Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Claude Fichaux

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  • Claude Fichaux, de l'ombre à la lumière

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    Aux côtés de Rudi Garcia (au centre), devenu le 13 e entraîneur à réussir le doublé, le Haut-Rhinois Claude Fichaux (à gauche) a vécu la plus belle saison de sa carrière. Photo AFP/BERTRAND LANGLOIS

    Né à Colmar, ancien joueur professionnel du FC Mulhouse et du Racing Strasbourg, Claude Fichaux, aujourd'hui adjoint de Rudi Garcia au LOSC, a décroché avec Lille le titre de champion de France de football. Une belle récompense pour ce technicien de l'ombre.

    La scène se passe le 21 mai dernier au soir, dans la salle de presse du Parc des Princes. Champion de France depuis quelques minutes seulement, après le match nul de son équipe face au PSG (2-2), Rudi Garcia est attendu par une meute de journalistes. Selon le programme officiel, l'entraîneur lillois doit en principe venir seul. Mais il débarque finalement flanqué de cinq petits hommes aux tee-shirts rouges et aux sourires en bandoulières. « Mon staff », lance alors fièrement le coach à l'assistance. « Si je ne suis pas venu tout seul, c'est pour une fois mettre en lumière tous ceux qui travaillent avec moi, poursuit-il. Ce sont eux qui ont permis aux joueurs de réaliser ce doublé. On est une vraie équipe, soudée. »

    Tout est dit. Aux côtés du docteur, de l'entraîneur des gardiens, du premier adjoint, du préparateur physique et de Rudi Garcia, le Colmarien Claude Fichaux, 41 ans, est aux anges, comme en apesanteur. Ivre de bonheur, il tente de s'approprier chaque seconde et de réaliser l'exploit. Il n'y parviendra pas. Car ce n'est que le lendemain, perché sur l'autobus à impériale rouge qui traversait la cité lilloise dans une liesse indescriptible, que le 2 e adjoint de Garcia allait véritablement ouvrir les yeux. « Oui, c'est lorsque j'ai vu les dizaines de milliers de personnes chanter et danser dans les rues que j'ai saisi la portée de notre doublé coupe-championnat. Ce n'est que ce jour-là que j'ai compris ce qu'une équipe de foot pouvait apporter comme bonheur et comme fierté à une population. C'était juste énorme. Ça dépassait même le cadre du foot. D'un coup, Lille n'était plus cette ville que l'on dit bourgeoise et réservée par rapport à ses voisines du Nord comme Lens. C'était la folie à chaque coin de rue. »

    Humble et réservé, l'ancien joueur du FC Mulhouse (1988 à 1990) et du Racing Strasbourg (2002-2003) ne prononcera pas le mot, mais c'était alors aussi pour lui une vraie récompense.

    « Les mecs sont des acharnés de boulot »

    Une conclusion presque logique après vingt années passées à sillonner le monde du foot pro et deux saisons à servir le LOSC. « Une chose est claire, c'est pour vivre des moments comme ceux-là que je me lève chaque matin et que j'essaye toujours de donner le meilleur de moi-même. Gagner un titre, c'est quelque chose de magique. Ça donne un sens à tout ce que l'on fait. Et c'est encore plus beau quand on a l'intime conviction que c'est mille fois mérité. »

    Présent dans l'intimité du groupe lillois depuis l'été 2009, Claude Fichaux est forcément l'un des mieux placés pour mesurer le travail et les progrès accomplis par les Mavuba, Hazard, Rami et consorts. « Parce qu'ils sont tous potes et rigolent presque toujours lors des interviews, les joueurs donnent parfois l'impression d'être insouciants et de n'avoir gagné que sur leur simple talent intrinsèque, dit-il. Mais les mecs sont aussi des acharnés de boulot ! En deux ans, je n'ai jamais vu un joueur rechigner avant une séance athlétique ou tactique. C'est un signe fort. Le groupe a pris le pas sur les individualités. Ils ont avancé tous ensemble depuis trois ans et je crois que rien ne pouvait les arrêter cette saison. »

    Responsable de la partie technique lors des entraînements, chargé d'entraîner les joueurs qui n'effectuent pas les déplacements et d'assurer la collaboration entre le centre de formation et le groupe professionnel, l'ancien milieu de terrain n'a jamais eu l'occasion de se tourner les pouces cette saison.

