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- Par father-tom
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Avec un staff chamboulé et un nouvel entraîneur de renom mais inexpérimenté, le Racing a connu une saison mouvementée en L2, émaillée de nombreuses inquiétudes, pour finalement atteindre son objectif dans une apothéose à la mesure du soulagement
Il fait chaud et sec en ce dimanche 23 juillet dans l'enceinte ménauvienne. La foule, venue en masse, découvre alors la nouvelle équipe du Racing. Regroupée dans la tribune Nord du stade, elle acclame le discours présidentiel de Philippe Ginestet. Le ton est donné par le nouveau patron du club, cette saison sera « celle du coeur ». Les applaudissements redoublent. Certes le Racing est en L2 mais dans les travées du stade et dans les allées périphériques, un vent de renouveau souffle, un vent chargé d'espoirs.
La plupart de ses meilleurs éléments quitte le club pour continuer d'évoluer dans les plus hautes divisons du football européen et dans quelques clubs de prestige : Ricardo Faty à la Roma, Karim Haggui à Leverkusen, Cédric Kanté à Nice, Amara Diané au PSG, Sidi Yaya Keita à Lens, Alexander Farnerud à Stuttgart, Pontus Farnerud au Sporting Portugal, Drobny repart au Sparta Prague, Le Pen retrouve Lorient, Fahmi ne sera pas conservé après sa fin de contrat, idem pour le Slovaque Nemeth dont le prêt n'aura pas été fructueux. Du côté des prêts, Carlier file à Gueugnon (il finira la saison à Clermont), Krebs et Schneider sont laissés à la disposition du club de Siegen en Allemagne, Hosni retrouve le temps d'une saison son club d'Ismaïlya dont il avait fait les belles heures. Et le Mirage du Sahel, alias le fantômatique Gmamdia, s'en va traîner son spectre du côté de Al-Ahly qui n'avait sûrement pas besoin de ça, les pauvres !
Les premières arrivées n'échappent pas à cette ligne conductrice: Jérémy Perbet, meilleur buteur de National avec Moulins (loin devant ses dauphins) rejoint le Racing. Il sera rapidement suivi par Eugène Ekobo, pilier défensif de Créteil. Ce dernier sortira d'une saison où il aura été jugé comme un des meilleurs défenseurs de L2. La filière bulgare sera aussi grandement activée : deux grands espoirs débarquent, Rangelov et Gargorov, précédés d'une flatteuse réputation dans leur pays. Le jeune Leyti N'Diaye est prêté par l'OM mais sera gravement blessé peu de temps après son arrivée, et le Messin Hervé Tum passe la Frontière du Mal pour venir se relancer dans la belle Alsace (comme on le comprend !), après une difficile saison en L1 chez le voisin messin également relégué. Le jeune et talentueux ex-Bordelais Renaud Cohade fait son arrivée en catimini après un passage intermédiaire à Sète, où il aura laissé une impression très mitigée aux supporters. Ahmed Kantari, ex-capitaine de la réserve du PSG et joueur de tempérament, rejoint également les bords du Krimmeri. Enfin, deux joueurs d'Arcachon débarquent également au Racing, dans les valises du nouveau coach du Racing...
Papin, P-A-P-1 : un coup de Trafalgar de Philippe Ginestet qui avait pourtant annoncé en fin de saison 2005-2006 que Jacky Duguépéroux serait conservé. Comme quoi, tout va vite en football ! Visiblement pressé de rallier tous les suffrages, le nouveau président a voulu frapper un grand coup médiatique et reconquérir le public grâce à des profils « fédérateurs ». Une réussite car si la campagne de recrutement de 2006-2007 ressemble à un grand saut dans l'Inconnue avec une vraie révolution d'effectif, la ferveur et les espoirs suscités par l'arrivée de JPP sont bien réels, palpables mêmes. Les regards de tout un peuple sont tournés vers le haut, vers l'objectif de la remontée.
Retrouvez dès demain la deuxième partie de ce bilan sur racingstub.com
Des départs en masse !
Pour apporter ce vent d'espoir, Philippe Ginestet, fraîchement intronisé président suite à la vraie fausse arrivée de Alain Afflelou en janvier dernier, aura décidé de révolutionner l'équipe en place pour composer un nouveau bataillon "L2" et insuffler un nouvel état d'esprit... Tout cela après avoir dégraissé en masse, cela va sans dire. Comme pour de nombreux clubs qui descendent à l'étage inférieur, le Racing s'est fait piller.La plupart de ses meilleurs éléments quitte le club pour continuer d'évoluer dans les plus hautes divisons du football européen et dans quelques clubs de prestige : Ricardo Faty à la Roma, Karim Haggui à Leverkusen, Cédric Kanté à Nice, Amara Diané au PSG, Sidi Yaya Keita à Lens, Alexander Farnerud à Stuttgart, Pontus Farnerud au Sporting Portugal, Drobny repart au Sparta Prague, Le Pen retrouve Lorient, Fahmi ne sera pas conservé après sa fin de contrat, idem pour le Slovaque Nemeth dont le prêt n'aura pas été fructueux. Du côté des prêts, Carlier file à Gueugnon (il finira la saison à Clermont), Krebs et Schneider sont laissés à la disposition du club de Siegen en Allemagne, Hosni retrouve le temps d'une saison son club d'Ismaïlya dont il avait fait les belles heures. Et le Mirage du Sahel, alias le fantômatique Gmamdia, s'en va traîner son spectre du côté de Al-Ahly qui n'avait sûrement pas besoin de ça, les pauvres !
La Révolution Culturelle
Pour compenser cette vague de départ « importante » aussi bien quantitativement que qualitativement (quoique), le Racing va s'atteler à une mission de recrutement plutôt périlleuse dans sa situation. Le risque de piocher des joueurs pas forcément rompus à un combat comme celui de la L2 est latent. Du coup, l'heure est à la prudence : finis les piochages de sommités locales dans les championnats africains, les joueurs de renom mal à leur place, ou dans des profils aussi talentueux que controversés. Le Racing cherche des joueurs de caractère, des jeunes talents en devenir ou des vieux briscards compétiteurs, dans des championnats proches ou des divisions françaises inférieures.Les premières arrivées n'échappent pas à cette ligne conductrice: Jérémy Perbet, meilleur buteur de National avec Moulins (loin devant ses dauphins) rejoint le Racing. Il sera rapidement suivi par Eugène Ekobo, pilier défensif de Créteil. Ce dernier sortira d'une saison où il aura été jugé comme un des meilleurs défenseurs de L2. La filière bulgare sera aussi grandement activée : deux grands espoirs débarquent, Rangelov et Gargorov, précédés d'une flatteuse réputation dans leur pays. Le jeune Leyti N'Diaye est prêté par l'OM mais sera gravement blessé peu de temps après son arrivée, et le Messin Hervé Tum passe la Frontière du Mal pour venir se relancer dans la belle Alsace (comme on le comprend !), après une difficile saison en L1 chez le voisin messin également relégué. Le jeune et talentueux ex-Bordelais Renaud Cohade fait son arrivée en catimini après un passage intermédiaire à Sète, où il aura laissé une impression très mitigée aux supporters. Ahmed Kantari, ex-capitaine de la réserve du PSG et joueur de tempérament, rejoint également les bords du Krimmeri. Enfin, deux joueurs d'Arcachon débarquent également au Racing, dans les valises du nouveau coach du Racing...
Le staff du Coeur
... Car la principale attraction de la saison, c'est bien le changement de staff avec l'arrivée de deux hommes jouissant d'une énorme côte de popularité : Jean-Pierre Papin comme entraîneur (accompagné de son adjoint Sébastien Migné), et Sir Alex Vencel, anobli par la Reine en 1996 (c'est faux mais il aurait très bien pu l'être).Papin, P-A-P-1 : un coup de Trafalgar de Philippe Ginestet qui avait pourtant annoncé en fin de saison 2005-2006 que Jacky Duguépéroux serait conservé. Comme quoi, tout va vite en football ! Visiblement pressé de rallier tous les suffrages, le nouveau président a voulu frapper un grand coup médiatique et reconquérir le public grâce à des profils « fédérateurs ». Une réussite car si la campagne de recrutement de 2006-2007 ressemble à un grand saut dans l'Inconnue avec une vraie révolution d'effectif, la ferveur et les espoirs suscités par l'arrivée de JPP sont bien réels, palpables mêmes. Les regards de tout un peuple sont tournés vers le haut, vers l'objectif de la remontée.
Retrouvez dès demain la deuxième partie de ce bilan sur racingstub.com
