Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

Bilan de la saison : les joueurs (1/2)

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Par jeanclaude
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Kévin Gameiro, une très grande satisfaction © Karim Chergui

A la fin du combat, on compte les points. Les Strasbourgeois n'ont pas été très vaillants, peu d'entre eux atteignent la moyenne, certains frôlent le zéro. Aujourd'hui, pour ne fâcher personne, on commence par les satisfactions.

Paradoxalement, alors que l'attaque strasbourgeoise a longtemps été raillée pour son efficacité, on retrouve deux attaquants dans les satisfactions. Pour le reste, les nombreuses blessures ou l'irrégularité récurrente handicapent certains joueurs qui n'ont pas démérité.


Mention Très Bien

Amara Diané :
Diané, joueur le plus utilisé de la saison et l'un des rares à ne pas avoir été blessé, a été l'une des satisfactions de la saison et on ne l'attendait pas forcément à ce niveau. Après un début qui laissa entrevoir son potentiel, il explosa complètement et permit de croire au maintien pendant quelques semaines.
Dès le début de saison, il se fait remarquer à Lyon grâce à ses accélérations fulgurantes. Mais le jeune Ivoirien, tout juste arrivé de L2, est encore là pour apprendre le métier et Duguépéroux le cantonne à un rôle de second couteau, confiant l'avant-garde de l'attaque à Pagis. Pendant la première partie de saison, il réalise ainsi de bonnes performances mais sans parvenir à être décisif.
Le tournant se produit en janvier lorsque Pagis quitte le club et qu'il hérite de la place laissée vacante. De janvier à mars il se révèle comme le buteur providentiel du club, enchaîne dix-huit rencontres en trois mois et inscrit sept buts. Sa montée en puissance correspond au redressement du club en championnat.
Lors des deux derniers mois, il apparaît moins incisif, sûrement émoussé par les efforts consentis pendant l'hiver.

Cédric Kanté :
Cédric Kanté s'est fait remarquer par son professionnalisme pendant toute la saison. Normal pourrait-on dire mais vu l'attitude affichée par ses coéquipiers, il est nécessaire de le mentionner. Son tempérament a fait honneur aux couleurs du club, cela étant parfaitement illustré par les deux buts qu'il inscrit rageusement à Monaco et Rennes.
Au niveau du jeu, il a été le plus régulier du groupe, il est rarement passé au travers de ses matches, son jeu de la tête et ses interventions sur les attaquants sont restées sobres mais efficaces. Malheureusement, la défense n'a cessé de prendre l'eau pendant toute la saison, et ses erreurs de placement ou ses relances hasardeuses ont parfois été à l'origine de ces buts. A sa décharge le fait qu'il n'ait jamais pu être aligné dans une défense-type.

Sidi Yaya Keita :
La saison du petit génie malien aura été la plus frustrante. Il entame la saison comme il avait terminé la précédente : comme un patron. Dans son rôle de milieu récupérateur, il tient la première ligne défensive à lui seul, son abattage au milieu de terrain est impressionnant. En phase offensive, il est le premier à orienter le jeu, enchaînant de façon déconcertante jeu court et jeu long. Malheureusement après huit matches, il subit une rupture des ligaments croisés.
Après plusieurs mois d'absence, il retrouve directement la L1 face à Nantes sans passer par la case CFA, ce qui prouve bien la valeur du joueur et son apport à l'équipe. Très rapidement il montre qu'il n'a rien perdu de son jeu et surtout, alors que le club se dirige tout droit vers la L2 et que la plupart de ses coéquipiers sombrent dans le m'enfoutisme, il est un des rares à afficher une réelle volonté de vaincre.

Kévin Gameiro :
En l'espace de quelques matches, ce jeune attaquant issu de la réserve s'est mis la Meinau dans la poche. Il a profité des absences et méformes en attaque pour apparaître dans le groupe. Un matche de coupe d'Europe, deux buts plus tard, et sa réputation était faite. Son tempérament de gagnant et son culot affichés par la suite laissent entrevoir un bel avenir de chasseur de buts. Mais comme pour Keita la poisse s'est abattue sur lui : rupture des ligaments croisés, saison terminée. La faute à la malchance, à son inexpérience et à son engagement sans retenue en match.


Ils ont tenu leur rôle

Yacine Abdessadki :
Parti en disgrâce, il est revenu la queue entre les jambes, grâce à la confiance que lui a accordée Ginestet. Duguépéroux n'ayant jamais trouvé la solution dans le couloir droit, ce poste lui est immédiatement revenu. Sur un terrain, Abdessadki a trois poumons et enchaîne les courses sur son côté. Son retour a permis de soulager le côté droit de la défense. Il a réussi par moment à porter le danger sur l'aile droite, même si son apport offensif a été moins incisif qu'en défense.
Après son expérience ratée à Toulouse, il s'est illustré par un état d'esprit irréprochable, ne manquant jamais d'être respectueux envers le public. Malheureusement il n'a jamais pu transmettre son enthousiasme à ses coéquipiers.

Habib Bellaïd :
Le jeune défenseur, pour ses premières apparitions au plus niveau, s'en est sorti de manière fort honorable. Avec 22 matches à son actif avec les pros, il a profité des nombreuses absences en défense pour faire sa place. Il a été l'auteur de bonnes performances lors de ses premiers matches, par la suite il a fini par marquer le pas, comme s'il manquait de sérénité dans son jeu.
Il a connu son moment de gloire à Rome en Coupe UEFA en marquant un but plein de sang-froid.

Guillaume Lacour :
Joueur de club par excellence, il a encore une fois servi à boucher les trous dans l'effectif, tantôt à droite, au gauche ou au milieu. Toujours appliqué, ses performances en défense ont néanmoins souffert du fait qu'arrière latéral n'est pas son « métier ».


Les jeunes : Rudy Carlier, Ricardo Faty, Yann Schneider, Gaëtan Krebs, Jean-Christophe Vergerolle
De manière inégale en nombre de matches, les jeunes stagiaires sont apparus toujours de façon plus ou moins honorable. Carlier et Faty, du fait des blessures à leur poste respectif, ont été les plus utilisés. Paradoxalement, ils ont surtout joué en Coupe d'Europe, où ils ont toujours su tenir leur place, le parcours du club dans cette compétition étant un bel exemple de leur réussite.


Mi-figue mi-raisin

Hosni Abd Rabo :
Il a fallu batailler ferme pour ramener l'Egyptien en Alsace, on s'est tous dit qu'il en valait la peine.
Mais les erreurs de recrutement et les blessures l'ont contraint à évoluer toute la saison à un poste qui ne lui convient pas. Dans ce rôle ingrat, il a essayé tant bien que mal de tenir le milieu strasbourgeois mais la tâche était trop lourde pour ses épaules et son niveau n'a cessé de s'étioler.

Abou Mosalem Farag :
Dès son arrivée, il a pris la place de Boka parti à la CAN. Ses performances n'ont pas fait longtemps regretter le petit Ivoirien. Plus sérieux défensivement tout en apportant de bonnes solutions en attaque, la place lui revenait logiquement. Mais sur la fin de la saison, son jeu est allé de mal en pis, au point de mettre en danger l'équipe.

Stéphane Cassard :
Il était le symbole de la réussite strasbourgeoise lors de la saison précédente. Cette année, il aura été moins en réussite. On ne peut s'empêcher de penser à sa sortie incompréhensible face à Rennes. A cela s'ajoutent quelques fautes de main qui coûtent cher en points. Au final, il a su sortir de grandes performances lors de certains matches, mais la régularité n'était pas au rendez-vous.

Nicolas Puydebois :
Il a fait une saison correcte mais sans plus. Il a généralement gagné sa place suite aux bévues de Cassard, ce qui prouve quand même qu'il n'était pas prêt à assumer le rôle de titulaire. Une fois aligné, il a tenu son rôle mais sans être vraiment rassurant. Jusqu'à la prochaine bévue où il laissa la place à son collègue.

jeanclaude

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