Le Racing des années 50
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marcoLe premier triomphe
Après deux finales perdues en 1937 et 1947, le Racing Club de Strasbourg remporte en 1951 son premier titre en Coupe de France.
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L'ancien joueur du Racing, dans les années 1949 à 1955 Joseph DECKERT, dit "Seppi' est décédé à l'âge de 82 ans. :(
Toutes mes condoléances à la famille. -
Joseph Deckert nous a quittés
Joseph Deckert, l'un des emblématiques Colmariens joueurs pros de l'équipe de Joseph Lehmann vient de quitter subitement les siens à l'âge de 82 ans, au lendemain du décès d'Alice, son épouse.
«Seppi» Decker a été l'un des piliers de la défense des SRC « pro » jusqu'en 1949. Il a été le coéquipier des Angel, Wavrinyak, Créteur, Jérusalem , Benali , Dupraz sans oublier les locaux, Claude Battistella, Toni Demuth et autre Linckenheld. Les anciens se souviennent de la dégaine quelque peu carrée de l'arrière ou demi gauche colmarien, l'air gentleman avec ses cheveux toujours bien coiffés mais, fort dur à contourner.
Après les SR Colmar, «Seppi» a terminé sa carrière pro au Racing (jusqu'en 1954). Dans l'un de ses livres, notre ancien confrère Francis Braesch révèle d'ailleurs pourquoi le Colmarien n'a pas participé à la finale de la Coupe de France gagnée par le Racing contre Valenciennes ! Au terme de sa carrière pro, Joseph Deckert fut entraîneur à Arles, entraîneur-joueur à Sainte-Marie-aux- Mines, fit un tour à Pfaffenheim, aux SRC (1969) et même au FC Colmar. Plus tard, il a promené gouaille, humour et esprit savoureusement taquin sur les terrains des environs de Colmar, notamment à Sundhoffen. Il a même collaboré quelque temps à «L'ALSACE» comme porteur de journaux !
source l'Alsace -
Voici un superbe article sur la saison 1954/55, où le racing était encore considéré comme un grand club! (Oui maintenant, on est passé de ce rang au stade de club Mythique :)) )
Championnat de France 1954/1955
LES TRIBULATIONS DU L.O.S.C.
Cette saison 1954-55 qui devait être très importante non seulement pour l'avenir des championnats français mais pour celui de tous les championnats nationaux puisqu'elle vit la naissance de la Coupe d'Europe, allait commencer par un immense canular et se terminer dans le scandale.
Dans l'intersaison qui suivit la Coupe du monde 1954 au cours de laquelle l'équipe de France ne brilla guère, chaque club se lança dans la course aux transferts selon ses moyens et les "grands" comme Lille et Strasbourg, par exemple, se piquèrent de jeter les yeux sur les grands étrangers de cette récente Coupe du monde. Les Alsaciens devaient effectivement engager un joueur de très grand talent, qui allait singulièrement améliorer leur équipe tant sur le plan de la qualité du jeu que sur celui de l'efficacité, Ernst Stojaspal, le Viennois.
Les Lillois furent moins heureux.
Le 30 juillet 1954, un gaillard brun, à l'accent étranger se présenta au L.O.S.C. en disant: "Je suis Zacharias, demi-gauche de l'équipe hongroise. J'ai choisi la liberté. Je voudrais jouer en France et particulièrement au Lille O.S.C."
Louis Henno, président du club, tomba dans le panneau et il fallut un match amical pour se rendre compte de la supercherie.
Louis Henno en fut quite pour quelques gorges chaudes.
Cette aventure n'empêcha pas le Losc de passer, pour le premier match de la saison, un retentissant 6-0 au Racing, fraîchement revenu en division I, mais la suite de la saison devait être moins heureuse pour le LOSC.
Le même jour deux autres clubs s'étaient distingués: Toulouse (6-2 devant Roubaix) et Nice (7-3 devant Lyon).
Les Toulousains allaient, sous la direction de Jules Bigot faire parler d'eux en accomplissant une saison remarquable en allant s'imposer à Metz par 5 à 1.
Durant la première partie du championnat, deux grandes idées allaient germer.
C'était le début dces tournées des équipes de l'ex-URSS comme le Dynamo de Moscou de Lev Yachine.
Celle de la Coupe d'Europe d'abord. Elle vint à l'esprit de Gabriel Hanot un soir de novembre 1954 alors qu'il venait d'assister en Angleterre, à un duel extraordinaire entre deux équipes des deux "bouts de l'Europe" Wolverhammton-Spartak Moscou (4-0).
"Pourquoi ne pas codifier de tels matches, se demanda-t-il? Pourquoi ne pas créer une épreuve pour les clubs champions de leurs pays?"
L'idée devait faire son chemin. Lentement parce qu'elle se heurtait à l'immobilisme de la pourtant toute jeune U.E.F.A.; mais la première Coupe d'Europe devait grâce à l'Equipe passer dans le domaine des réalisations dès la saison suivante 1955-1956.
Reims tenait à participer à cette Coupe européenne. Ayant commencé doucement sa saison, il rejoignait tout de même Toulouse longtemps seul leader, n'ayant connu sa première défaite qu'à la huitième journée.
Ils étaient champions d'automne avec le même nombre de points sur les Toulousains, ils devaient être champions de France avec quatre points d'avance sur l'admirable Toulouse, malgré une cinglante défaite à Bordeaux (5-0) le jour même où il remportait officiellement leur titre -à deux journées de la fin- puisque Toulouse et même Strasbourg étaient eux-mêmes battus à Lens et à Roubaix!
