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- Côté tribunes
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- Par kibitz
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La douche froide sur le terrain s'est déversée sur les tribunes, où les encouragements ont cessé avec l'avalanche de buts toulousains, pour laisser les gradins totalement muets en seconde mi-temps...
Après la pause estivale et les quelques matchs amicaux, la première à domicile est toujours spéciale, et forcément, on attend beaucoup de cette rencontre à la Meinau, sur le terrain comme dans les tribunes.
Première petite désillusion, le stade est loin d'être bien garni, malgré une campagne d'abonnement prometteuse et l'attrait de la nouvelle saison qui débute. La faute peut-être à la physionomie de l'équipe justement, aux vacances, à l'adversaire du soir, à la pluie et aux orages... Même le kop n'est pas plein, indice révélateur de la décevante affluence.
Côté nouveautés, le Racing inaugure sa nouvelle signalétique. Dans les coursives extérieures, des nouveaux panneaux colorés ont pour tâche d'orienter les spectateurs dans les bonnes tribunes. L'effort est louable tant les indications étaient devenues obsolètes avec les différents travaux ayant défiguré la Meinau. Autres nouveautés, présentées comme provisoires : la sono et les panneaux d'affichage électroniques servant à indiquer le score. Si la première a tenu bon malgré quelques passages à vide, la deuxième n'a eu de cesse de faire rire (ou pleurer) les spectateurs de la Meinau. Sans une bonne paire de jumelles il est en effet impossible de déchiffrer les maigres informations distillées sur ces mini-panneaux dignes d'une salle de basket.
Quoi qu'il en soit, l'impatience peut se lire sur bon nombre de visages, et avant le début du match, trois événements sont à signaler du côté des groupes de supporters :
- comme cela avait été prévu, les Hansi Elsass ont changé de tribune. Pour occuper l'espace laissé vacant, la Vieille Garde des UB90 monte, pour essayer de servir de relais et dynamiser la partie haute du virage, l'autre porte étant toujours occupée par le KCB
- il va être procédé à des essais de sono durant le match, les personnes étant situées dans la partie supérieure du kop semblant habituellement ne pas entendre les chants lancés au mégaphone
- un tifo a été installé la veille, et n'attend que le coup d'envoi pour prendre forme.
A l'entrée des deux équipes sur le terrain, la tribune se colore ainsi de drapeaux bleus et blancs disposés sur chaque siège, tandis qu'un message géant est brandi à l'adresse des joueurs : « on croit en vous ».
Les premiers chants fusent, mais rapidement, le scénario vire à la catastrophe, et le Racing encaisse deux buts et se fait expulser un joueur. Sonnés mais pas encore ko, les supporters bleus et blancs essaient de donner de la voix pour encourager leur équipe, mais un troisième but assassin vient les récompenser de triste manière. Tant bien que mal, KCB et UB90 tentent vainement de motiver leurs troupes et la mi-temps est péniblement sifflée, scellant ainsi des débuts très loin de ceux qu'on espérait encore 45 mn auparavant : raclée sur le terrain, et démobilisation dans le kop en conséquence. La soirée est d'ores et déjà gâchée et le coeur n'y est plus.
Au vu du score et de l'ambiance en 1e mi-temps, les capos décident même d'arrêter de lancer les chants, laissant la tribune réagir spontanément au déroulement de la partie. Une drôle d'ambiance plane donc après la reprise, avec un quart de virage muet ou moqueur. Si les sifflets sont plus ou moins empêchés pour ne pas consommer la rupture avec l'équipe dès le premier match, tout le monde est dépité et écoeuré, et le 4e but toulousain et la réduction du score par Pagis n'y changent rien. Dans les autres tribunes, nombreux sont ceux qui se sont distingués en partant à peine après l'heure de jeu. On notera également la forte mobilisation en tribune Ouest, aidée par une campagne tarifaire d'abonnement avantgeuse.
