Saison 2023/2024
Racing Club de Strasbourg

La rechute

Note
5.0 / 5 (4 notes)
Date
Catégorie
Après-match
Lectures
Lu 1.162 fois
Auteur(s)
Par mediasoc
Commentaires
1 comm.
C041B57D-F41D-48ED-A49C-52ACAB9DF4E6.jpeg

Malgré ses trois nouvelles recrues et le maintien au poste d'entraîneur de Mathieu Le Scornet, le Racing s’est incliné contre Toulouse sans se montrer très dangereux.

Quinze jours après le dernier match, le Racing a décidé de faire les grands travaux de ravalement de l’effectif. Exit Thomasson, RPG et Ajorque, bienvenue à Eduard Sobol, Frédéric Guilbert et Morgan Sanson qui n’ont fait que quelques jours d’entraînement.

L’entraîneur toujours intérimaire (en attendant une annonce officielle) Mathieu Le Scornet a choisi d’aligner dès le coup d’envoi toutes les recrues même si elles sont à des étapes différentes de la préparation. Un Guilbert n’a pas joué de la saison, Morgan Sanson un peu ; seul Eduard Sobol semble avoir eu un semblant de rythme de compétition en Belgique.

Equipe


La partie n’a pas encore commencée que Lucas Perrin, annoncé titulaire, cède sa place à Ismaël Doukouré en défense centrale.

Un hommage est rendu à Roland Weller à travers un tifo et une minute d’applaudissements.

Le début de partie est plutôt dominé et maîtrisé par le Racing qui reste dans le camp des Toulousains, sans pour autant se créer de situation chaude.

C’est étonnamment les Toulousains qui vont faire monter la température dès leur première incursion à la 18ème minute. Jusqu’ici Philippe Montanier était très remonté contre son équipe qui se laissait trop dominer.

Matz Sels repousse un premier tir de façon magistrale mais la balle atterrit sur un Toulousain qui marque de près. Un hors-jeu est vérifié par la VAR qui rend son analyse entre deux Whopper : le but est annulé.

Dans la minute suivante, la défense toulousaine s’emmèle les pinceaux sur la longue relance de Le Marchand, prolongée par Diallo. Kévin Gameiro feinte le gardien pour marquer dans le but vide (1-0). L’antique Strasbourgeois aime beaucoup marquer contre Toulouse, il s’agit de son 7ème but contre cette équipe.

Retour de flamme


La joie est de courte durée, les violets égalisant 5 minutes plus tard, grâce à Thijs Dallinga qui démonte le but de Matz Sels, après avoir repris un dégagement réflexe de Frédéric Guilbert (1-1).

A la 28ème, une main de Morgan Sanson à l’entrée de la surface provoque un bon coup franc de Van Den Boomen, qui provoque à son tour un grand frisson quand la balle passe juste au-dessus du but.

A la 40ème Sanson tente sa chance du gauche mais la balle ne passe pas loin du cadre, avant que Djiku ne sauve la patrie juste avant la mi-temps.

Dès la reprise, Guilbert n’est pas loin d’offrir sa deuxième passe décisive du match, heureusement sans suite immédiate.

Mais dès la 50ème minute, Ratao sème la zizanie sur son côté gauche, réalise quelques une-deux pour finalement déposer une galette sur la tête de Thijs Dallinga, encore lui (1-2). Le record de la plus grande galette vomie sera battu en tribune famille.

Le Racing n’avance plus. La sortie des trois recrues en même temps ne change rien à la donne : le Racing n’a pas la capacité de réaction qu’on lui a connu.

C'est l'honneur qui est blessé


Le peu d’élan qu’avait le Racing est encore coupé par une autre péripétie : un arbitre assistant se blesse et doit être remplacé. Le temps que le remplaçant se change, tout le monde se refroidit.

A la 75ème minute, Diallo obtient un coup-franc à quelques centimètres du fameux 90+4 ! Dimitri Liénard pose le ballon mais c’est finalement Habib Diallo qui tire au-dessus. Pour les gens comme nous, les rêves de revivre 90+4 n’existent pas.

A la 90ème, Colin Dagba, qui était bien présent sur le terrain, intercepte un ballon pour le remettre à Diallo qui le propulse sur le poteau (le ballon, pas Dagba, même si on aurait envie des fois).

En prolongations, enfin lors du temps additionnel de 11 minutes minimum, 25 minutes ressenties, le Racing n’est toujours pas plus inspiré et les tensions montent, les températures des cerveaux explosent et c’est finalement le petit Kévin Gameiro qui explose en premier en faisant un croche-patte qu’on en avait plus vu depuis la cour de récré, lâchant peut-être un "arschloch" à l'arbitre au passage (90+3).

Le match se finit sur une volée de Maxime Le Marchand un bon mètre au-dessus du but, et surtout sur l’impuissance générale des Strasbourgeois qui n’auront toujours pas obtenu leur première victoire de la saison à la Meinau.

Le Racing rejoint à nouveau la zone de relégation et doit déjà partir pour Rennes où l’attend son prochain adversaire mercredi soir.

mediasoc

Commentaires (1)

Flux RSS 1 message · Premier message par Clutch · Dernier message par Clutch

Commenter


Connectés

Voir toute la liste


Stammtisch

Mode fenêtre Archives