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- Par superdou
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Le Racing continue de grapiller des points, cette fois-ci contre le finaliste de la Champions League. Au cours d'un match qui a mis une heure avant de s'animer, les Strasbourgeois ont réussi à conserver leur 4 points d'avance sur les relégables
La fête à la Meinau qui a la chance de recevoir l'héroïne de ces dernières semaines, l'équipe qui fait rêver toute la France du football, l'AS Monaco. Une équipe monégasque certes acclamée par une Meinau pleine à craquer, mais fatiguée par la répétition des matchs, ce qui permet aux Strasbourgeois de croire à l'exploit.
Les Monégasques, qui courent deux lièvres à la fois, doivent obligatoirement gagner tout en économisant le peu d'énergie qui leur reste. Dans cette optique, Deschamps qui doit déjà se passer de Evra et Bernardi, suspendus, et de Rothen et Prso blessés, doit également faire souffler Squillaci et Morientès.
Côté strasbourgeois, c'est la situation inverse avec le retour de suspension de Camadini, Bassila et Abdessadki, ainsi que le retour de Pontus Farnerud. Les Strasbourgeois vont donc se présenter au complet, dans la même composition que face au PSG. Toutefois, malgré ces changements, Kombouaré ne donne pas plus de 10% de chance à sa propre équipe pour la victoire.
Composition des équipes
Strasbourg
Monaco
Arbitre: M. Garibian
Le calme plat
Et c'est sous le premier tifo organisé par le KCB que se présentent les joueurs. Le match démarre lentement, mais cela ne gêne pas les Strasbourgeois qui se procurent la première occasion après une belle action collective s'achevant sur une frappe non cadrée d'Abdessadki (4ème). Il ne faut attendre que la 9ème minute de jeu pour voir la réaction de Monaco. Sur un coup franc d'Ibarra, Givet place une balle directement dans les gants de Dutruel.
Mais tout ceci n'est pas très tranchant et il faut attendre la 13ème minute pour voir Roma réellement s'employer sur une belle frappe de Pontus Farnerud. A noter que Lacour commence ce match de fort belle manière en s'imposant clairement dans les duels. Le match est très tactique et les occasions sont extrêmement rares.
Les minutes passent et seul un carton jaune justifié pour Pontus Farnerud est à signaler (26ème). M. Garibian n'est pas très sévère dans l'ensemble ce soir tout de même. Le public n'a pas grand chose à se mettre sous la dent et les Strasbourgeois ne lui offrent que peu d'occasions de s'enflammer.
Le match s'enlise dans la médiocrité avec un pressing inexistant de chaque côté.
Il faut attendre la 34ème minute pour voir une pénétration suivie d'un tir de Cissé, au-dessus des buts de Dutruel. Les occasions nettes sont rarissimes et aucune des deux équipes ne semble réellement en mesure de faire la différence. C'est dans les arrêts de jeu que Strasbourg va avoir sa plus grosse occasion, par l'intermédiaire d'un coup franc à 16m50, mais Le Pen l'expédie directement dans le mur.
Une position précaire
A la mi-temps, le Racing se retrouve à une 13ème place qu'il n'avait plus vue depuis fort longtemps, mais dans une position plus que précaire, vu que seuls 2 points le séparent de la relégation et qu'Ajaccio et Toulouse sont, chacun, en train de chercher les 3 points. Les derniers matchs s'annoncent plus que difficiles.
Le classement à la mi-temps est donc le suivant:
13 Strasbourg 39
14 Metz 39
15 Bastia 39
16 Guingamp 38
17 Toulouse 37
18 Ajaccio 37
19 Le Mans 35
Le rythme s'accélère
La deuxième mi-temps repart avec les mêmes acteurs, mais reste à savoir si la passivité est restée aux vestiaires. Les premières minutes nous prouvent rapidement le contraire et seul Mouloungui arrive un tant soit peu à animer le jeu.
Peu à peu, Monaco hausse le rythme et Giuly frappe après une bonne action de Nonda, directement sur Dutruel (52ème). Kombouaré effectue alors un changement surprenant, il sort Mouloungui, qui n'a pourtant pas démérité, pour faire entrer Alex Farnerud (60ème). Espérons que ce changement va provoquer une réaction strasbourgeoise.
C'est ce qui arrive, sur une passe de son petit frère, Pontus place une frappe qui passe au-dessus du but monégasque (61ème). Le jeu s'est nettement accéléré et les contres-attaques se succèdent des 2 côtés. Impossible de prédire alors pour qui la roue va tourner. Giuly s'essaye à son tour à la frappe (64ème) mais Dutruel intervient.
