Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Richard Sainct est décédé

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Flux RSS 14 messages · 1.588 lectures · Premier message par superdou · Dernier message par ultras84

  • Le pilote moto français Richard Sainct, 34 ans, a été victime d'un accident mortel mercredi pendant la 4e étape du rallye des Pharaons.

    Sainct, triple vainqueur du Paris-Dakar (1999, 2000 et 2003) «est tombé pendant la 1re spéciale, a précisé un membre du service de presse de l'organisation. Il a été secouru par hélicoptère mais il est décédé à son arrivée à l'hôpital».

    Le coureur français est tombé au km 285 de l'étape qui menait les concurrents de Baharia à Siwa (Egypte) sur une portion de piste sablonneuse légèrement ondulée mais très rapide. L'accident n'a pas eu de témoin et les circonstances de sa chute ne sont donc pas connues.

    Ce sont les concurrents qui le suivaient qui, quelques minutes après la chute, ont donné l'alerte et l'hélicoptère, avec un médecin à bord, a décollé immédiatement, avant même que la balise de sécurité de Sainct se déclenche. Il est arrivé moins de cinq minutes après sur les lieux.

    Sainct a été transporté, inconscient mais encore vivant, jusqu'à une route goudronnée où attendait la clinique mobile. C'est peu après y avoir été admis qu'il est mort. On ignore la nature des blessures qui ont provoqué le décès.

    Le corps a été transporté à l'hôpital de Siwa et il sera ensuite transféré au Caire en attendant de savoir ce que décide la famille.

    Le rallye des Pharaons continue mais le directeur de l'épreuve, l'ancien pilote belge Jacky Ickx, a décidé que, jeudi, la 5e étape ne comporterait qu'une seule épreuve spéciale au lieu de deux, en hommage à Richard Sainct.

    La carrière de Richard Sainct
    Né en 1970 à Saint-Affrique (Aveyron) c'est durant les différents Paris-Dakar qu'il a fait valoir ses qualités d'endurance, d'adresse et son excellent sens de la navigation.

    Comme pour beaucoup de motards, sa passion lui est venue très jeune : «Je suis monté sur une moto pour la première fois à six ans. Je partais en ballade avec mon père et ses amis. Quand j'ai su me débrouiller seul, je me suis amusé à en faire comme ça, juste pour le plaisir. J'avais une trial 50 cm3».

    Après des débuts prometteurs en motocross, il s'essaye en 1988 en enduro. Avec succès, car il décroche le titre de champion de France en 1989. Il a trouvé sa voie. A presque 20 ans, il devient le grand espoir de l'enduro français et participe en 1990 à son premier rallye-raid en terre africaine, le Rallye de l'Atlas.

    En 1991, il gagne un concours et se voit offrir une moto par la firme japonaise Kawasaki pour participer au Dakar, que remporte un certain Stéphane Peterhansel. Il abandonne au bout de quatre étapes mais son «rêve d'enfant» commençait à se réaliser.

    En 1992, il est privé de Dakar faute d'avoir pu trouver un budget. Il lui faudra attendre trois ans avant de signer son premier contrat professionnel.

    Pour le Paris-Dakar 1995, Honda lui confie une machine révolutionnaire, l'EXP2, une 400 cm3 bourrée d'électronique, dotée d'un moteur deux-temps à injection. L'expérience tourne court car il chute après la première semaine alors qu'il occupait la 5e place. L'expérience ne sera pas renouvelée l'année suivante.

    Pour l'édition 1996, Sainct atterrit chez KTM. Il termine 5e du général et premier français. Deux abandons en 1997 et 1998 le convainquent de changer de monture. Bonne pioche. Sur une BMW, il remporte les éditions 1999 et 2000. Pourtant, la marque allemande le débarque : «BMW a décidé d'arrêter avec la moto qui a gagné les deux dernières éditions pour courir sur une bi-cylindre, qui est l'image de BMW. Je l'ai essayé et je ne l'ai pas trouvée compétitive. Et elle est surtout très dangereuse».

    Il décide alors de retourner chez KTM. La marque domine le Dakar 2001 (cinq motos aux cinq premières places) mais lui doit abandonner à l'issue de la 10e étape. En 2002, c'est une stupide pénalité pour excès de vitesse en liaison qui ruine ses chances de succès.

    Après son succès de 2003, il avait, comme Peterhansel ou Hubert Auriol, autre grandes figures du Dakar, envisagé de passer de deux à quatre roues : «Si on me propose un projet sérieux en auto pourquoi ne pas tenter ? Cela me ferait plaisir d'essayer».

    (Source: L'Equipe)
  • :(( Je suis pas fan de voiture et autres engins de courses mais c'est triste il était connu et mon père l'adorait. Adieu l'artiste
  • Richard Sainct en bref

    Nom : Sainct
    Prénom : Richard
    Date de naissance : 14 avril 1970
    Lieu de naissance : Saint-Affrique (Aveyron)
    Nationalité : française
    Taille : 1,78 m
    Poids : 73 kg

    Palmarès :

    Première participation au Dakar : 1991
    Paris-Dakar 1er (1999, 2000 sur BMW) et 1er (2003 sur KTM)
    Rallye de l'Atlas 1er (1997, 1998)
    Rallye de Tunisie 1er (1998, 1999)
    Rallye du Maroc 1er (2001, 2002)
    Rallye d'Egypte 1er (2002), 2e (2003)

    (Source: L'Equipe)
  • Je suis triste pour l'homme et pour sa famille mais il faut tout même faire remarquer que des ses courses, comme dans tous les sports motorisé, il y a des risques. Richard en est malheureusement la preuve.
  • grand champion que ce richard !!!! il est mort dans l'exercice de sa passion .....
  • C'était très largement le meilleur français en moto :((
  • et oui ! il avait bien pris le relais de peterhansel
  • R.I.P :(
  • Je viens d'apprendre par France info le décès de Fabrizio Meoni, d'une crise cardiaque sur le Dakar :(
  • C'est l'hécatombe dis donc... Hier un motard amateur, aujourd'hui Méoni... :( :(
  • R.I.P.

    Quand on pense que qu'il y a encore 2 jours, il était en tête de la course. :O

    Je me demande si le Dakar va continuer maintenant pour les motos ...
  • Encore hier, on voyait des images de lui entrain de se vautrer dans une dune... :(
  • Décidément il n'aura jamais eu de chance sur le Dakar... Il a dû abandonner à moults reprises suite à des chutes et autres pépins... Cette fois il a tiré sa révérence...

    R.I.P Champion
  • Jose Manuel Perez, chef d'entreprise de 41 ans, avait été opéré d'urgence par les médecins de l'épreuve à Zouerat, en Mauritanie, après avoir chuté lors de la 7e étape jeudi. Ils lui avaient retiré la rate, un rein et une partie du foie.
    Il avait ensuite été transféré à Dakar et semblait aller mieux. En accord avec les médecins sénégalais, il avait donc été transféré à Alicante en Espagne, où il est décédé hier matin peu après son arrivée à l'hôpital.
    Jose Manuel Perez était marié et avait deux enfants, âgés de 6 et 11 ans. Son décès est le 21e survenu sur le Dakar, depuis sa création en 1979. Les concurrents devaient observer une minute de silence à sa mémoire hier soir lors du briefing quotidien.


    Source : DNA
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