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L'AC Ajaccio a finalement sombré en L2, au terme d'une saison impitoyable pour les clubs mythiques. Mais le club peut envisager la remontée : malgré le handicap des infrastructures, il faudra s'appuyer sur les valeurs historiques du club.
La saison dernière
Remonté en 2003-2004, le club ne conserve sa place que d'un souffle en 2005, alors que toute la France du football s'affole pour le maintien du FC Nantes. Mais en 2006, rien ne peut les sauver. Pas même le limogeage de Courbis, tenu responsable par le président Moretti du pauvre niveau des Ajacciens, qui ne réalisent qu'un nul face à Strasbourg (0-0 à Ajaccio, 21/09/05). Pendant un temps, le régional Pasqualetti a su rendre à l'équipe une véritable pugnacité. Au point que l'ACA accroche sérieusement le Racing à la Meinau (2-2, 11/02/06).
Quoi de neuf sous le soleil d'Ajaccio ?
A l'intersaison, la saignée de l'effectif est impressionnante. Les départs de Jabi, Juiz, Diawara, N'Diaye, Saïfi, Trévisan, Danjou, Porato, Lucas semblent donner raison à la boutade de Moretti : « Mon seul argument, c'est la beauté de la région ».
Mais qu'on ne s'y trompe pas : l'ACA possède un des plus gros budgets de la L2. Même si les installations sont pour la plupart vétustes, le seul aspect du stade ne rend pas justice du travail de la direction, qui vient récemment de faire construire une salle de musculation.
Et le plus beau symbole de l'ambition du club, c'est l'improbable arrivée, au poste d'entraîneur, du légendaire Ruud Krol. Rien de moins qu'un pilier de l'Ajax des 70's et des « Oranges mécaniques ». A la suite de l'arrivée du grand homme, les trois quarts du staff sont renouvelés. Il serait tentant de faire le parallèle avec l'arrivée de Jean-Pierre Papin au Racing, mais le choix de Moretti relève beaucoup moins du pari que celui de Ginestet, puique Krol était jusqu'alors entraîneur-adjoint de l'Ajax d'Amsterdam. En vertu de quoi, les plus folles rumeurs ont couru à Ajaccio, comme l'arrivée en prêt du grand espoir batave Ryan Babel...
Au final, point de Babel (qui ne connaît sûrement pas la Corse !). Pour pallier les départs de Danjou et du duo de gardiens, le staff embauche les expérimentés Dujeux (ex-Troyes) et Roux (ex-Bordeaux). Et pour mettre en place le jeu offensif promis par Krol, l'ACA mise sur ses jeunes espoirs Scarpelli (trois buts lors des quatre derniers matchs l'an passé) et Connen, le jeune Khiter, espoir lensois, et les revanchards Lacombe et Kolar. Pour mémoire, ce dernier était considéré à 18 ans comme le grand espoir du football tchèque, de la trempe d'un Nedved. Mais malheureusement, il aura surtout joué de malchance à Anderlecht ; cependant à 24 ans, tous les espoirs lui sont encore permis.
Le début de saison
Les débuts de l'équipe sont contrastés. La faute, bien entendu, à l'inévitable prise de repères des arrivants. La faute en incombe également à de nombreuses blessures qui handicapent le milieu de milieu de terrain (Rocchi, Rodrigo, Kolar...). Enfin, l'ambiance en coulisse n'est pas idéale : Collin, Rocchi et Laurenti auraient reproché publiquement à Moretti de les retenir contre leur gré. Laurenti semble évoluer nettement en deçà de son niveau...
Malgré cela, tout n'est pas si risible ; grâce à la grande forme de ses deux gachettes Scarpelli et Khiter (quatre buts chacun), la solidité d'un Collin ou d'un Dzodic, l'ACA s'offre deux belles victoires contre les rugueux Amienois (3-1), et contre Reims (2-1), l'actuel 4ème. Mais pour le reste, l'équipe connaît aussi de grosses déceptions à Tours (0-1) et contre Châteauroux (2-3). La nette défaite contre les excellents Grenoblois, le 22 septembre dernier, confirme d'ailleurs qu'Ajaccio est provisoirement écarté de la course à la L1.
L'ACA n'a cependant pas abattu toutes ses cartes. En retard dans sa préparation, l'équipe a encore un gros potentiel. Et, avec deux victoires, un match nul et une courte défaite, le stade René Coty reste une place forte.
Remonté en 2003-2004, le club ne conserve sa place que d'un souffle en 2005, alors que toute la France du football s'affole pour le maintien du FC Nantes. Mais en 2006, rien ne peut les sauver. Pas même le limogeage de Courbis, tenu responsable par le président Moretti du pauvre niveau des Ajacciens, qui ne réalisent qu'un nul face à Strasbourg (0-0 à Ajaccio, 21/09/05). Pendant un temps, le régional Pasqualetti a su rendre à l'équipe une véritable pugnacité. Au point que l'ACA accroche sérieusement le Racing à la Meinau (2-2, 11/02/06).
Quoi de neuf sous le soleil d'Ajaccio ?
A l'intersaison, la saignée de l'effectif est impressionnante. Les départs de Jabi, Juiz, Diawara, N'Diaye, Saïfi, Trévisan, Danjou, Porato, Lucas semblent donner raison à la boutade de Moretti : « Mon seul argument, c'est la beauté de la région ».
Mais qu'on ne s'y trompe pas : l'ACA possède un des plus gros budgets de la L2. Même si les installations sont pour la plupart vétustes, le seul aspect du stade ne rend pas justice du travail de la direction, qui vient récemment de faire construire une salle de musculation.
Et le plus beau symbole de l'ambition du club, c'est l'improbable arrivée, au poste d'entraîneur, du légendaire Ruud Krol. Rien de moins qu'un pilier de l'Ajax des 70's et des « Oranges mécaniques ». A la suite de l'arrivée du grand homme, les trois quarts du staff sont renouvelés. Il serait tentant de faire le parallèle avec l'arrivée de Jean-Pierre Papin au Racing, mais le choix de Moretti relève beaucoup moins du pari que celui de Ginestet, puique Krol était jusqu'alors entraîneur-adjoint de l'Ajax d'Amsterdam. En vertu de quoi, les plus folles rumeurs ont couru à Ajaccio, comme l'arrivée en prêt du grand espoir batave Ryan Babel...
Au final, point de Babel (qui ne connaît sûrement pas la Corse !). Pour pallier les départs de Danjou et du duo de gardiens, le staff embauche les expérimentés Dujeux (ex-Troyes) et Roux (ex-Bordeaux). Et pour mettre en place le jeu offensif promis par Krol, l'ACA mise sur ses jeunes espoirs Scarpelli (trois buts lors des quatre derniers matchs l'an passé) et Connen, le jeune Khiter, espoir lensois, et les revanchards Lacombe et Kolar. Pour mémoire, ce dernier était considéré à 18 ans comme le grand espoir du football tchèque, de la trempe d'un Nedved. Mais malheureusement, il aura surtout joué de malchance à Anderlecht ; cependant à 24 ans, tous les espoirs lui sont encore permis.
Le début de saison
Les débuts de l'équipe sont contrastés. La faute, bien entendu, à l'inévitable prise de repères des arrivants. La faute en incombe également à de nombreuses blessures qui handicapent le milieu de milieu de terrain (Rocchi, Rodrigo, Kolar...). Enfin, l'ambiance en coulisse n'est pas idéale : Collin, Rocchi et Laurenti auraient reproché publiquement à Moretti de les retenir contre leur gré. Laurenti semble évoluer nettement en deçà de son niveau...
Malgré cela, tout n'est pas si risible ; grâce à la grande forme de ses deux gachettes Scarpelli et Khiter (quatre buts chacun), la solidité d'un Collin ou d'un Dzodic, l'ACA s'offre deux belles victoires contre les rugueux Amienois (3-1), et contre Reims (2-1), l'actuel 4ème. Mais pour le reste, l'équipe connaît aussi de grosses déceptions à Tours (0-1) et contre Châteauroux (2-3). La nette défaite contre les excellents Grenoblois, le 22 septembre dernier, confirme d'ailleurs qu'Ajaccio est provisoirement écarté de la course à la L1.
L'ACA n'a cependant pas abattu toutes ses cartes. En retard dans sa préparation, l'équipe a encore un gros potentiel. Et, avec deux victoires, un match nul et une courte défaite, le stade René Coty reste une place forte.
