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- Par manwithnoname
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C'est donc chez l'un des clubs les plus représentatifs de cette division, Dijon, que le Racing fera ses adieux à la Ligue 2. Gageons qu'il aura à coeur de clore cette saison sur une bonne note et de justifier leur accessit face à une équipe démobili
Eviter la gueule de bois
Cela aurait pu être l'affiche parfaite entre deux prétendants à la montée, le point d'orgue d'un final haletant, le terme d'un suspense insoutenable : ce Dijon-Strasbourg ne sera finalement qu'une formalité, un simple « dernier match » dénué d'enjeux, voire même d'intérêt. Ainsi en ont décidé les dieux du Stade (de la Meinau), qui, acquis à la cause alsacienne, assurèrent à leurs protégés leur place parmi l'élite, un beau soir de mai, par la grâce d'une victoire contre le rival messin, sous les yeux d'un public transporté de joie.
De suspense, de joie, d'euphorie, il n'y en aura donc guère ce soir. Et nul ne doute qu'il règnera comme un parfum de vacances sur la pelouse de Gaston-Gérard. Vacances pour des Strasbourgeois qui auront laissé beaucoup d'énergie à force d'enchaîner prolongations et troisièmes mi-temps, au cours du périlleux et mythique déplacement à Ibiza. Mais vacances également pour des Dijonnais, qui, du haut de leur quatrième place à la trêve, avaient nourri le fol espoir de monter en L1 en fin de saison, mais qui se sont progressivement embourbés, leur deuxième partie de saison extrêmement pénible ne leur laissant que la seule certitude de rester calés dans la première moitié du classement au terme du présent exercice.
De part et d'autre, il n'y a plus rien à espérer de cette rencontre : les jeux sont faits et les joueurs auront certainement la tête ailleurs. Il n'a donc pas dû être facile pour les deux entraîneurs de trouver quelques raisons de motiver leurs troupes. Néanmoins, aussi bien Rudi Garcia que Jean-Pierre Papin se sont efforcés, sans faire illusion, de maintenir une certaine pression sur leurs joueurs.
Du côté des « Chouettes » de Dijon, cette rencontre apparaît surtout comme une grosse affiche susceptible de remplir les travées du stade Gaston-Gérard, et comme l'occasion pour les joueurs de s'étalonner contre une des pointures du championnat. Dijon peut certes encore nourrir l'ambition de gagner une place au classement, mais il s'agira, avant tout, de récompenser certains joueurs pour leur belle saison et de faire plaisir au public, par une victoire si possible, en lui donnant l'opportunité de faire ses adieux à ceux pour qui ce sera le dernier match sous les couleurs bourguignonnes (Grégoire, Asuar, Bugnet, Boudarène...).
Du côté du Racing, l'objectif premier désormais atteint, les enjeux sportifs ne sont guère plus essentiels. Néanmoins, pour se prémunir contre un éventuel relâchement de ses hommes, Jean-Pierre Papin n'a pas manqué de souligner que le Racing se devait de conserver sa place de dauphin, qu'il a déjà occupée en 1990, 1991, 1992 et 2002, et qui, hormis, naturellement, celle de champion, est la seule qui sied à ce club mythique. Le compétiteur né qu'est JPP ne sera pas davantage faute de rappeler à ses ouailles qu'il convient de rester professionnel jusqu'au bout, avant de songer aux vacances, et donc éviter de livrer une prestation qui ferait honte aux courageux supporters venus les encourager, qu'il faut donc, à cet effet, effacer des esprits les déroutes de Libourne et de Istres, qu'il importe de décrocher une cinquième victoire à l'extérieur pour soigner sa place au classement des matchs à l'extérieur, qu'il faut se venger du triste 0-0 du match aller à la Meinau et, enfin, signer sa première victoire contre un club aussi anonyme que Dijon...
Soirée d'adieux
Côté dijonnais, Rudi Garcia devra composer sans sa charnière centrale, Jordan Lotiès et surtout Abasse Ba (récompensé de sa belle saison par une place dans l'équipe-type de l'UNFP), tous deux expulsés lors du dernier match à Grenoble, et sans son attaquant uruguayen Federico Magallanes, blessé aux adducteurs. Les retouches opérées par l'entraîneur dijonnais devraient profiter essentiellement à certains cadres qui prendront leur retraite à la fin de cette saison, comme Stéphane Grégoire et Ludovic Asuar, et qui devraient donc figurer parmi les titulaires. Pour autant, devant son dernier rempart, le solide Barel Mouko, une ligne Tacalfred-Grégoire-Vosalho-Jarjat devrait donc former l'arrière garde, tandis qu'un quatuor Asuar-Larcier-Linarès-Sahnoun se positionnerait dans l'entrejeu. Aucune certitude en attaque, même s'il est probable d'y retrouver le buteur Esteves, peut-être en compagnie du Nigérian Abwo.
Ceux qui prenaient à rêver de voir jouer les Loué, Gargorov, Gasmi et autres Weber, en seront pour leurs frais. Le manque d'enjeu ou la crainte d'un état de forme qui pourrait laisser fortement à désirer au lendemain de l'escapade d'Ibiza n'y feront rien : pour cette dernière sortie en Ligue 2, Jean-Pierre Papin a choisi de ne pas faire tourner son effectif et de renouveler sa confiance à la plupart des titulaires habituels pour composer son groupe. S'il enregistre les retours de blessure d'Abou et de M'Bodji, il devra cependant se passer des services de Strasser (suspendu), Mouloungui, Camadini et de Mathlouti (blessés ou convalescents).
Seule certitude quant au onze de départ : la présence de Nicolas Puydebois dans les buts, à la place du désormais meilleur gardien de L2, Stéphane Cassard. L'entraîneur alsacien n'a en effet pas caché son intention de donner du temps de jeu à certains joueurs peu utilisés et pourrait également être tenté également d'offrir une dernière titularisation à certains cadres sur le départ comme Deroff ou Devaux. Il est donc probable que la ligne arrière se compose de Deroff-Bellaïd (ou Ekobo)-Devaux-Abou. Le milieu à quatre de JPP devrait s'appuyer sur une base classique Abdessadki-Lacour-Cohade-Johansen, à moins que Kantari n'ait sa chance. Difficile de prédire qui formera l'attaque, de Gameiro, Joao Paulo ou M'Bodji, même si le Brésilien tient la corde pour une place de titulaire.
Les équipes possibles
Dijon
Strasbourg
Cela aurait pu être l'affiche parfaite entre deux prétendants à la montée, le point d'orgue d'un final haletant, le terme d'un suspense insoutenable : ce Dijon-Strasbourg ne sera finalement qu'une formalité, un simple « dernier match » dénué d'enjeux, voire même d'intérêt. Ainsi en ont décidé les dieux du Stade (de la Meinau), qui, acquis à la cause alsacienne, assurèrent à leurs protégés leur place parmi l'élite, un beau soir de mai, par la grâce d'une victoire contre le rival messin, sous les yeux d'un public transporté de joie.
De suspense, de joie, d'euphorie, il n'y en aura donc guère ce soir. Et nul ne doute qu'il règnera comme un parfum de vacances sur la pelouse de Gaston-Gérard. Vacances pour des Strasbourgeois qui auront laissé beaucoup d'énergie à force d'enchaîner prolongations et troisièmes mi-temps, au cours du périlleux et mythique déplacement à Ibiza. Mais vacances également pour des Dijonnais, qui, du haut de leur quatrième place à la trêve, avaient nourri le fol espoir de monter en L1 en fin de saison, mais qui se sont progressivement embourbés, leur deuxième partie de saison extrêmement pénible ne leur laissant que la seule certitude de rester calés dans la première moitié du classement au terme du présent exercice.
De part et d'autre, il n'y a plus rien à espérer de cette rencontre : les jeux sont faits et les joueurs auront certainement la tête ailleurs. Il n'a donc pas dû être facile pour les deux entraîneurs de trouver quelques raisons de motiver leurs troupes. Néanmoins, aussi bien Rudi Garcia que Jean-Pierre Papin se sont efforcés, sans faire illusion, de maintenir une certaine pression sur leurs joueurs.
Du côté des « Chouettes » de Dijon, cette rencontre apparaît surtout comme une grosse affiche susceptible de remplir les travées du stade Gaston-Gérard, et comme l'occasion pour les joueurs de s'étalonner contre une des pointures du championnat. Dijon peut certes encore nourrir l'ambition de gagner une place au classement, mais il s'agira, avant tout, de récompenser certains joueurs pour leur belle saison et de faire plaisir au public, par une victoire si possible, en lui donnant l'opportunité de faire ses adieux à ceux pour qui ce sera le dernier match sous les couleurs bourguignonnes (Grégoire, Asuar, Bugnet, Boudarène...).
Du côté du Racing, l'objectif premier désormais atteint, les enjeux sportifs ne sont guère plus essentiels. Néanmoins, pour se prémunir contre un éventuel relâchement de ses hommes, Jean-Pierre Papin n'a pas manqué de souligner que le Racing se devait de conserver sa place de dauphin, qu'il a déjà occupée en 1990, 1991, 1992 et 2002, et qui, hormis, naturellement, celle de champion, est la seule qui sied à ce club mythique. Le compétiteur né qu'est JPP ne sera pas davantage faute de rappeler à ses ouailles qu'il convient de rester professionnel jusqu'au bout, avant de songer aux vacances, et donc éviter de livrer une prestation qui ferait honte aux courageux supporters venus les encourager, qu'il faut donc, à cet effet, effacer des esprits les déroutes de Libourne et de Istres, qu'il importe de décrocher une cinquième victoire à l'extérieur pour soigner sa place au classement des matchs à l'extérieur, qu'il faut se venger du triste 0-0 du match aller à la Meinau et, enfin, signer sa première victoire contre un club aussi anonyme que Dijon...
Soirée d'adieux
Côté dijonnais, Rudi Garcia devra composer sans sa charnière centrale, Jordan Lotiès et surtout Abasse Ba (récompensé de sa belle saison par une place dans l'équipe-type de l'UNFP), tous deux expulsés lors du dernier match à Grenoble, et sans son attaquant uruguayen Federico Magallanes, blessé aux adducteurs. Les retouches opérées par l'entraîneur dijonnais devraient profiter essentiellement à certains cadres qui prendront leur retraite à la fin de cette saison, comme Stéphane Grégoire et Ludovic Asuar, et qui devraient donc figurer parmi les titulaires. Pour autant, devant son dernier rempart, le solide Barel Mouko, une ligne Tacalfred-Grégoire-Vosalho-Jarjat devrait donc former l'arrière garde, tandis qu'un quatuor Asuar-Larcier-Linarès-Sahnoun se positionnerait dans l'entrejeu. Aucune certitude en attaque, même s'il est probable d'y retrouver le buteur Esteves, peut-être en compagnie du Nigérian Abwo.
Ceux qui prenaient à rêver de voir jouer les Loué, Gargorov, Gasmi et autres Weber, en seront pour leurs frais. Le manque d'enjeu ou la crainte d'un état de forme qui pourrait laisser fortement à désirer au lendemain de l'escapade d'Ibiza n'y feront rien : pour cette dernière sortie en Ligue 2, Jean-Pierre Papin a choisi de ne pas faire tourner son effectif et de renouveler sa confiance à la plupart des titulaires habituels pour composer son groupe. S'il enregistre les retours de blessure d'Abou et de M'Bodji, il devra cependant se passer des services de Strasser (suspendu), Mouloungui, Camadini et de Mathlouti (blessés ou convalescents).
Seule certitude quant au onze de départ : la présence de Nicolas Puydebois dans les buts, à la place du désormais meilleur gardien de L2, Stéphane Cassard. L'entraîneur alsacien n'a en effet pas caché son intention de donner du temps de jeu à certains joueurs peu utilisés et pourrait également être tenté également d'offrir une dernière titularisation à certains cadres sur le départ comme Deroff ou Devaux. Il est donc probable que la ligne arrière se compose de Deroff-Bellaïd (ou Ekobo)-Devaux-Abou. Le milieu à quatre de JPP devrait s'appuyer sur une base classique Abdessadki-Lacour-Cohade-Johansen, à moins que Kantari n'ait sa chance. Difficile de prédire qui formera l'attaque, de Gameiro, Joao Paulo ou M'Bodji, même si le Brésilien tient la corde pour une place de titulaire.
Les équipes possibles
Dijon
Strasbourg