Les Monégasques font le siège du but strasbourgeois et Cissé réussit à frapper en force, Dutruel repoussant des 2 poings (65ème). On a l'impression que Monaco joue son va-tout, pourvu que la défense alsacienne reste hermétique ! Nonda sort sous les applaudissements du public strasbourgeois et est remplacé par Lamteri qui fait à cette occasion ses premiers pas en championnat.
Du stress, et du jeu
Les Strasbourgeois ne se découvrent jamais en défense mais n'hésitent pas à lancer des flèches en contre, notamment Alex Farnerud qui régale le public grâce à un festival dans la surface adverse. Hélas, tout ceci reste inoffensif. Néanmoins, le match a une toute autre allure et les Strasbourgeois mettent enfin le feu à la rencontre.
Camadini sort, lui aussi, sous une ovation, remplacé par un Corentin Martins tout autant acclamé, le stress est palpable ! Le Racing doit encore tenir 10 minutes. Pour cela, il peut compter sur un Kanté des grands soirs mais toute l'équipe strasbourgeoise est au niveau côté défensif. Le match va à 100 à l'heure, surtout quand les Monégasques remontent le ballon ! Heureusement, les défenseurs strasbourgeois ne laissent aucun espace au lutin de la Principauté.
Alors que l'arbitre assistant indique 4 minutes de jeu additionnel, un nouveau coup franc dangereux est sifflé en faveur de Strasbourg. Un coup franc « platinien » fait pour Martins mais son tir passe de très peu au-dessus. Les Strasbourgeois finissent sur les chapeaux de roue et les Monégasques voient s'échapper le titre... Lyon domine en effet Bastia (1-0).
Une bonne opération
Les Strasbourgeois réussissent un nouveau 0-0, un nouveau point très précieux qui permet finalement de conserver 4 points d'avance sur les relégables à 2 matchs de la fin du championnat. On peut y rajouter le demi-point du goal average, ce qui oblige tout simplement Toulouse et Le Mans au sans faute pour nous rattraper.
La Meinau n'a certes pas vu un grand match, mais le public repartira avec la satisfaction de savoir que le club a réussi un immense coup médiatique. Le Racing, en recevant consécutivement les 3 prétendants au titre, avait un rôle d'arbitre à jouer. Lyon, seul vainqueur sur les terres alsaciennes va certainement renouveler son titre. Le Racing a bien joué son rôle.
Maintenant, il reste à assurer les derniers points lors des 2 derniers matchs, le premier opposant le Racing à un club montpelliérain qui vient de perdre ce soir ses dernières illusions de maintien avec 6 points de retard et un goal average défavorable, on ne voit pas ce qui pourrait les sauver.
Enfin, le Racing finira en affrontant des Toulousains dont le maintien est encore possible. Il reste à espérer que ce match ne sera pas le match de la peur ...
Les Monégasques, qui courent deux lièvres à la fois, doivent obligatoirement gagner tout en économisant le peu d'énergie qui leur reste. Dans cette optique, Deschamps qui doit déjà se passer de Evra et Bernardi, suspendus, et de Rothen et Prso blessés, doit également faire souffler Squillaci et Morientès.
Côté strasbourgeois, c'est la situation inverse avec le retour de suspension de Camadini, Bassila et Abdessadki, ainsi que le retour de Pontus Farnerud. Les Strasbourgeois vont donc se présenter au complet, dans la même composition que face au PSG. Toutefois, malgré ces changements, Kombouaré ne donne pas plus de 10% de chance à sa propre équipe pour la victoire.
Composition des équipes
Strasbourg
Monaco
Arbitre: M. Garibian
Le calme plat
Et c'est sous le premier tifo organisé par le KCB que se présentent les joueurs. Le match démarre lentement, mais cela ne gêne pas les Strasbourgeois qui se procurent la première occasion après une belle action collective s'achevant sur une frappe non cadrée d'Abdessadki (4ème). Il ne faut attendre que la 9ème minute de jeu pour voir la réaction de Monaco. Sur un coup franc d'Ibarra, Givet place une balle directement dans les gants de Dutruel.
Mais tout ceci n'est pas très tranchant et il faut attendre la 13ème minute pour voir Roma réellement s'employer sur une belle frappe de Pontus Farnerud. A noter que Lacour commence ce match de fort belle manière en s'imposant clairement dans les duels. Le match est très tactique et les occasions sont extrêmement rares.
Les minutes passent et seul un carton jaune justifié pour Pontus Farnerud est à signaler (26ème). M. Garibian n'est pas très sévère dans l'ensemble ce soir tout de même. Le public n'a pas grand chose à se mettre sous la dent et les Strasbourgeois ne lui offrent que peu d'occasions de s'enflammer.
Le match s'enlise dans la médiocrité avec un pressing inexistant de chaque côté.
Il faut attendre la 34ème minute pour voir une pénétration suivie d'un tir de Cissé, au-dessus des buts de Dutruel. Les occasions nettes sont rarissimes et aucune des deux équipes ne semble réellement en mesure de faire la différence. C'est dans les arrêts de jeu que Strasbourg va avoir sa plus grosse occasion, par l'intermédiaire d'un coup franc à 16m50, mais Le Pen l'expédie directement dans le mur.
Une position précaire
A la mi-temps, le Racing se retrouve à une 13ème place qu'il n'avait plus vue depuis fort longtemps, mais dans une position plus que précaire, vu que seuls 2 points le séparent de la relégation et qu'Ajaccio et Toulouse sont, chacun, en train de chercher les 3 points. Les derniers matchs s'annoncent plus que difficiles.
Le classement à la mi-temps est donc le suivant:
13 Strasbourg 39
14 Metz 39
15 Bastia 39
16 Guingamp 38
17 Toulouse 37
18 Ajaccio 37
19 Le Mans 35
Le rythme s'accélère
La deuxième mi-temps repart avec les mêmes acteurs, mais reste à savoir si la passivité est restée aux vestiaires. Les premières minutes nous prouvent rapidement le contraire et seul Mouloungui arrive un tant soit peu à animer le jeu.
Peu à peu, Monaco hausse le rythme et Giuly frappe après une bonne action de Nonda, directement sur Dutruel (52ème). Kombouaré effectue alors un changement surprenant, il sort Mouloungui, qui n'a pourtant pas démérité, pour faire entrer Alex Farnerud (60ème). Espérons que ce changement va provoquer une réaction strasbourgeoise.
C'est ce qui arrive, sur une passe de son petit frère, Pontus place une frappe qui passe au-dessus du but monégasque (61ème). Le jeu s'est nettement accéléré et les contres-attaques se succèdent des 2 côtés. Impossible de prédire alors pour qui la roue va tourner. Giuly s'essaye à son tour à la frappe (64ème) mais Dutruel intervient.
Les Monégasques font le siège du but strasbourgeois et Cissé réussit à frapper en force, Dutruel repoussant des 2 poings (65ème). On a l'impression que Monaco joue son va-tout, pourvu que la défense alsacienne reste hermétique ! Nonda sort sous les applaudissements du public strasbourgeois et est remplacé par Lamteri qui fait à cette occasion ses premiers pas en championnat.
Du stress, et du jeu
Les Strasbourgeois ne se découvrent jamais en défense mais n'hésitent pas à lancer des flèches en contre, notamment Alex Farnerud qui régale le public grâce à un festival dans la surface adverse. Hélas, tout ceci reste inoffensif. Néanmoins, le match a une toute autre allure et les Strasbourgeois mettent enfin le feu à la rencontre.
Camadini sort, lui aussi, sous une ovation, remplacé par un Corentin Martins tout autant acclamé, le stress est palpable ! Le Racing doit encore tenir 10 minutes. Pour cela, il peut compter sur un Kanté des grands soirs mais toute l'équipe strasbourgeoise est au niveau côté défensif. Le match va à 100 à l'heure, surtout quand les Monégasques remontent le ballon ! Heureusement, les défenseurs strasbourgeois ne laissent aucun espace au lutin de la Principauté.
Alors que l'arbitre assistant indique 4 minutes de jeu additionnel, un nouveau coup franc dangereux est sifflé en faveur de Strasbourg. Un coup franc « platinien » fait pour Martins mais son tir passe de très peu au-dessus. Les Strasbourgeois finissent sur les chapeaux de roue et les Monégasques voient s'échapper le titre... Lyon domine en effet Bastia (1-0).
Une bonne opération
Les Strasbourgeois réussissent un nouveau 0-0, un nouveau point très précieux qui permet finalement de conserver 4 points d'avance sur les relégables à 2 matchs de la fin du championnat. On peut y rajouter le demi-point du goal average, ce qui oblige tout simplement Toulouse et Le Mans au sans faute pour nous rattraper.
La Meinau n'a certes pas vu un grand match, mais le public repartira avec la satisfaction de savoir que le club a réussi un immense coup médiatique. Le Racing, en recevant consécutivement les 3 prétendants au titre, avait un rôle d'arbitre à jouer. Lyon, seul vainqueur sur les terres alsaciennes va certainement renouveler son titre. Le Racing a bien joué son rôle.
Maintenant, il reste à assurer les derniers points lors des 2 derniers matchs, le premier opposant le Racing à un club montpelliérain qui vient de perdre ce soir ses dernières illusions de maintien avec 6 points de retard et un goal average défavorable, on ne voit pas ce qui pourrait les sauver.
Enfin, le Racing finira en affrontant des Toulousains dont le maintien est encore possible. Il reste à espérer que ce match ne sera pas le match de la peur ...
