Le Racing saison 2016/2017
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rcsforever( @chavo ) a raison de se montrer prudent, le naufrage tricolore de 93 devant servir à tout jamais d'exemple, à ne pas suivre.. Mais comme dit, si le Racing ne monte pas cette saison avec un contexte aussi favorable (classement, calendrier, dynamique..) , il ne le fera jamais. -
complètement d'accord, c'est une chance qu'il faut saisir maintenant!!
allez racing -
L2 – Strasbourg : Comment le Racing s’est uni pour dépasser toutes ses espérances
Publié le 8 mai 2017 à 09H41 - mis à jour le 8 mai 2017 à 09H59 Geoffrey Steines
Promu en L2 et 7eme budget du championnat, Strasbourg n’était pas programmé pour jouer la montée dès cette saison. Sauf que le Racing a trouvé la recette gagnante pour réaliser une série positive au meilleur moment et aborder le déplacement à Lens lundi (20h45) en position de force.
A l’orée du choc des deux Racing les plus populaires du foot français lundi, ce n’est pas celui que tout le monde attendait qui tient la corde pour retrouver la L1 la saison prochaine. Ce Lens-Strabourg qui clôturera la 36eme journée de L2 (20h45), ce sont bien les Alsaciens, leaders avec deux points d’avance sur le duo Amiens-Troyes, qui l’aborderont en position de force. Même s’il ne faut pas oublier que les Nordistes passeraient de la 6eme à la 2eme place et reviendraient à un point de leur adversaire du soir en cas de victoire. Promu après son titre en National la saison passée et 7eme budget du championnat avec douze millions d’euros, le RCSA n’était pas programmé pour ça. L’objectif du club, Thierry Laurey le définissait ainsi après la première journée, dans un entretien accordé à So Foot : « Un maintien serein. Serein parce que ‘tranquille’ n’existe pas vraiment en L2. Donc un maintien qui se situe entre la huitième et la douzième place, ça serait déjà bien pour une première. » Mais Strasbourg s’est donné le droit de rêver en grand, en très grand même. Avec une recette bien ficelée.
Un entraîneur qui connait la chanson
Le départ de Jacky Duguépéroux, dont le quatrième passage sur le banc du Racing a permis le retour au professionnalisme, était un déchirement sentimental. Mais avec Thierry Laurey, le club savait bien qu’il n’avait pas perdu au change. « On souhaitait un entraîneur qui ait déjà de l’expérience, avec du caractère et de la personnalité, parce qu’on est dans un environnement très passionné à Strasbourg, indiquait Marc Keller, le président du club strasbourgeois, le jour de la présentation de son nouveau coach. Ce qui était capital pour moi, c’était aussi quelqu’un qui connaisse bien la L1, la L2 et le National. » Bingo avec Laurey, qui sortait d’une première expérience dans l’élite avec le Gazélec Ajaccio, après deux promotions en deux ans, déjà. Arrivé en Alsace avec ses idées et son projet de jeu, toujours articulé autour de son 4-4-2 en losange préférentiel, le Troyen de naissance les a imposés sans forcer. L’alchimie n’a pas fonctionné d’emblée (11eme à la mi-octobre), mais le moteur tourne à plein régime depuis deux mois (19 points pris sur les sept dernières journées).
Un recrutement astucieux
Son expérience au Gazélec l’avait enseigné à Laurey, il fallait faire en sorte de ne pas briser la dynamique née d’une montée. Un point-clé dans le recrutement strasbourgeois. « Il va falloir renforcer l’équipe, comme pour tous les promus, avait-il soufflé lors de sa présentation. Il y a un travail à effectuer, mais le but n’est pas de tout bouleverser, simplement d’améliorer l’équipe dans certains domaines de manière à ce qu’elle soit performante. » Alors le Racing a fait le boulot avec intelligence, tout en gardant intacte l’ossature de la saison 2015-16 (Oukidja, Seka, Saad, Marester, Ndour, Liénard, Grimm, Blayac, Bahoken).
Il a recruté malin, à moindre coût, en attirant des joueurs d’expérience (Mangane, Bonnefoi), des fins connaisseurs de la L2 (Gragnic, Gonçalves, Nogueira) et des éléments de L1 en quête de relance (Dos Santos, Guillaume). Sans oublier le porte-bonheur de Laurey, Khalid Boutaïb, déjà avec lui au Gaz et qui réalise une saison monstrueuse (18 buts, 4 passes décisives). Non content d’avoir réussi son Mercato d’été, le RCSA a fait l’ajustement parfait en janvier, en débauchant Jean-Eudes Aholou pour renforcer un milieu qui manquait de profondeur de banc. Un succès sur toute la ligne pour Loïc Désiré, le patron de la cellule de recrutement, et la direction alsacienne.
Un groupe insouciant et solidaire
« Pour vivre heureux, vivons cachés », dit une fable de Florian. Longtemps dans l’ombre des favoris à la montée, Strasbourg s’est construit un esprit de corps dans la discrétion. Une lente maturation qui se révèle précieuse dans le sprint final. « On fait quelque chose de costaud depuis sept matchs et le groupe est porté par cette dynamique positive, souligne Jérémy Blayac sur le site officiel du RCSA. On a vraiment confiance en nous, on est sûrs de notre force. Ça doit nous aider sur les trois matchs qui arrivent, encore plus à Lens, où le contexte va être chaud et le public va pousser. Beaucoup de joueurs connaissent ce genre de matchs, c’est important pour ne pas se précipiter. » Une expérience précieuse pour ne surtout pas laisser l’euphorie gagner les rangs. « Il faut encore beaucoup d’humilité jusqu’à la fin pour que cette saison soit magnifique », a soufflé Kader Mangane en conférence de presse samedi. « Le groupe est insouciant par rapport à la situation, étant donné qu’on n’était pas programmés pour être là. On a beaucoup de recul par rapport à notre saison », confirme Blayac. Un ingrédient parmi d’autres de la réussite de Strasbourg.
Un club qui s’est rebâti intelligemment
Après une période de fortes turbulences qui a mené à la liquidation judiciaire du club en 2011, le Racing a connu une phase trouble dans son histoire. De la reprise fragile de Frédéric Sitterlé à celle bien plus solide de Marc Keller, Strasbourg a navigué dans le brouillard, jusqu’à entrevoir la lumière sous la houlette de l’un des plus grands joueurs de son histoire. L’ancien international français a reconstruit patiemment, avec un soupçon de réussite dans son entreprise quand le Racing a été repêché en National en 2014. « Il m’a expliqué comment fonctionnait le club, il m’a montré les infrastructures, tout ce qui était mis en place quotidiennement pour que le club se stabilise en L2. C’est quelque chose qui m’a convaincu car, depuis plusieurs années, les choses vont dans le bon sens, se félicitait Laurey dans les colonnes de So Foot en août. Tout a été fait de manière méthodique, ce ne sont pas des gens qui font n’importe quoi. Certes, il y a un budget qui est conséquent à chaque fois, mais ce n’est jamais de l’argent jetée par les fenêtres. » Une gestion intelligente qui a mis le club sur les rails d’un retour vers son glorieux passé.
Un public au diapason
A deux semaines du match, La Meinau affiche déjà complet pour la réception de Bourg-en-Bresse lors de la dernière journée de L2 le 19 mai prochain. L’indicateur ultime de l’engouement grandissant autour du renouveau du Racing, qui a profité de sa chute en CFA2 pour renouer avec ses supporters et leur redonner toute leur place au club. Portés par l’excellente dynamique de résultats depuis deux ans, le public et les dirigeants travaillent depuis en bonne entente pour faire fructifier cette relation. Ce n’est pas un hasard si Strasbourg occupe la première place du championnat de France des tribunes en L2, à égalité de points avec Amiens, tant chacun loue l’ambiance chaude qui règne les soirs de match à La Meinau. Ce n’est pas un hasard si le Racing affiche la deuxième meilleure affluence de la division, juste derrière Lens, tant cette terre de football qu’est l’Alsace se languissait de retrouver une équipe au plus haut niveau. Des Strasbourgeois, il y en aura encore près de 1 700 à Lens lundi pour faire un pas de plus vers l’accession en L1. Parce que toutes les composantes du Racing ne font plus qu’un, et c’est ça le fondement de sa réussite.
http://www.football365.fr/l2-strasbourg-racing-sest-uni-depasser-toutes-esperances-3875230.html -
On notera que le Racing a été mené au score à 4 reprises lors de ses 5 dernières rencontres, sans la moindre défaite au final.