    « Rudi Garcia sait gérer tous les paramètres »

    Contrairement à d'autres techniciens de Ligue 1, « Rudi Garcia délègue beaucoup », explique-t-il, tout en assurant que le doublé lillois est « d'abord celui de Rudi ». « Ce qu'il a fait avec Lille depuis trois ans est une leçon pour tout le monde. Il a démontré qu'avec du temps et de la compétence, on peut arriver au sommet. Avec lui, on s'éclate et on apprend. Travailler avec un homme qui donne la priorité au jeu, à la percussion et à la technique, c'est d'abord un plaisir. En deux ans, je ne l'ai jamais entendu dire : '' Ce week-end, on y va pour chercher le match nul ''. Il s'inspire beaucoup du foot espagnol et prône la verticalité dans le jeu. Et puis son management est, selon moi, proche de la perfection. Il est exigeant avec ses joueurs, sans jamais être dur. Il sait gérer tous les paramètres, sur le terrain comme en dehors. Franchement, c'est un exemple. »

    Un exemple que le Haut-Rhinois s'attachera à suivre un jour ou l'autre à la tête d'une équipe professionnelle ? Pour le moment, il n'y songe pas. « Je suis très bien là où je suis. Je ne ressens pas l'envie d'être absolument dans la lumière. Je ne suis pas un carriériste. Le rôle du lieutenant fidèle me va tout aussi bien. » Le sergent Garcia peut dormir sur ses deux oreilles.

    L'Alsace
  • katzo68 a écrit, le 2011-06-01 06:38:18 :
    « Oui, c'est lorsque j'ai vu les dizaines de milliers de personnes chanter et danser dans les rues que j'ai saisi la portée de notre doublé coupe-championnat. Ce n'est que ce jour-là que j'ai compris ce qu'une équipe de foot pouvait apporter comme bonheur et comme fierté à une population. C'était juste énorme. Ça dépassait même le cadre du foot. D'un coup, Lille n'était plus cette ville que l'on dit bourgeoise et réservée par rapport à ses voisines du Nord comme Lens. C'était la folie à chaque coin de rue. »

    C'est malheureusement écrit en français, en bon français, sans fautes, donc totalement incompréhensible pour certains du coté de Londres, Islamabad, Poznań ou "entre Marseille et Lyon".




    Oui, oui, je crache mon fiel dès potron-minet.



    On rappellera tout de même les paroles de Mathlouti au moment de quitter le Racing, rendant, entre autres, hommage, à Claude Fichaux.
  • Fichaux vogue à Lille

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    Luchin, mercredi 19 octobre. Claude Fichaux supervise une séance à laquelle participent les remplaçants contre l'Inter et ceux qui n'ont pas joué (Lucas Digne - de dos -, Dimitri Payet et Bruno Gianni). Photo S.G.

    Adjoint fidèle de Rudi Garcia depuis 2009, le Colmarien Claude Fichaux s'épanouit au sein d'un LOSC à la progression exponentielle. « L'Alsace » a exploré son univers en milieu de semaine passée.

    C'était les mardi 18 et mercredi 19 octobre, juste avant et sitôt après la défaite au Stadium Lille Métropole contre l'Inter de Milan en Ligue des champions (0-1), presque oubliée depuis avec le succès de dimanche contre Lyon (3-1). Après avoir convié « L'Alsace » à une découverte du domaine de Luchin, le centre d'entraînement du LOSC, et à la séance de lendemain de match, Claude Fichaux s'est confié en deux temps. Sans détour.

    L'enfant de Sigolsheim, natif de Colmar, est l'adjoint de Rudi Garcia à Lille depuis le 25 juin 2009, chargé de la liaison entre le groupe pro et le centre de formation. L'ancien défenseur (426 matches de Ligue 1 et Ligue 2) a rejoint les Dogues à la demande du coach nordiste. Dans des circonstances plutôt inhabituelles. « À l'époque, Rudi avait été viré au terme de sa première année. Il a été réintégré un jeudi et m'a appelé le jour même. Le soir avait lieu le repas de l'association RCS. J'ai demandé à Léonard Specht (éphémère président du Racing de juin à août 2009) et Jean-Marc Kuentz (directeur du centre de formation) de me libérer de ma dernière année de contrat à Strasbourg (où il entraînait les U 18) . Léo a accepté en me disant qu'il ne pouvait pas me priver d'une telle opportunité. Il ne m'a pas fallu longtemps pour me décider. Ma femme avait passé quatre années en fac à Lille. Quand je lui en ai parlé, c'était réglé en un quart d'heure. »

    Le Haut-Rhinois, ami d'enfance de Marc Keller, doit donc ce nouveau virage professionnel à la relation qu'il entretient depuis 1998-1999 avec Garcia. « Rudi démarrait sa carrière et était l'adjoint de Robert Nouzaret à Saint-Etienne où je jouais. Nous avons été champions de France de Ligue 2. Je ne l'ai côtoyé qu'un an. Mais nous sommes toujours restés en contact. Nous sommes proches sans être intimes. En 2009, mon prédécesseur, Pascal Plancque (récemment intronisé à Boulogne), n'a pas été conservé. Le poste était vacant. J'avais trois atouts : j'étais un ancien joueur du LOSC (1990-1994) , un ex-pro et je sortais de sept ans à la formation à Strasbourg. Rudi a pensé à moi pour un rôle qui m'occupe à 70 % chez les pros et 30 à la post-formation. »

    Une fois encore, son avenir s'est dessiné au gré d'une rencontre. « La vie en est faite. J'ai passé mes diplômes d'entraîneur durant ma carrière de joueur. Quand Marc m'a demandé en 2002 de venir au Racing encadrer la CFA et préparer ma reconversion, mon ancien club, Le Mans, me proposait le même challenge. Didier Notheaux voulait m'engager comme joueur à Valence. Mais j'ai préféré saisir l'occasion de revenir en Alsace et retrouver un ami d'enfance. Je ne remercierai jamais assez Marc de ce qu'il a fait pour moi à l'époque, ni Rudi de m'avoir fait venir en 2009. »

    « J'ai eu une petite appréhension »

    Le statut du club nordiste n'a d'ailleurs pas été un élément déterminant dans son dernier choix. « J'ai la chance d'exercer un métier où je prends beaucoup de plaisir. Et je peux le prendre avec des pros comme avec des jeunes. D'ailleurs, émotionnellement, la victoire du RCS en Coupe Gambardella 2006 est, à titre personnel, plus forte que celle de Lille en Coupe de France au printemps. Parce qu'à Strasbourg, j'étais coach n° 1. Quand tu es adjoint, tu t'appropries moins la victoire. C'est normal. En fait, en venant à Lille, j'ai été séduit par la perspective d'une nouvelle expérience. J'allais côtoyer à nouveau des pros. J'avoue avoir eu une petite appréhension. Car même un ex-pro comme moi doit se forger une légitimité. Mais j'ai très vite été rassuré par l'état d'esprit des joueurs qui sont de gros bosseurs, à l'image de la région. Je connaissais bien Rudi. Frédéric Bompard aussi, que j'avais croisé dans des stages d'entraîneurs. Mon adaptation dans le staff s'est faite très vite. Chacun connaît sa place et sait y rester. L'harmonie dans le travail contribue à l'épanouissement que je recherche et explique aussi la progression linéaire du club. »

    Une progression qu'il espère accompagner le plus longtemps possible. Au moins jusqu'en 2014, terme de son engagement.

    « Peiné pour le Racing »

    Arrivé en 2002 au RCS comme joueur pour encadrer l'équipe réserve, Claude Fichaux, intime de Marc et François Keller, est un témoin attristé de la descente aux enfers du club phare de sa région natale : « Je reste très attaché au Racing. J'y ai passé sept très belles années à la formation. C'était comme une famille. Je suis sans doute l'un des plus peinés de voir ce qu'est devenu le club. Mais j'espère que François (Keller), Guy (Feigenbrugel, l'intendant) et Jean-Marc (Kuentz, directeur du centre), qui sont compétents et dévoués, vont récolter le fruit du travail qu'ils ont accompli depuis des années en étant ceux qui redresseront le RCS sportivement. »

    L'Alsace
  • « Je mesure ma chance »

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    Claude Fichaux, assis aux places de Laurent Bonnart et Joe Cole dans le vestiaire des pros à Luchin, s'épanouit dans un environnement exceptionnel. Photo S.G.

