Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

L'adversaire : Gazélec Ajaccio

Note
0.0 / 5 (0 note)
Date
Catégorie
Avant-match
Lectures
Lu 2.354 fois
Auteur(s)
Par florian67
Commentaires
0 comm.

L'exotique Coupe de France envoie nos joueurs en Corse, à Ajaccio. Mais ce n'est pas l'ACA que le Racing va affronter, c'est son petit frère : le Gazélec. Retour sur l'histoire, passée et présente, du second club d'Ajaccio.

Fusion avec un club d'agents EDF-GDF
Les origines du club datent du début du XXème siècle, en 1910 précisément, la même année d'ailleurs que l'actuel AC Ajaccio. Cette année-là est fondée la Jeunesse Sportive Ajaccienne. En 1933, la Jeunesse Sportive Ajaccienne devient le Football Club d'Ajaccio et remporte quatre titres de champion de Corse en 1937, 1938, 1956 et 1957, mais à la fin des années 50 le club est à bout de souffle.

Parallèlement, en 1956, des agents EDF-GDF montent un club : Gazélec Football Club d'Ajaccio.
En 1960, FCA et Gazélec fusionnent pour donner l'actuel Gazélec Football Club Ajaccio. Le nom reste donc inchangé, mais le club hérite des couleurs rouge et bleu du FC Ajaccio.

Le siège du club est alors situé dans l'arrière boutique d'un bar. C'est d'ailleurs de là que provient le surnom du club « le bistro », même si il est aussi appelé « le gaz ».

Le début du succès
L'équipe se dote d'abord d'un stade. Il s'appelle « Miniconi » (Miniconi était le nom du président du FC Ajaccio), entre 60 et 61 avant d'être renommé « Mezzavia », le stade étant situé dans la bourgade de Mezzavia. Le 16 juillet 1994, il sera enfin rebaptisé « Stade Ange Casanova », pour rappeler qu'Ange Casanova (décédé le 24 Mars 1998) avait été l'un des grands hommes de la fondation du Gazélec.

En 1961, Pierre Cahuzac est nommé entraîneur après avoir été recommandé par le célèbre Albert Batteux. Le succès est alors immédiat : dès sa première année au club, Cahuzac glane le titre de champion de Corse et accède à la CFA. La seconde année réserve au Gazélec une étonnante 5ème place au classement final de CFA.

La même année, le Gazélec fait son chemin en Coupe de France où il triomphe sur Béziers en 32ème de finale (c'est d'ailleurs la première fois qu'un club corse se hisse à ce stade de la compétition). Après un résultat nul (2-2) sur terrain neutre, à Bastia, les deux clubs jouent un second match au Stade du Ray. L'issue est à nouveau nulle (2-2), mais les supporters corses se font remarquer par leur agitation et l'apparition du « Canon à Mercure », qui avait été désigné comme mascotte du club. L'engin, très bruyant, est immédiatement saisi par la police, mais sera restitué sous la pression des supporters corses qui s'étaient déplacés pour l'occasion !

L'équipe atteindra le sommet dans les années 60 avec pas moins de quatre titres de champion de France amateur 1963, 1965, 1966, 1968.

Le calme plat
Mais depuis, le Gazélec est retombé de son piédestal et se contente de rester dans l'ombre des deux autres clubs de l'île de beauté, l'AC Ajaccio et le SC Bastia. Le club a tout de même vu passer des joueurs bien connus, comme Ismaël Bangoura (MUC72), Fodé Mansaré (TFC) , Pascal Olmeta et Mickaël Pagis (OM).


A noter aussi le site officiel du Gazélec (encore en construction) : diables-rouges.com

florian67

Commentaires (0)

Flux RSS
  • Aucun message pour l'instant.

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives