligue 1. Le reste de la saison devrait -peut être- leur fournir quelques indices, les tarifs de DH étant à priori plus intéressants.