    Au contact d'un groupe lillois dont le style de jeu ravit les observateurs, l'Alsacien se régale d'autant plus qu'il n'oublie pas ses origines modestes.

    Mercredi 19 octobre, 11 h. Sur la plaine de Luchin, Claude Fichaux et l'autre adjoint de Rudi Garcia, Frédéric Bompard, lancent l'entraînement des remplaçants de la veille contre l'Inter et de ceux qui ne figuraient pas sur la feuille de match. Il fait un soleil éclatant et malgré une température frisquette, la séance, avec les Payet, Obraniak, Rozehnal, De Melo et autres Jelen, est d'une rare intensité. Certes, les titulaires face aux Milanais n'y participent pas. Ils se contentent d'une sortie à vélo, accompagnés d'un Garcia qui rejoindra plus tard ses adjoints sur le terrain.

    Malgré la contrariété de l'échec face aux Interistes, l'ambiance est sereine. Studieuse aussi. Le niveau technique apporte à lui seul un éclairage sur la philosophie de jeu développée avec succès par Rudi Garcia. Une philosophie à laquelle le Colmarien adhère à 100 %, en symbiose avec le technicien n° 1 du club nordiste qui lui a offert en 2009 la plus belle des opportunités. « Si, il y a encore deux ou trois ans, on m'avait dit que je serais assis sur le banc de touche à écouter l'hymne de la Ligue des champions pour mon club contre l'Inter Milan, je ne l'aurais pas cru », savoure le Haut-Rhinois dont la capacité à s'émerveiller reste intacte, « Quand je suis arrivé, Lille venait de finir 5 e de Ligue 1. La première année, nous avons terminé 4 e et la 2 e, réussi le doublé Coupe - championnat. Aujourd'hui, nous affrontons l'Inter en Ligue des champions. Tous les jours, je vois s'entraîner des Eden Hazard et des Joe Cole. L'émerveillement, je l'ai sous les yeux au quotidien. Rio Mavuba est un type formidable qui s'occupe à Kinshasa (NDLR : République démocratique du Congo) d'un orphelinat qui accueille cinquante gamins. Je lui ai proposé d'aller les entraîner. C'est une manière de lui rendre ce qu'il donne au club. »

    Le contrepoids familial

    Dans l'environnement ultra-protégé de Luchin, Claude Fichaux ne risque pas d'être en déphasage avec le monde réel. Il apprécie même à chaque seconde le luxe dans lequel il exerce et qui, par la force de l'habitude, paraît souvent presque dû à tant d'autres. « Je suis issu d'une famille d'ouvriers, avec quinze frères et soeurs. Certains de mes frères sont toujours ouvriers. Ce contrepoids m'équilibre et me permet d'apprécier ce que je vis. Je mesure la chance que j'ai, même si j'ai travaillé et je travaille encore pour. Jamais je ne trouverai banal de séjourner dans un hôtel cinq étoiles. » Et encore moins d'être l'un des « maillons essentiels » (dixit Laurent Bonnart) d'un club dont l'hôtesse d'accueil confie : « Depuis mon arrivée sous l'ère Vahid Halilhodzic, le LOSC n'a jamais cessé de grandir. Rudi Garcia lui a encore permis de franchir un cap. »

    Engagé en 2009 pour un an, C. Fichaux, qui avait prolongé une première fois de deux saisons, avant de le faire récemment pour deux de plus (jusqu'en 2014, comme tout le staff), se voit bien en témoin et acteur du palier suivant.

    L'Alsace
  • Et tout le monde connait sa celebre phrase qu il dit quand il transpire"je n en peux plus il fichaux" :D
  • Quand on regarde la photo sur le 1er coup d'oeil on dirai que le type est assis sur le trone avec le journal ^^
    Enfin moi j'lai vu comme ça :p
  • Il part à la Roma avec Rudi Garcia.
  • Ce message est une brève publiée par steiweri67.
    L'ancien Strasbourgeois Claude Fichaux fait partie du staff de Rudi Garcia, nouvellement nommé à la tête de l'AS Rome (série A).
    Source: 20 Minutes
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