Reims allait nous enchanter au cours d'un inoubliable Reims-Milan, demi-finale de Coupe latine au cours de laquelle devant 36 686 spectateurs, Glovacki allait donner la victoire aux siens à la ... 139e minute!
Seconde idée débattue, celle du contrat du joueur, à la suite de la "résistance" de Cesari -elle dura plus de trois mois- qui ne voulait plus jouer à Troyes et qui vint, effectivement, selon ses désirs au Racing. Si les pros ont aujourd'hui un contrat à temps, c'est peut être à Cesari qu'ils le doivent, car cette "histoire" agita fortement tous les juristes.
Mais revenons au championnat.
Reims avait triomphé; Roubaix et Troyes devaient descendre et Lille (pourtant vainqueur d la coupe) jouer les barrages douze mois après avoir été champion: Le Losc ne gagna en effet que sept points au cours de ses dix derniers matches Lille s'en tira heureusement par deux victoiers sur Rennes, dans ces barrages: 2-1 à Reims et 6-1 au Parc devant 30 000 spectateurs!
Sedan et le Red Star devaient monter; mais il fut découvert que le Red Star avait fait payer des primes à certains équipes pour qu'elles battent les concurrents du club audonien, Rennes notamment. A la suite de ce scandale, le Red Star fut déclassé et c'est... Troyes qui en bénéficia puisqu'il conserva sa place en division I..
Le CO Roubaix Tourcoing finissait dernier de Première Division et descendait à l'étage inférieur à l'issue de la saison 1955.
Pour ce club qui avait été Champion de France en 1947, la remontée allait s'avérer impossible malgré de bons résultats et l'élimination du vainqueur de la Coupe de France et futur Champion de France, l'AS Monaco en 1961.
Mais un club ne meurt jamais, peut-être renaitra-t-il un jour de ses cendres.
Source Sportvox.fr
à l'auteur de cet article!!
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Encore une petite pépite dénichée sur le web : France - Espagne 1959, match amical remporté 4-3 par les Bleus.
Fait unique dans l'histoire, quatre Alsaciens ayant joué au Racing sont titulaires en équipe de France : François Remetter dans les buts, Jean Wendling, Raymond Kaelbel et bien sûr Lucien Muller, qui passera par le Real et Barcelone.
Même si aucun d'eux n'était au RCS ce 19 décembre 1959, l'événement est remarquable (+) -
Y a moyen de mettre des noms sur ces têtes ?
Debouts : XXX - Remetter - Kaelbel - Wendling - Muller - XXX - entraîneur ?
Accroupis : XXX - XXX - Kopa - Fontaine - XXX - XXX
Les 4 strasbourgeois côte-à-côte. :)
D'ailleurs y a un joueur en trop sur la photo, non ? -
En haut c'est Jonquet, ancien joueur et entraineur du Racing.
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Précision, c'est en haut, à gauche
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Jean Vincent à droite de Fontaine?
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samh a écrit, le 2010-08-12 07:39:06 : Y a moyen de mettre des noms sur ces têtes ?
Debouts : XXX - Remetter - Kaelbel - Wendling - Muller - XXX - entraîneur ?
Accroupis : XXX - XXX - Kopa - Fontaine - XXX - XXX
Les 4 strasbourgeois côte-à-côte. :)
D'ailleurs y a un joueur en trop sur la photo, non ?
Debout : Robert Jonquet - François Remetter - Raymond Kaelbel - Jean Wendling - Muller - René Ferrier ( St-Etienne) - Georges Lamia ( gardien de but OGC Nice)
Accroupis : Roland Guillas (Bordeaux) - Yvon Douis (Lille) - Raymond Kopa - Just Fontaine - Jean Vincent - Bernard Rahis (Nîmes) -
La saisie des matchs préhistoriques avance ! Premier bloc, 1958-59 et 1959-60, deux saisons entrecoupées de passages en D2.
Le légendaire Pepi Humpal est sur le banc : malgré une défaite inaugurale 6-0 à Lens, le Racing assurera plutôt sereinement son maintien. Plusieurs séries à relever : 5 succès consécutifs en septembre suivis de 6 défaites à la file ! La seconde partie de saison sera rythmée par les matchs nuls.
Esquisse de onze-type :
La saison suivante est bien plus difficile : le RCS la boucle à la 19ème place et retombe en D2. Quelques dérouillées mémorables : 7-3 à Saint-Etienne, 2-5 contre le Stade Français et le Racing Paris et surtout 8-0 à Limoges
J'ai l'impression que deux des piliers de la défense - Hauss et Misiaszek- ont loupé le début de saison sur blessure, tandis que les tauliers du milieu Brezniak et Kominek n'ont pas été remplacés...
Pas mal de mouvements en cours de saison (départs de Groschulski et Antoni, arrivée de Ganczarczik et Rustichelli).
La situation étant compromise, Humpal lance quelques jeunots en fin de saison: Gilbert Gress, les frères Hubert et Gérard Hausser, le gardien Hoh (qui ne marqua pas l'histoire malgré son nom rigolo).
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Ah la belle époque ça fait réver :)
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j'aimerai signaler que le petit fils d'Edmond Haan, Sebastien, à rejoint l'équipe 3 du Racing cette saison :).
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