Malgré tout, au coup de sifflet final, le kop encourage son équipe et certains des nouveaux joueurs : la saison est encore longue et un déplacement important à Saint-Etienne se prépare, avec une grosse mobilisation des supporters strasbourgeois. Alors, on y croit encore ?
Première petite désillusion, le stade est loin d'être bien garni, malgré une campagne d'abonnement prometteuse et l'attrait de la nouvelle saison qui débute. La faute peut-être à la physionomie de l'équipe justement, aux vacances, à l'adversaire du soir, à la pluie et aux orages... Même le kop n'est pas plein, indice révélateur de la décevante affluence.
Côté nouveautés, le Racing inaugure sa nouvelle signalétique. Dans les coursives extérieures, des nouveaux panneaux colorés ont pour tâche d'orienter les spectateurs dans les bonnes tribunes. L'effort est louable tant les indications étaient devenues obsolètes avec les différents travaux ayant défiguré la Meinau. Autres nouveautés, présentées comme provisoires : la sono et les panneaux d'affichage électroniques servant à indiquer le score. Si la première a tenu bon malgré quelques passages à vide, la deuxième n'a eu de cesse de faire rire (ou pleurer) les spectateurs de la Meinau. Sans une bonne paire de jumelles il est en effet impossible de déchiffrer les maigres informations distillées sur ces mini-panneaux dignes d'une salle de basket.
Quoi qu'il en soit, l'impatience peut se lire sur bon nombre de visages, et avant le début du match, trois événements sont à signaler du côté des groupes de supporters :
- comme cela avait été prévu, les Hansi Elsass ont changé de tribune. Pour occuper l'espace laissé vacant, la Vieille Garde des UB90 monte, pour essayer de servir de relais et dynamiser la partie haute du virage, l'autre porte étant toujours occupée par le KCB
- il va être procédé à des essais de sono durant le match, les personnes étant situées dans la partie supérieure du kop semblant habituellement ne pas entendre les chants lancés au mégaphone
- un tifo a été installé la veille, et n'attend que le coup d'envoi pour prendre forme.
A l'entrée des deux équipes sur le terrain, la tribune se colore ainsi de drapeaux bleus et blancs disposés sur chaque siège, tandis qu'un message géant est brandi à l'adresse des joueurs : « on croit en vous ».
Les premiers chants fusent, mais rapidement, le scénario vire à la catastrophe, et le Racing encaisse deux buts et se fait expulser un joueur. Sonnés mais pas encore ko, les supporters bleus et blancs essaient de donner de la voix pour encourager leur équipe, mais un troisième but assassin vient les récompenser de triste manière. Tant bien que mal, KCB et UB90 tentent vainement de motiver leurs troupes et la mi-temps est péniblement sifflée, scellant ainsi des débuts très loin de ceux qu'on espérait encore 45 mn auparavant : raclée sur le terrain, et démobilisation dans le kop en conséquence. La soirée est d'ores et déjà gâchée et le coeur n'y est plus.
Au vu du score et de l'ambiance en 1e mi-temps, les capos décident même d'arrêter de lancer les chants, laissant la tribune réagir spontanément au déroulement de la partie. Une drôle d'ambiance plane donc après la reprise, avec un quart de virage muet ou moqueur. Si les sifflets sont plus ou moins empêchés pour ne pas consommer la rupture avec l'équipe dès le premier match, tout le monde est dépité et écoeuré, et le 4e but toulousain et la réduction du score par Pagis n'y changent rien. Dans les autres tribunes, nombreux sont ceux qui se sont distingués en partant à peine après l'heure de jeu. On notera également la forte mobilisation en tribune Ouest, aidée par une campagne tarifaire d'abonnement avantgeuse.
Malgré tout, au coup de sifflet final, le kop encourage son équipe et certains des nouveaux joueurs : la saison est encore longue et un déplacement important à Saint-Etienne se prépare, avec une grosse mobilisation des supporters strasbourgeois. Alors, on y croit encore ?