Lens - Racing (1-0/1-1)
Laval - Racing (1-0/1-2)
Racing - Ajaccio (0-1/4-2)
Reims - Racing (1-0/1-1) -
Je ne sais pas trop où mettre ce lien vers un reportage sympa de BFM-TV sur la renaissance du Racing : RCS - De l'Enfer au Paradis
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Strasbourg.. ne pourra renaître définitivement de ses cendres qu'avec 67.. points.
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rcsforever a écrit, le 09/05/2017 12:22 : On notera que le Racing a été mené au score à 4 reprises lors de ses 5 dernières rencontres, sans la moindre défaite au final.
Lens - Racing (1-0/1-1)
Laval - Racing (1-0/1-2)
Racing - Ajaccio (0-1/4-2)
Reims - Racing (1-0/1-1)
Et de 5 :) -
Avec un Racing qui continue à avoir une certaine réussite, à l'image de ce but égalisateur à Niort dans lequel certains verront peut-être un signe. Encore une fin de saison à déconseiller aux cardiaques, digne de l'histoire d'un club pas tout à fait comme les autres. Et c'est aussi pour ça qu'on l'aime, non ?
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Hier soir on a eu plus de malchance que de réussite ...
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On verra vendredi à 23h si on aura eu de la réussite. Je rappelle que rien n'est fait, un petit vent contraire qui nous empêche de gagner, et tout cela aura été vain. Un scénario à la Clermont ne peut pas être exclu, même s'il est peu probable. Ne crions surtout pas victoire avant. Tous les compteurs sont à zero. Soyons confiants mais vigilants, ce match est loin d'être gagné...quel suspens quand même, quite ou double, ou on gagne et on est champion en impressionnant tout le monde du football avec notre parcours ou on fait nul et probablement tout cela aura été pour rien avec un retour plus que difficile dans l'anonymat de la ligue 2 ...
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foot-france67 a écrit, le 13/05/2017 12:28 : Hier soir on a eu plus de malchance que de réussite ...
On peut revenir sur les erreurs d'arbitrage mais on peut également dire merci au destin.. d'avoir mis Agouazi sur notre route.. -
Rien n'est fait mais nous sommes clairement les mieux placés. Déjà parce que nous sommes premiers et les seuls à avoir notre destin en main (Amiens pouvant être rattrapés par Troyes au goal-average). Ensuite parce qu'à l'exception de Nîmes qui jouera à Laval nous avons l'adversaire le moins bien classé à jouer, et à domicile.
Donc oui le bilan de la 37eme journee est positif si on considère que 19 équipes de Ligue 2 nous envient notre situation. -
La possibilité de jouer les barrages n'est pas exclu.
En cas de nul, Brest et Nîmes resteront forcément derrière, il suffirait donc que Lens OU Amiens OU Troyes ne gagnent pas.
Un scénario que d'aucun ne voudrait bien sûr voir se réaliser ... puisqu'il faut gagner.
Quand on regarde le bilan de nos 2 déplacements successifs, il est positif, sachant que le Racing n'est que la 7eme équipe à l'extérieur en ayant gagné qu' un quart de ses match.
Une défaite à Lens conjugué à un nul à Niort qui n'aurait pas été un scénario impensable nous aurait mis dans une situation bien critique et que dire si on avait perdu les 2 match ... -
Et dire que toute cette saison va ce jouée sur 90 minutes .
Mon cœur s'emballe déjà , je pense que je vais pas tenir jusqu'à vendredi prochain -
Au final avoir juste un point d'avance, c'est une bonne chose, cela va permettre de ne pas trop calculer, je vois Amiens et Troyes gagner leur dernier match, le goalaverage ne nous est pas favorable
donc vendredi victoire champion de L2 ou match nul defaite et place du cocu -
L'Alsace a écrit : 19 402
C’est, en nombre de spectateurs, la meilleure affluence moyenne jamais enregistrée par le Racing dans un stade de la Meinau reconfiguré pour répondre aux nouvelles exigences en matière de sécurité. Ce chiffre date de la dernière saison du club en Ligue 1, en 2007-2008.
Cette année, avant le match à guichets fermés contre Bourg-Péronnas, la moyenne s’élève à 17 397 spectateurs. Vendredi, la barre des 20 000 sera franchie pour la 5e fois seulement. En 2015-2016 en National, l’affluence avait dépassé à quatre reprises ce cap des 20 000 spectateurs, pour une moyenne de 15 916.
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Et même dans l'ancienne configuration, l'affluence moyenne dépassait rarement la barre des 20000.
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On a beaucoup discuté du niveau "faible" de cette Ligue 2, avec des favoris qui ratent le coche. Il n'empêche, la montée sera tout aussi difficile que les années précédentes. Le Racing aura vendredi soir entre 64 et 67 points, c'est dans cet intervalle de points que la montée se jouera.
A deux exceptions près (2013 et 2007) le 3ème de Ligue 2 avait un total de points qui ne dépassait pas cette fourchette :
Metz en 2016 (65)
Angers en 2015 (64)
Caen en 2014 (64)
Nantes en 2013 (69)
Troyes en 2012 (64)
Dijon en 2011 (62)
Arles en 2010 (60)
Boulogne en 2009 (66)
Grenoble en 2008 (63)
Strasbourg en 2007 (70)
Lorient en 2006 (66)
Si le seuil pour monter cette saison n'a pas bougé, ce qui a manqué cette année est la présence d'un vrai leader qui s'envole, comme ça a par contre été généralement le cas. Et c'est ce qui explique le suspense pour cette dernière journée. Voilà le résultats des champions de Ligue 2 :
Nancy en 2016 (74)
Troyes en 2015 (78)
Metz en 2014 (76)
Monaco en 2013 (76)
Bastia en 2012 (71)
Evian en 2011 (67)
Caen en 2010 (69)
Lens en 2009 (68)
Le Havre en 2008 (78)
Metz en 2007 (76)
Valencienne en 2006 (74)
Nancy en 2005 (71)
Saint-Etienne en 2004 (73)
Toulouse en 2003 (72)
Ajaccio en 2002 (72)
Sochaux en 2001 (75)
Lille en 2000 (83)
Saint Etienne en 1999 (68)
Et oui, même si le Racing a le titre, cela en ferait avec 67 points le co-détenteur du plus mauvais total d'un champion de Ligue 2 depuis qu'il y a 20 clubs en seconde division, à égalité avec le "record" d'Evian en 2011. Et encore Evian avait fini avec +22 de GA, là où nous en avons +15 à ce stade.
En résumé : Une montée tout aussi difficile à obtenir que d'habitude, mais un titre potentiel à relativiser car historiquement bas. -
Je poste volontairement avant la rencontre de ce soir, le bilan d'une ou plusieurs saisons ne pouvant se faire uniquement sur un résultat. Pour Laurey, Dugué, FK/ MK.. et tous ceux (joueurs et investisseurs) qui auront permis au Racing de se reconstruire ces dernières années, un grand Merci. Et à notre niveau je pense que nous les supporters aurons également contribué à cette renaissance.
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Tout à fait d'accord avec toi , Quoi qu'il arrive il faut dire un grand merci aux dirigeants, joueurs et supporters pour ces années de renouveau !
Rares sont les clubs qui fonts vibrer une région comme le fait le Racing !! -
Pour le reste il faut tout de même avouer que ça (aurait) de la gueule de voir Strasbourg retrouver l'élite avec 67 points.. Et perso j'y tiens à ce fameux 7..
1997 : Victoire en Coupe de la Ligue
2007 : Montée en Ligue 1
2017 : ?
(En cas) de bonne nouvelle ce soir, on aura 10 ans devant nous pour imaginer le succès qui nous attend en 2027..
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Et avec un score de tennis ce soir ça ferait 67 buts marqués.
Après, il ne manquera plus que 67 VTS en conf' de presse et le compte est bon !
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La dernière fois que le Racing à été champion de Ligue 2 (2e division ) en 87-88, le champion de France de Ligue 1 était Monaco
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Je me rappelle d'être allé au stade contre Melun cette saison-là avec un doublé de Peter Reichert.
Putain on rajeunit pas ! -
Et en poussant le truc un peu plus loin, on se souviendra que le Racing avait également brillé à la fin des années 70 en étant champion de D2 en 77 puis de D1 comme tout le monde le sait en 79. Après les VTS de Laurey, on va se mettre à compter les 7 dans l'histoire (glorieuse) du Racing. Maintenant nos gars sont obligés de monter pour respecter la tradition, point. :)
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